CUENCA et ses maisons suspendues – ESPAGNE

Capitale de province de plus de 55 000 habitants, CUENCA a été, comme Tolède, classée au patrimoine mondial par l’Unesco. Nichée entre des parois rocheuses Cuenca se distingue par ses maisons surplombant le défilé du Huecar, maisons qui semblent suspendues dans les airs.
POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS DE CETTE ZONE SUIVEZ CE LIEN : J137 – VISITE DE CUENCA


Au cours de la visite des deux attractions majeures de Cuenca, la cathédrale gothico-normande sur la plaza Mayor et celle des maisons colgadas ( » suspendues « ) à la falaise. Derrière le lieu de culte, vous trouverez une rue menant aux maisons suspendues, qui font toute la réputation de Cuenca. Trois maisons sont ouvertes au public : la « Casa de la Sirena » (où a été aménagé un restaurant) et les « Casas del Rey », qui abritent le musée d’art abstrait espagnol. Ce dernier expose des œuvres d’artistes célèbres comme Tápies, Chillida et Saura.
La richesse de Cuenca est due au commerce de la laine et à l’industrie textile sous la Renaissance qui ont permis le développement et la construction de bâtiments de style gothique. L’aspect médiéval, la beauté de la nature environnante ont attiré de nombreux artistes espagnols : le peintre Antonio Saura, le collectionneur Antonio Pérez, l’architecte Zavala et bien d’autres ont vécu une longue partie de leur vie à Cuenca. En témoignent les trois fondations d’art abstrait espagnol. Le contraste entre la modernité de leurs œuvres et le passé de la ville est saisissant.

Tout le monde sait que Cuenca est une ville photogénique à souhait. Mais elle propose aussi une excellente gastronomie. La ville ne faillit pas à sa réputation et ses restaurants vous réservent de belles surprises avec le meilleur de la cuisine castillane : le morteruelo (une sorte de pâté chaud), l’ajoarriero (ragoût de morue), l’alajú (sorte de crêpe au miel) au dessert, le tout arrosé de resolí, la liqueur locale.
La Plaza Mayor et les rues avoisinantes abritent de nombreux bars et restaurants, mais vous pouvez en trouver d’autres très intéressants en haut du quartier de Castillo, notamment. Les terrasses y sont accueillantes et la vue sur les gorges en contrebas est fascinante. Vous pouvez également opter pour des restaurants plus modernes offrant une cuisine d’auteur, des tavernes où sont organisés des spectacles de flamenco ou des bars à cocktails, dont certains sont construits dans les sous-sol d’un palais.
En été, vous pouvez vous baigner dans les gorges du Júcar, puis déguster un délicieux plat de riz au homard dans un restaurant situé à proximité. Enfin, vous pouvez emprunter la route du Cerro del Socorro ou aller admirer, à 30 kilomètres de là, les rochers de la Ciudad Encantada, en forme d’animaux, de visages humains…
VISITE DE LA VILLE


En 1902, l’actuel pont en fer et en bois a été construit. Le projet a été réalisé par l’ingénieur civil valencien José María Fuster y Tomás, et érigé par George H. Bartle, dont la fonderie, également valencienne, avait une grande renommée à l’époque, étant inaugurée le 19 avril 1903. C’est un pont rectiligne, de 100 mètres de long en deux travées et de 60 mètres de haut, soutenu par les piliers en pierre de taille du pont précédent et, au centre, par un étai en fer.
Faisant partie du patrimoine de la ville de Cuenca, c’est l’un des meilleurs endroits pour observer les maisons suspendues.
MAISONS SUSPENDUES (CASAS COLGADAS)

