EL JADIDA

À l’origine EL JADIDA était une citadelle, édifiée au XVIème siècle par les Portugais. Petit port de pêche tranquille, sa médina est très originale. Les plages de la région d’EL JADIDA, en particulier celles de Haouzia et de Sidi Bouzid, sont très réputées pour leur fraîcheur et pour leur beauté !

 

LES LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS D’EL JADIDA ET ENVIRONS 

J 258 EL JADIDA LA Deauville marocaine

https://goo.gl/maps/Gj2BPZQxChdmGkrT8

D’OUALIDIA A EL JADIDA

En voyage sur la côte atlantique, les amoureux de la mer se rendront naturellement à El Jadida, la petite Deauville marocaine

 

C’est bien notre objectif au départ d’Oualidia et en direction de Casablanca notre prochaine étape.

 

La route côtière quitte Oualidia en longeant la lagune. Mais bien au delà de la ville nous continuons à apercevoir des dunes qui séparent l’océan de marais salants.

 

MOULAY ABDELLAH AMGHAR

 

 

Puis nous arrivons à Moulay abdellah Amghar, cette ancienne cité fut construite au cours du XII siècle, une enceinte fortifiée avait été bâtit autour d’un des plus vieux minarets de l’Islam.

 

Au XIV siècle un démantèlement et sa destruction elle fut nommée « ville des lions », sur les deux minarets restent encore aujourd’hui seuls et servent de minarets pour la Zaouia de Moulay Abdellah. Cette commune par des vestiges nous révèle qu’un port a bien été présent.

 

Faites ensuite un petit crochet par Jorf-el-Lasfar : du haut de la Falaise jaune, (ou « Cap blanc ») la vue sur l’horizon atlantique est épatante !

SIDI BOUZID

Il faut savoir que Sidi Bouzid est une station balnéaire aménagée dans les années 1970, est l’une des stations estivales prisées des touristes nationaux et étrangers, est belle et bien aussi la commune de Moulay Abdellah.

PLAGE DE SIDI BOUZID

À environ 15 minutes de la cité portugaise, sur la route de Moulay Abdellah Amghar, se trouve la petite station balnéaire de Sidi Bouzid, qui possède une fantastique plage de sable doré.

Elle se trouve sur une baie en arc de cercle, bordée d’une haute crête de dunes avec une végétation vert foncé.

L’une des meilleures choses de la Plage Sidi Bouzid est son orientation vers l’ouest et les couchers de soleil magiques depuis la baie.

Il ne faut pas oublier que la plage est exposée à la force de l’Atlantique et que les vagues sont à la fois fortes et froides, même en plein été.

Et si vous avez besoin de vous rafraîchir, il y a une foule de restaurants et de cafés dans la station balnéaire à l’extrémité nord de la baie.

 

EL JADIDA

 

L’arrivée sur el Jadida est bien moins accueillante .

Un gigantesque complexe industriel, pétrochimique et électrique s’est installé ici au bord de l’océan.

Passé le cap nous arrivons sur la corniche d’el Jadida.

La vue sur les rochers et l’Atlantique est magnifique.

C’est ici que nous avons croisé des pêcheurs d’oursins, heureux de partager le résultat de leur pêche. Les femmes remontent de gros sacs remplis de ce précieux fruits de mer

Avec son pointu, le pêcheur professionnel repère les oursins sur le fond de l’eau.

En apnée, le bras armé d’une grappe, il détache les oursins à même le fond

CHATEAU ROUGE

 

 

Après avoir contemplé la masse du château rouge, construit dans le style d’un château romantique, avec des tours, des créneaux et des mâchicoulis , nous prenons la direction de la cité portugaise

 

 

LA CITÉ PORTUGAISE

Nous pénétrons dans l’enceinte et ressentons déjà l’influence portugaise dans les éléments de construction mais aussi dans l’ambiance de ses ruelles. Malheureusement la citerne est fermée en raison de travaux de restauration. Pas d’indication sur la date de début des travaux, ni d’indication sur leur fin…nMais nous prenons plaisir à grimper sur les remparts et à faire le tour de ceux ci où un beau panorama sur les toits de la cité vous attend !

