FARO

Pour la veille de notre retour en France pour quelques jours, nous décidons de visiter Faro et sa vieille ville.

LES LIENS VERS LES PHOTOS DE FARO ET DE SA REGION

J 278- OBSERVATION DES DAUPHINS EN ALGARVE

J-278 Ile déserte 

J-278ILHA DA CULATRA

J 280 LA MARINA D’OLHAO

j 279 – VISITE DE FARO ET DE SA VIEILLE VILLE

J 309 RETOUR A FARO – QUARTEIRA

J 310 – ALBUFEIRA ALGARVE PORTUGAL

J 311 – PROMENADE BUCOLIQUE A ALTE ALGARVE

 

Capitale de l’algarve, Faro se distingue par son joli centre historique lové derrière ses murailles et son caractère bien plus portugais que ses confrères du littoral. La ville et ses environs comportent un nombre impressionnant de sites touristiques et une grande diversité d’activités aussi agréables les unes que les autres

C’est durant la période romaine que cette région se développa et acquit une certaine notoriété. Alors connue sous le nom de Civitas Ossobonensis ses limites s’étendaient jusqu’à l’actuelle ville de Tavira, et comprenait diverses « villae » avec des activités spécifiques industrielles, rurales et maritimes. Ce passé historique est confirmé par les trouvailles des fouilles archéologiques de la ville que l’on peut voir au Musée Archéologique Infant D. Henrique, et par les ruines de Milreu, situées aux alentours de Faro.

Conquise par les Maures en 713 de notre ère, Faro, alors connue sous le nom d’Ossónoba, fit partie du califat de Cordoue puis de la Taïfa de Séville,

Au IXè siècle, elle devient Santa Maria Ibn Harun, prenant le nom de la famille arabe qui gouvernait ces terres. Le toponyme donnera origine, à l’actuel Faro. Durant la domination musulmane la pratique du culte chrétien fut autorisée, ce qui explique la permanence de « Santa Maria » dans le nom. Au-delà des vestiges archéologiques de cette période, la Porte Arabe (intégrée à la Voûte de la Ville) nous rappelle l’une des entrées au centre ceint de murailles, appelé ‘Vila-Adentro’.

‘Vila-Adentro’ sera définitivement conquise par les chrétiens en 1249, pendant le règne de D. Afonso III. La Sé Cathédrale est alors construite à l’emplacement de l’ancienne Mosquée et les murailles sont renforcées, symboles d’une nouvelle domination.

Au XVIè siècle, Faro devient un important pôle commercial de l’Algarve, et conserve cette fonction durant les siècles qui suivirent. En 1540 la ville fut élevée au rang de siège de l’Evêché, qui jusque-là était Silves.

Un majeure partie des monuments religieux de Faro datent de cette époque, la richesse économique étant visible dans l’Eglise de la Misericórdia et dans les couvents de São Francisco, de Nossa Senhora da Assunção (adaptée en Musée Archéologique Infant D. Henrique), de Santiago Maior et de Santo António dos Capuchos.

Durement touchée par la flotte britannique au XVIᵉ siècle, et par deux grands tremblements de terre, dont celui de 1755 dévastant toute la ville, Faro propose un savoureux mélange de styles architecturaux.

Au XIXè siècle, Faro fut administrativement réorganisée avec la centralisation des pouvoirs régionaux et devint l’une des plus importantes villes du Algarve. La noblesse et la bourgeoisie y firent construire leurs maisons semblables à des palais et les familles les plus riches possèdent une maison secondaire dans les environs, parmi lesquels s’illustre l’impressionnant Palais de Estói.

On y découvre une cathédrale gothique, érigée au XIIIe siècle, un palais épiscopal, de jolies petites rues pavées, mais aussi l’emblématique porte Arco da Vila, arche monumentale d’architecture néoclassique, au cœur de l’ancienne muraille maure.

Mais le monument le plus célèbre et le plus étonnant de Faro est certainement la Capela dos Ossos, la fameuse chapelle des os, édifice d’ambiance macabre, où sont exposés les os de plus de 1 000 moines. Reprenez votre souffle en parcourant le paisible Jardim Manuel Bivar où vous pouvez vous attabler sur la terrasse d’un petit café.

Hors de la muraille, c’est un autre centre-ville animé aux rues piétonnes commerçantes, avec de superbes places et une multitude de bars et de restaurants pour tous les goûts et toutes les bourses. Il faut visiter le musée municipal, installé dans un couvent du XVIe siècle, riche d’objets préhistoriques et médiévaux, ainsi que des œuvres d’art religieux. Faro c’est aussi une ville côtière avec un port de pêche et un port de plaisance.