« Les #CasasColgadas » c’est-à-dire « maisons suspendues » constituent l’originalité de la ville. Construites au XIVe siècle, elles dominent la paroi rocheuse des gorges dessinées par le fleuve Júcar.
Toute la face des gorges du Huécar présentait jadis des maisons suspendues. Ces constructions sont d’origine gothique populaire. Certains des éléments originaux sont conservés dans la partie qui héberge le musée d’art abstrait espagnol. L’intérieur présente de nombreux composants en bois avec des plafonds à caissons mudéjars dans certaines pièces, des plafonds à poutres sculptées et peintes, des treillis gothiques sculptés dans le plâtre, des décorations Renaissance dans certaines arcades et des peintures murales de style gothique tardif dans l’une des pièces principales. . Le portail extérieur, de style Renaissance, provient d’un ancien palace de Villarejo de la Peñuela. La maison de gauche (la cuisine de l’auberge) a été nommée Maison de la Sirène.
Depuis les maisons suspendues, en poursuivant la ruelle vous arriverez sur la #PlazaMayor
PLAZA MAYOR
Située au cœur de la ville, lieu de rencontre et plaque tournante de la communication entre les différents itinéraires de la vieille ville, la Plaza Mayor abrite l’hôtel de ville, caractérisé par des arcades du XVIIIe siècle de style baroque, le couvent de San Pedro et la cathédrale de style gothico-normand, unique en Espagne. Les terrasses envahissent la place.
Sur la place se dresse la majestueuse et imposante #cathédrale #NotreDameDesGraces, construction essentiellement gothique dont la réalisation s’étala du XIIe au XVIe siècle.
CATHÉDRALE NOTRE-DAME-DES-GRÂCES ET MUSÉE DU DIOCÈSE


Eléonore de Plantagenêt, femme d’Alfonso VIII, qui installa sa cour à Cuenca pendant dix ans, se trouve à l’origine de cette influence rendant l’édifice ainsi le premier de style gothique anglo-normand.. Les vitraux les plus modernes proviennent d’un atelier de Cuenca et ont été posés lors de la restauration des années 1990.
La cathédrale se dresse sur un plan en croix latine, et possède une abside polygonale à sept côtés. Le triforium de la structure normande originale a été conservé. Unique en Espagne, sa décoration sert aussi à supporter la pression des voûtes. La façade principale dispose de trois portes d’accès. Le maître-autel est signé Ventura Rodríguez, et elle possède aussi de superbes grilles datées du XVe siècle. Les portes des salles capitulaires sont des ouvrages de Berruguete. Le musée expose un reliquaire byzantin.
Dans le musée, nous remarquerons de magnifques chapelles

Le fondateur de cette chapelle est le Chantre Don García de Villarreal, qui obtint le permis pour sa construction en 1528.
Deux maîtres prestigieux de Cuenca, Antonio Flórez et Juan de Albiz, en furent les architectes. On aperçoit une pointe de gothique sur la croisée d’ogives. Les colonnes adossées aux murs suivent des lignes Renaissance, c’est-à-dire dans une explosion de décoration allégorique, parsemée de style grotesque, de têtes d’enfants, de monstres et de motifs végétaux. Les tondis portent le blason du fondateur.

Le retable central est de style plateresque. Sa conception suit un tracé impeccable, divisé en deux corps harmonieusement disposés. Sur la prédelle, nous retrouvons la scène de la Piété. Au-dessus, nous pouvons voir la Résurrection de Jésus ; plus haut, l’Ascension, et surmontant cette composition, le Père éternel bénissant. Sur le couronnement, il y a un Crucifix. Les 12 panneaux latéraux représentent les 12 apôtres, avec notamment l’évêque Saint Julien avec Saint Laurent à gauche, et Saint Nicolas de Bari à droite.
Sur le mur frontal se trouvent également deux autels : le plus proche de celui des apôtres est voué à la Vierge du Salut et possède une superbe sculpture de la Vierge à l’Enfant. Les saints se trouvant de part et d’autre de l’œuvre ont été peints au XVIIème siècle par Andrés de Vargas (natif de Cuenca).
L’autre autel est voué à la Madeleine, et surmontant le retable, voici le Martyre de Sainte Catherine, une œuvre de José Martín de Aldehuela
6- LES FONDS BAPTISMAUX

C’est le cas de cette chapelle, qui est consacrée au premier acte sacramentel de l’Église. Le baptême efface le péché originel et c’est par lui que débute la vie chrétienne. Les fonts baptismaux, placés au centre, indiquent sa fonction. Leur style plateresque date du XVIème siècle et ils possèdent des reliefs décoratifs sur la base.
Le fait d’abriter une chapelle baptismale accorde à l’édifice le nom de « sainte église cathédrale », car toutes les cathédrales ne disposent pas d’un baptistère et de ce fait, ne peuvent prétendre à une telle appellation
7- CHAPELLE DE L’EVEQUE OU DE SAINT-JULIEN

Auparavant, le chapitre avait décidé de consacrer une chapelle au saint patron de la ville, et il choisit celle-ci à cet effet. Le retable central montre en bas-relief des scènes de la vie du saint. Saint Julien y est représenté, tressant des paniers qu’il vendait ensuite afin d’obtenir de l’argent pour le remettre aux pauvres.
En outre, vous pourrez admirer la magnifique collection de reliquaires du XVIIème siècle, avec d’authentiques reliques, située dans sur les murs nord.
15- CHAPELLE DE SAINT-MARTIN

16- TOMBEAUX DES MONTEMAYOR
Son emplacement originel se trouvait sur l’église disparue de Sainte Marie de Grâce, une ancienne synagogue. L’arcosolium qui les abrite est de style gothique, avec un élégant arc en plein cintre et de beaux ornements.