 

La cité portugaise d’El Jadida connue sous le nom de Mazagan est une forteresse etablie par les portugais sur la côte atlantique marocaine au cours du XVIème siècle, Les portugais connaissaient cet endroit stratégique depuis 1502 et décidèrent de l’occuper. C’etait un port naturel marocain connu sous le nom de « Mazighen Le premier noyau de la forteresse a été construit en 1514 par les frères Franscisco ety Diogo De Arruda, deux architectes portugais qui ont acquis une grande renommée grace à leurs ceuvres aussi bien au Portugal qu’aux villes marocaines occupées

 

C’était une petite Citadelle carrée, construite par les portugais à partir d’une vieille tour de guet marocaine appelée El Brija, érigée à cet endroit. Les portugais ont pris la tour comme point de départ pour construire leur citadelle. Ils ont construit trois autres tours et les ont reliées par une muraille. Ce qui a donné un château fort de forme carrée, appelé château manuelin, en rapport avec le roi du Portugal Manuel ler (1521-1495), renforcé à chacun de ses angles par une tour de guet

 

 

 

A partir de l’an 1541, date de la libération des villes de Santa Cruz de Cap de Guir (Agadir), Saf et Azemmour par les marocains, Mazagan connut d’énormes travaux d’agrandissement et de fortification. Elle fut transformée en une colonic portugaise fortifiée en forme d’étoile à quatre branches dont les remparts sont infléchis vers l’intérieur en leur milieu. Chacun des quatre coins de la forteresse est occupe par un bastion vaste et massif doté d’ouvertures pour les canons. Un cinquième bastion, celui du Gouverneur, qui protégeait jadis la porte d’entrée principale de la forteresse fut miné et ruiné par les portugais le jour de leur départ en 1769

 

 

 

 

 

Afin de renforcer les capacités défensives de leur cité, les portugais avaient aussi creusé un fosse qui était rempli d’eau de mer et qui entourait la ville du côté est, sud et ouest Le plan de la forteresse dans son agrandissement de 1541 est conçu par une équipe d’ingénieurs composée du portugais Joao Ribeiro, de l’espagnol Juan De Castilho et de l’architecte italien Benedetto de Ravenna, Mazagan offre un plan unique dans son genre par rapport aux autres fortifications portugaises au Maroc

 

Masagan constitue l’un des premiers témoins dans le monde lusitanien des modifications radicales qu’a subies la morphologie des fortifications à l’âge de la Renaissance, avec l’adoption de nouvelles conceptions architecturales adaptées à l’évolution de l’arme à feu La présence des portugais à Mazagan a dure environ 267 ans, pentode qui fut mêlée de guerres et de trève, de méfiance et de relations civilisationnelles avec les marocains L’occupation portugaise prit fin en 1769 à cause du siège du sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdallah (1790-17571 Les portugais furent contraries de quitter la forteresse par la porte de la mer après avoir installé des mines à l’entrée principale qui explosèrent lorsque les marocains essayèrent de forcer entrée. Ces explosions causèrent plusieurs victimes parmi les marocains et provoquèrent la destruction du bastion du gouverneur et d’une grande partie du rempart

Au cours années vingt du XIXe siècle, le sultan alaouite Moulay Abderrahmane Ben Hicham (1859-1822) ordonna au pacha de la région de restaurer les parties Jul détruites de la cite portugaise et d’y construire une mosquée et de repeupler la cité à nouveau. Elle fut appelée dès lors la ville nouvelle ou la neuve (Al Jadida).

 

Le roi encourages les marocains musulmans et juifs à s’y installer. La ville attira ensuite de nombreux chrétiens européens pour venie s’y intaller aussi, et ce, grâce au rayonnement de la ville lié à l’importance des échanges commerciales entre le Maroc et l’Europe à travers le port de la ville d’EL Jadida durant cette période.