Aux alentours de la ville, il est aussi important de rappeler la beauté du Parc Naturel de Ria Formosa que nous avons visité en partie hier et donc vous avez trouvé ci-dessus quelques explications

Commençons notre journée de visite de la ville par le marché central

MERCADO MUNICIPAL DE FARO

Le marché municipal de Faro se déroule tous les matins jusqu’à 14h, dans un bâtiment blanc de belle allure, dont le rez-de-chaussée est occupé par la célèbre enseigne commerciale française AUCHAN. À l’intérieur, les magasins traditionnels avancent leurs étals et proposent des fruits, légumes, céréales, viandes, poissons, pains ainsi que des fleurs.

L’après-midi, le calme revient et quelques magasins font office de centre commercial. C’est un lieu de rendez-vous où vous pourrez facilement rencontrer des habitants de Faro de tous les âges.

Nous poursuivons notre visite en direction de la Capella dos Ossos,

ÉGLISE DO CARMO-CAPELLA DOS OSSOS

Cette église éblouissante est à elle seule une bonne raison de visiter Faro.

Chef-d’œuvre baroque achevé en 1719 sous João V, c’est avec l’or venu du Brésil que fut payée sa rénovation post-tremblement de terre. À l’intérieur, de nombreux chérubins dorés vous attendent.

Symbole de la capitale elle cache une étonnante chapelle (située à l’arrière de l’église) dont les murs intérieurs sont recouverts de crânes et d’os humains : c’est la Capella dos Ossos.

Outre les ossements intégrés dans les murs, vous observerez également les sépultures au sol. Ne manquez pas non plus de contempler le retable de l’église, avec sa légion d’anges qui se regardent les uns et les autres. Sans oublier les beaux azulejos.

CONVENTO DE SANTO ANTONIO DOS CAPUCHOS

La façade très simple du Couvent de Saint-Antoine des Capucins, datant du début du XVIIᵉ siècle, cache des autels aux sculptures en bois doré, des azulejos historiés et un harmonieux cloître.

À partir de 1834, il fit office de caserne et de prison, puis fut utilisé dès 1914 comme musée archéologique avant de reprendre sa fonction religieuse en 1973.

IGREJA DE SAO PEDRO

Cette église, sobre d’apparence en extérieur, se révèle richement décorée d’azulejos polychromes.

La chapelle du Très-St-Sacrement présente quant à elle de superbes boiseries dorées.

MARINA DE FARO

La marina de Faro permet d’admirer les yachts tout en faisant une pause pour se rafraîchir dans l’un des cafés au bord de l’eau. C’est là que se trouve la jetée de Porta Nova, d’où les bateaux partent pour les excursions vers le parc naturel de Ria Formosa.

IGREJA DE SAO FRANCISCO

L’église du monastère saint François, dont la construction débuta en 1679, fut agrandie aux XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles. Elle possède une façade d’un blanc éblouissant, alors que son intérieur baroque marie magnifiques boiseries et azulejos peints à la main. On peut y voir la vie de saint François représentée sur son impressionnant plafond à voûte en berceau.

JARDIM MANUEL BIVAR

C’est un des endroits les plus anciens et emblématiques de la ville, puisque c’était déjà une place au début de l’occupation chrétienne.

Le Jardin Manuel Bivar est considéré comme le centre de la ville, un espace entouré de bâtiments importants, comme l’hôpital et l’église de Misericórdia, présents avant le XVIIᵉ siècle.

Les bâtiments de la douane et du gouvernement civil les ont rejoints lors du XVIIᵉ et XIXᵉ siècles. Vous pouvez notamment y admirer la superbe façade de la banque du Portugal.

Le jardin fut implanté quant à lui à la fin du XIXᵉ siècle, et s’appelait à ses débuts le Jardim do Bacalhau (jardin de la morue) en raison de sa forme. En été, s’y tiennent foires et manifestations culturelles.

IGREJA DA MISERICORDIA

L’église de la Miséricorde date quant à elle du XVIᵉ siècle et fait face à l’Arco da Vila. Cette charmante église fut érigée dans le style gothique tardif portugais, dit style manuélin.

Le terrible tremblement de terre de 1755 lui causa tant de dégradations qu’aujourd’hui son style est presque uniquement baroque.