Les tombeaux en albâtre appartiennent respectivement à Juan Alfonso de Montemayor l’Ancien pour celui du haut, et à Juan Alfonso de Montemayor le Jeune pour celui du bas. Le premier, situé dans l’urne supérieure, se présente épée sur le corps. Le Jeune, les mains unies, se tient dans une position d’orant. La réalisation du traitement des plis et du visage apporte un grand réalisme à ces statues gothiques. La partie avant est décorée de quatre panneaux de feuilles de chardon flanquant de part et d’autre le blason familial.
Sur la gauche de ce tombeau, se trouve l’Autel de la Vierge de l’Aube, devant lequel était célébrée depuis le XIVème siècle la Messe de l’Aube, la première messe quotidienne. La belle image de Marie en pierre polychrome – date du XVème siècle, le reste du retable – y compris les sculptures de Sainte Lucie et Sainte Apolline – est l’œuvre de Martín de Aldehuela.
17 – RETABLE DE SAINT FABIEN ET SAINT FELICIEN

Le retable possède deux parties : sur la principale, se trouvent les images des deux saints, tandis que sur la partie supérieure trône le Père Éternel soutenant la Croix de son Fils. Saint Fabien a revêtu les attributs épiscopaux, et dans la main gauche se dresse la crosse. Saint Sébastien est représenté dans l’iconographie classique de sa mort, c’est-à-dire, transpercé de flèches.
La prédelle du retable s’orne de reliefs qui racontent la Vie de Marie et son martyre. Observez également les bas-reliefs de la travée suivante, de chaque côté de la niche centrale. Ils décrivent des scènes intéressantes : à gauche, un ermite en attitude orante ; et à droite, le Martyre de Saint Acace et ses compagnons qui furent crucifiés
18 – VIEILLE CHAPELLE ET SAINT JULIEN

L’intérieur de la chapelle accueille un retable baroque consacré au saint. La façade est divisée en deux parties.
Il semblerait que cette grille monumentale soit l’œuvre de deux artistes. La partie inférieure, réalisée au cours du premier tiers du XVIème siècle, est attribuée à Juan de Marquina. Quant à la splendide partie supérieure, réalisée vers le milieu de ce siècle et possédant de superbes cercles sécants caractéristiques de toute la ferronnerie de la cathédrale et de Cuenca, elle semble être l’œuvre d’Alonso Beltrán, bien que certains spécialistes pensent qu’il s’agit de Limosín (cf. Rokiski)
19 – CHAPELLE NOTRE DAME DU TABERNACLE

L’autel principal est consacré à la Vierge du Tabernacle, dont l’image domine la pièce. Cette image, placée sur l’arçon de sa selle, accompagnait Alfonso VIII dans toutes les batailles. Après avoir reconquis Cuenca, le roi l’offrit à la ville qui en fit sa sainte patronne. Il s’agit donc d’une sculpture datant du XIIème siècle. À l’origine, c’était une Vierge assise de dimensions très réduites et recouverte de feuilles d’argent repoussé. Mais lorsqu’on changea son emplacement, elle devint une image vêtue.

Les trois retables datent de la Renaissance, les peintures sont d’Andrés de Vargas, tout comme les fresques de la voûte et de la coupole, ornée d’un cortège d’anges musiciens. Les peintures des médaillons représentent des scènes de la Vie de la Vierge.
20 – SACRISTIE PRINCIPALE

La Sacristie est le lieu où l’on conserve les vêtements et les vases consacrés pour le culte, et où les prêtres revêtent la tenue pour les actions liturgiques. C’est la raison pour laquelle cette pièce est occupée par de grandes armoires et des miroirs.
Elle a été construite à l’époque de l’évêque Don Rafael Galeote, tout comme la salle capitulaire. D’ailleurs, on retrouve ses armoiries sur les rosaces des croisées d’ogives et sur la façade.