Plusieurs bâtiments Virent le jour à cette époque où marocains musulmans et juifs vivaient en amitié avec des européens de différentes nationalités installés à la ville d’El Jadida

 

La forteresse de Mazagan a été classée avec certains de ses monuments sur la liste du patrimoine national marocain (par Dahirs entre 1918 et 1952). En 30 juin 2004, elle a été inscrite sur la liste du Patrimoine Culturel Mondial par l’UNESCO. Ce classement renforce la valeur universelle et exceptionnelle de ce patrimoine culturel et vise à le protéger et à le préserver dans l’intérêt de toute l’humanité.

 

EGLISE NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION

L’église catholique de Notre-Dame-de-l ‘Assomption, conçue dans le style manuélin du début du XIe siècle, fut édifiée lors de l’extension de la citadelle en 1541, année où les Portugais furent chassés de Santa Cruz (Agadir). de Safi et d’Azemmour.

 

Cette église au plan rectangulaire de 44 mètres de longueur sur 12 mètres de largeur, comporte une nef unique, un choeur, et une sacristie. Elle est couverte d’une charpente en bois massif avec des tirants, clocher carré surplombe l’entrée principale.

 

L’église fút utilisée comme consulat britannique au XIX siècle puis a retrouvé ses fonctions initiales au début du protectorat français.

 

Notre-Dame-de-l ‘Assomption est classée monument historique par le Dahir du 21 septembre 1918 et Patrimoine Culturel Universel de l’Humanité par l’UNESCO en juillet 2004 avec le reste de la cité.

 

LA CITERNE PORTUGAISE

La citeme est le monument historique portugais le plus célèbre d’El Jadida. Elle constitue le premier noyau de Mazagan Sa construction remonte à 1514 date de réédification de la première citadelle portugaise (Château fort manuélin) par les deux frères architectes Fransisco et Diego De Arruda. Et ce, à partir d’une tour de guet marocaine qui existait sur la baie de Mazagan appelée El Brija

La tour est actuellement occupée par un poste de police. Cette dernière servait probablement d’entrepôt pour les munitions et le stockage des armes avant d’être transformée en citerne. A la suite des travaux d’agrandissement et de fortification qu’a connus Mazagan en 1541, les portugais avaient besoin d’assurer leur autonomie en eau potable 2 pour en approvisionner la forteresse portugaise en cas de siège prolongé de la part des marocains. Ils ont transformé alors l’espace central de la première au citadelle en citerne.

 

La citerne est constituée d’une vaste salle semi-souterraine de forme presque carrée de 33,8 X 34,8 m. Elle possède 25 piliers massifs qui soutiennent une toiture faite d’une série de nervures en pierre et de voûtes gothiques en briques cuites marquant le style manuelin du début du XVIe siècle. Douze des pilliers s possèdent un füt rond, les treizes autres sont à fût carré. Les voûtes s’élèvent à 5 mètres du sol Le toit de l’extérieur constitue une terrasse plate.

 

En l’absence de fouilles archéologiques, il est difficile d’identifier la technique exacte d’approvisionnement en eau du réservoir. Mais des indices historiques soulignent la présence d’un puit à l’extérieur des murs de la forteresse du côté ouest qui alimentait la citerne en eau par un système de canalisation parcourant la citadelle. La citerne était aussi alimentée par les eaux de pluie. Une ouverture circulaire percée au centre de la toiture laisse pénétrer une douce lumière du J jour qui permet aux colonnes et aux voûtes de se refléter sur la mince quantité ! d’eau existante à la citerne. Une margelle de puit qui était placée à l’origine sur la s terrasse se trouve aujourd’hui au milieu de la citerne. La citerne pouvait contenir environ 5000 mètres cubes d’eau. On peut encore repérer sur les murs et les piliers les traces du niveau maximum d’eau stocké jadis à la citerne. Une gouttière de trop plein installée entre la tour des cigognes et la ljud tour Rebate permettait l’évacuation des excès d’eau à l’extérieur de la citerne. Le sol est pavé de longues briques rouges cuites liées au plomb pour empêcher les déversements d’eau. Ces briques saint légèrement inclinées vers le milieu. Des escaliers permettent d’accéder à la terrasse via une porte aujourd’hui fermée. La citerne par son style architectural distinctif a suscité l’admiration des grands cinéastes et artistes du monde. Elle fut utilisée dans le tournage de plusieurs 32 films comme Othello du réalisateur américain Orson Welles, Palmes d’Or à Cannes en 1952

MOSQUÉE DE LA CITÉ PORTUGAISE

La grande mosquée de Mazagan (Al Masjid al ‘Atiq actuellement) a été édifiée sur ordre du sultan alaouite Abderrahman Ben Hicham (1859-1822) lors des travaux de restauration et de réhabilitation de la forteresse portugaise menés dans les années vingt du 19ème siècle.