VILA ADENTRO – LA VIEILLE VILLE

La Vila-Adentro est le secteur intra-muros, et comprend bien des points d’intérêts.

L’Arco de Repouso, ou porte du repos, permet de pénétrer ou quitter la Cidade Velha. Certaines des sections les plus anciennes des murs, améliorations apportées par Afonso III aux défenses mauresques, se trouvent autour de cette porte.

Le Museu Municipal de Faro, ou musée d’histoire locale de la ville, se trouve dans le couvent Renaissance de Nossa Senhora da Assunção, dans l’ancien quartier juif. Vous pourrez y admirer les Chemins de l’Algarve romain, des pierres monumentales posées au temps de l’Empire romain, la Mosaïque de l’océan du IIIᵉ siècle, des objets islamiques domestiques du IXᵉ au XIIIᵉ siècle.

On y entre également par l’Arco da Vila, une porte d’entrée néo classique datant de 1812 à l’extrémité sud du port de plaisance.

Depuis la tour le surplombant, accessible depuis l’office du tourisme, ne manquez pas d’admirer le point de vue ainsi que les cigognes qui y nidifient.

On se perd dans les petites ruelles hors du temps pour arriver à un moment donné au Largo da Sé, où la cathédrale de Faro trône depuis des siècles au milieu d’orangers.

CATHÉDRALE DE FARO

Construite selon le style gothique en 1249, la cathédrale de Faro a succédé à une mosquée musulmane, elle-même bâtie sur un temple romain. Il reste de ses origines quelques vestiges notables, comme la tour et le grand portail ogival. Les deux chapelles latérales du transept, surmontées de voûtes à croisée d’ogives, également de style gothique, datent du XVe s. Pillée et incendiée en 1596, elle fut de nombreuses fois réaménagée.

A voir, les azulejos de la fin du XVIIe siècle qui ornent la Capela de Nossa Senhora do Rosário et le tombeau du chevalier Rui Valente. Reconstruite en 1690 par D Simao da Gama, ce retable baroque  contient des azulejos des années 1700 attribués aux ateliers de Lisbonne et représentant la fuite en Egypte et aussi la perte et rencontre de Jésus au temple. Les anges lampadaires noirs rappellent la Confrérie de Notre-Dame du rosaire du peuple noir qui existait déjà en 1554

Il faut remarquer également d’autres chapelles comme la chapelle gothique consacrée à Nossa Senhora da Conceicao. Image du 15^ème siècle probablement assimilable à un ancien Santa Maria, titulaire de l’église primitive

La chapelle du Saint Sacrement, quant à elle, fut construite à partir de 1673. Les images de 4 évangélistes, à droite Saint Marc avec son lion, Saint Matthieu avec un ange tenant son encrier et à gauche Saint Jean avec un aigle et Saint Luc avec un taureau et des anges adorateurs.

La Chapelle des Reliques ou de Saint François de Paule a été fondée par l’évêque de Faro, D Antonio Pereira da Silva. Sur le côté gauche se trouve le mausolée destiné à sa tombe. Images et azulejos du XVIIIè siècle représentant des scènes de la vie du Saint Patron. Les niches étaient destinées à recevoir les reliquaires

La chapelle de Notre Dame des plaisirs comporte une pièce unique de sculpture baroque en Algarve. En plus des sculptures elle comprend de la peinture, du marbre incrusté et du stuc doré. L’image de la vierge  à l’enfant date du XVIIe siècle

La Sé Catedral de Faro, achevée en 1251, fut très endommagée par le tremblement de terre de 1755. Elle présente aujourd’hui un mélange de caractéristiques architecturales de la Renaissance, du gothique et du baroque.

Montons sur la tour pour jouir de la splendide vue sur la Ria Formosa et la ville fortifiée.

Le seul vestige gothique qui a subsisté est le clocher. Vue panoramique sur Faro depuis la terrasse du clocher. Derrière, l’ancienne mairie et le palais épiscopal complètent l’image d’ensemble du centre historique.

Au bout du Largo da Sé, la Porta Nova relie la Cidade Velha au front de mer, d’où partent des bateaux proposant balades et visites de la Ria Formosa.

Le château de Faro est aujourd’hui connu sous le nom de Fábrica da Cerveja, car il fut transformé au XXᵉ siècle en usine d’alcool. Il est situé en face de la place de São Francisco, et ses vestiges sont intégrés dans les murailles de Faro.