La table centrale, taillée d’une seule pièce dans un bloc de marbre est une œuvre de Blas de Rentería, et date de 1758.
22-23 LA SALLE CAPITULAIRE

C’est ici que se réunit le chapitre afin de traiter les thèmes relatifs à la cathédrale. L’aspect le plus remarquable de cette salle est représenté par son plafond datant de 1512, formé par 26 grands caissons octogonaux alternant avec d’autres de plus petite taille et de géométrie variée. C’est au XVIIIème siècle que le plafond fut peint dans des couleurs qui ne laissent personne indifférent.
Les murs sont recouverts d’un grand apostolat peint par Cristóbal García Salmerón, exception faite du Sauveur et de Saint Matthias, qui sont l’œuvre de Pedro Páez.
Maintenant, dirigeons-nous vers la chapelle du Transparent ou de Saint Julien, située à l’arrière de l’autel.

25 – LA CHAPELLE PROFONDE
Son nom est dû au fait que le sol d’origine se trouve à plusieurs mètres en dessous. Pour se faire une idée, ce sol se dresse à environ 4 mètres. De ce fait, nous sommes surpris par la taille du plafond à caissons, semblable à celui de la salle capitulaire mais non peint, qui donne l’impression que la salle diminue progressivement.
Il s’agit de la première chapelle consacrée après la victoire d’Alfonso VIII. Du XIIème siècle, il ne reste que les portes mudéjares, d’une taille exceptionnelle, qui permettaient l’accès extérieur à la chapelle, et qui se trouvent actuellement dans le Musée diocésain.
La chapelle est dédiée au Sacré-Cœur de Jésus, dont l’image est représentée sur le retable principal.
Durant les mois d’hiver, le chapitre tient ses réunions pour les messes avec chorale dans cette chapelle.



Las 2 colonnes isolées reposent sur des piédestaux ornés de culots regorgeant de petits personnages et de grotesques – nous vous conseillons de les observer attentivement –-. Au milieu de chaque colonne, apparaissent des médaillons avec le blason de l’évêque Don Sebastián Ramírez.
La décoration de l’arc représente la Cène, avec en son centre le Christ tenant la coupe, entouré des 12 apôtres. Au-dessus, dans les écoinçons, nous pouvons apercevoir 2 héroïnes de l’Ancien Testament : à gauche, Judith, et à droite, Yaël. Par-dessus, au centre de la frise de l’entablement, se trouve une plaque mentionnant l’année de l’achèvement de sa construction : 1546. Finalement, dressées sur les colonnes, se trouvent deux allégories : la Loi et la Grâce (ou Nouveau Testament) à gauche, et la Loi Écrite (ou Ancien Testament), à droite.
Le billet d’entrée permet également d’accéder à la façade de laquelle on jouit d’une vue surplombant la Plaza Mayor
A noter également l’accès au cloître qui donne lui une vue plongeante sur le Couvent de San Pablo et les gorges
COUVENT DES CARMELITES DECHAUSSEES
Parmi les nombreux monuments de Cuenca se distingue le couvent des carmélites déchaussées. Il s’agit d’un bâtiment acquis en 1622 par l’ordre des Carmélites auprès de Fernando Ruiz de Alarcón.
Situé dans la partie la plus haute de la ville, au-dessus des gorges du Huécar, dans un environnement classé au patrimoine mondial par l’UNESCO : il abrite la Fondation Antonio Pérez et une salle d’expositions.
De plan octogonal, il fit l’objet de deux rénovations au cours du XVIIe siècle. La première eut lieu sous la direction du maître de carrière Juan de Celaya (1624) et la seconde, sous celle du maître charpentier Pedro García et du maître maçon Antonio Velasco, en 1651.
BAJADA SAN MIGUEL
Depuis la Plaza Mayor (ou grande place), il existe trois façons de rejoindre la #BajadadeSanMiguel, un grand escalier sur le lit du Júcar conduisant à l’église du même nom. Ce magnifique édifice datant de la fin du XIIIe siècle ne conserve de cette époque que son abside, le reste du temple ayant été restructuré au XVIIIe siècle, puis restauré au XXe siècle. L’intérieur, accessible par un superbe portail Renaissance, est le siège habituel de concerts et autres événements culturels.
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