 

Le roi ordonna la création d’une mosquée à Mazagan pour encourager les marocains musulmans à s’y installer et à y vivre.

 

Cette mosquée est située sur la place centrale de la forteresse portugaise (Praça Terreiro), non loin de l’église « Notre-Dame de l’Assomption ». La mosquée se caractérise par son minaret de forme pentagonale installé à la tour de Rebate une des quatre tours de la première citadelle portugaise.

 

Cette tour de guet la plus haute de toutes les autres, était surmontée d’une colonne ronde pour surveiller et signaler toute attaque.

 

La tour de Rebate a été transformée en minaret de la mosquée après 1880, sous le règne du sultan alaouite Moulay Hassan 1er (1894-1873). Grâce à sa hauteur, le nouveau minaret, permettait aux gens d’entendre plus fort l’appel à la prière (Adhan). Cette tour a été reliée à la mosquée par un petit pont surmonté d’une petite chambre. Le minaret ancien à quatre facettes se trouve toujours à côté de la mosquée sur la façade donnant sur la rue.

 

Depuis la citadelle portugaise, pour rejoindre le marché central nous traversons le souk hebdomadaire, un grand marché qui s’installe dans les rues environnantes où l’on propose fruits & légumes, vêtements, articles de cuisine. L’ambiance est joyeuse et bruyante comme dans tous les marchés où chacun tente de vendre sa camelote ! Plus loin, un aiguiseur de couteaux utilise une meule à pieds en pleine rue…

 

MARCHE CENTRAL

De retour en ville nous marchons vers le marché central, coincé entre l’avenue Hassan II et l’avenue Mohammed Errafi.

 

Il se trouve dans un bâtiment de deux étages datant du protectorat français qui a peut-être connu des jours meilleurs. Le marché est une expérience mémorable pour les non-initiés, avec des étals de poisson, de viande, de fruits et de légumes et des produits que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

 

Il y a de petits restaurants liés aux étals, ce qui vous permet de choisir le poisson que vous souhaitez pour votre repas.

DEAUVILLE PLAGE

A l’extérieur de la ville la plage municipale d’El Jadida s’étend du port à l’ouest jusqu’à l’hippodrome à l’est, et porte le nom de la station balnéaire chic de Normandie : Deauville plage

Le nom est approprié, car tout comme à Deauville, cette plage est absolument immense lorsque la marée descend et qu’elle est baignée par des vagues basses et roulantes.

 

Que vous ayez envie de vous baigner si près du port est une autre question, mais cette immense étendue de sable en pente douce vaut le coup d’œil. Des promenades à dos de chameau et de cheval sont proposées et vous trouverez un petit parc de jeux pour enfants juste à côté du rivage.

 

Il y a aussi une promenade qui fait le tour de la baie et la plupart des cafés sont situés à l’extrémité ouest.

PORT DE PÊCHE

Le port de pêche à côté de la ville est un lieu d’affaires, et ce que vous obtiendrez ici est un goût grenu et non filtré de la vie professionnelle dans une ville marocaine.

Et comme dans tout port, les choses commencent bien avant l’aube, lorsque les acheteurs, armés de bassines, de sacs en plastique et de paniers, viennent marchander le poisson fraîchement débarqué des chalutiers.

Dans l’agitation du marché aux poissons du front de mer, vous pouvez voir les pêcheurs et les acheteurs débattre bruyamment du prix des sardines, des maquereaux, des merlans et des poissons de haute mer.

 

 

Si vous êtes un lève-tard, il y a de l’activité au port tout au long de la journée, car de nouveaux chalutiers accostent tout au long de la journée, approvisionnant les restaurants, souks et supermarchés de la ville.

VIDEO COMPLETE SUR EL JADIDA

 

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