 

Le château a été construit sur la citadelle musulmane, à partir de 1249, après la reconquête de la péninsule ibérique. Ses défenses ont été lourdement abimées en 1596, lorsque, la flotte anglaise incendia la ville en revenant de l’expédition de Cadix.

PALACETE BELMARCO

Le Palais Belmarço est un des plus beaux bâtiments de Faro. À l’origine résidence du riche marchand Manuel de Jesus Belmarço, édifiée en 1912 par Manuel Joaquim Norte Júnior, l’architecte en vue de l’époque, il abrite de nos jours des services administratifs de la ville.

On peut y admirer de nombreux motifs de l’Art nouveau de l’époque : la tour crête et ses balcons en fer forgé, les éléments décoratifs en pierre sculptée, la tête de femme sphinx en calcaire flanquant la porte et les deux panneaux de carreaux représentant monuments et paysages portugais tels la Tour de Belém ou le Palais de Pena.

 

OLHAO

Dernier jour de la saison : le vol est à 21h30, ce qui nous laisse pas mal de temps avant d’arriver à l’aéroport. D’autant que nous devons quitter le logement avant midi

Alors matinée consacrée à l’entretien de la voiture, au rangement des coffres de toit et à préparer les valises pour le soir

Pour déjeuner, direction la marina, très moderne et très agréable d’Olhao ! voir en bas de page le lien vers le blog sur la gastronomie portugaise

Village de pêcheur très fréquenté, le village possède une ambiance totalement différente de celle de Faro. Il y a un grand port de pêche et sa ligne côtière consiste en une multitude de bâtiments traditionnels derrière lesquels se trouve un labyrinthe de vielles maisons de pêcheurs. La visite du parc naturel est possible depuis le port. Ne pas rater le marché aux poissons s’inspirant du style maure

ESTOI

Après le déjeuner nous prenons la direction d’Estoi une charmante et tranquille bourgade à 10 km au nord, une étape obligée après avoir visité Faro et Olhao. Elle abrite le Palácio de Estói, un palais de style rococo du XIXᵉ siècle parmi les plus beaux d’Algarve.

Pour les photos suivez ce lien : j 280 LE VILLAGE D’ESTOI ALGARVE

PALAIS DU VISCONDE D’ESTOI

Datant du XVIIIe siècle, ce splendide petit palais, à quelques kilomètres de Faro, évoque une minuscule réplique du palais de Queluz, près de Lisbonne.

Le splendide rose du Palais d’Estoi contraste merveilleusement avec ses magnifiques jardins. Aujourd’hui hôtel de luxe, tout le monde est cependant autorisé à une visite libre

Ses jardins magnifiques sont une invitation à la rêverie : statues voluptueuses, panneaux d’azulejos splendides, bassins, colonnes romaines.

IGREJA MATRIZ DE ESTOI

L’Igreja Matriz de Estoi de style néo-classique, en grande partie restaurée après 1755, vaut le détour pour une bonne raison. Ses autels sont bâtis en bois provenant d’anciens bateaux et l’un d’eux est même surmonté par du matériel agricole. Vraiment surprenant !

RUINES DE MILREU

A Estoi également, nous découvrons certains des vestiges romains les mieux préservés de la région.

La villa romaine comprenait un large temple et des thermes.

Ces ruines romaines sont surtout connues pour la piscine aux mosaïques de poissons, parfaitement conservée, figurant dans un des bassins des thermes.

Mais la structure complexe de cette ancienne résidence seigneuriale du temps de l’Empire romain (IIe siècle après J.-C.) vaut aussi le détour pour son histoire postérieure. Elle a en effet servi aux premiers chrétiens de la région comme église, puis en tant que mosquée à l’époque musulmane. Vous observerez la structure de la résidence en ruine encore visible au sol ainsi que sa tour qui sort du décor.

 

DE FARO A LA FRONTIERE ESPAGNOLE

Depuis l’Espagne nous traversons la rivière Guadiana sur le pont éponyme et longeons la réserve naturelle do Sapal de Castro, une vaste étendue similaire aux marias et salines traversées précédemment.

La frontière nous fait gagner une heure : ici au Portugal il est une heure de moins que partout ailleurs en Europe et en tout cas qu’en France et en Espagne. Alors nous décidons un premier arrêt en algarve dans la ville frontalière de Vila Real de Santo Antonio

Pour les photos de cette journée suivez le lien :  J 277 PREMIERS PAS EN ALGARVE PORTUGAL

VILA REAL DE SANTO ANTONIO

Cette ville frontalière est un peu oubliée depuis que l’Andalousie et l’Algarve sont reliées par autoroute, mais elle est prisée des Espagnols qui viennent y faire du shopping. Et nous n’y avons pas coupé…La première boutique officielle de football était bien ouverte…

Vila Real est une porte d’accès pour ceux qui voudront remonter le fleuve Guadiana jusqu’à Alcoutim, ou le traverser pour rejoindre l’Espagne.

La ville doit son architecture au marquis de Pombal, qui la reconstruisit en 1776 selon le même plan en damier que la Baixa à Lisbonne. Elle aurait été bâtie à cet endroit pour impressionner le voisin espagnol en se voulant la vitrine du succès du Portugal de l’époque des grandes découvertes.

Les flocages terminés, et après la dégustation des « pastels de Nata » (voir en bas de page le lien vers la cuisine portugaise), nous reprenons la route pour aller à la découverte d’un petit village oublié

CACELA VELHA

Cacela Velha fait partie des petits secrets qu’il ne faut pas omettre dans son itinéraire.

Ce n’est pas un hasard si les gens d’ici ont nommé ce village miniature « la relique du Sotavento ».

L’endroit présente des signes d’occupation et d’activités piscicoles de longue date. Les investigations archéologiques ont révélées une importante “cité” romaine, un quartier résidentiel almohade (XIIe et XIIIe siècles), visible sur le site de Poço Antigo près de la rivière de Cacela, et une nécropole chrétienne du XIVe siècle. En 1283, le roi Dinis remit la Lettre de For au village, ce qui prouve son importance économique et sociale médiévale. Le centre historique de la ville intègre la Forteresse, l’Église Matrice et une citerne almohade.

Bâti autour des ruines d’une forteresse médiévale, on y admire une vue splendide sur la côte sauvage de la Ria Formosa.

Ne pas manquer sa petite église qui surplombe l’océan, d’où l’on peut assister à de somptueux couchers de soleil, la forteresse du XVIIIe siècle, et enfin le hameau voisin de Fabrica.

Sa plage, réputée dans la communauté LGBTQ, est accessible à pied à marée basse, et lorsque l’eau monte, les pêcheurs viennent vous chercher à l’arrêt-bateau. Actuellement, la localité mérite une visite car c’est un magnifique mirador sur la mer et sur les îles du Parc Naturel Ria Formosa, qui se développe parallèlement à la côte.

Près de Cacela, sur le site de l’Usine, des petits bateaux de pêcheurs assurent la liaison avec les îles, où vous pourrez apprécier les vastes plages tranquilles de sable blanc.

IGREJA DE NOSSA SENHORA DA ENCARNAÇÃO

Ce que l’on aperçoit tout d’abord aux côtés des fortifications c’est cette petite église blanche nichée sur le promontoire de ce charmant village

Elle s’anime tout particulièrement lors du festival Noites da Moura Encantada célébrant l’héritage maure. Elle a été construite au XIIe siècle mais n’a conservé de cette époque que le petit portail gothique. Les autres transformations remontent aux XVIe et XVIIIe siècles et lui confèrent une influence de style Renaissance. De là, on peut admirer une très belle vue sur la Praia da Fabrica et la lagune en contrebas qui marque le début des îles du Parc Naturel Ria Formosa

PRAIA DA CACELA VELHA

Cette immense plage est réputée pour sa beauté et ses eaux chaudes et calmes en été. De là, on observe une vue magnifique sur les paysages alentour, l’île de Tavira, la baie de Monte Gordo, l’église et la forteresse de Cacela Velha. A marée basse on peut la rejoindre à pied mais à marée haute il faudra nager ou demander aux pêcheurs du coin qui proposent un trajet en barque jusqu’à Praia da Fabrica, qui est tout aussi charmante. Praia de Cacela Velha est fréquentée entre autres par les amateurs de naturisme, ainsi que par la communauté LGBT.

 

SANTA LUZIA

Un peu plus loin sur la côte se trouve Santa Luzia, un petit village de pêcheurs avec une légion de bons restaurants, tous installés le long de la rue principale qui fait face au marais et à l’île de Tavira (l’avenue Duarte Pacheco).

Ici la pêche au polvo, le poulpe, se fait par immersion de pots en terre sur lesquels est gravé le numéro du propriétaire. Comme les fonds sont sableux, les pots permettent aux poulpes de se protéger pour mieux chasser. Ils s’y figent avant de se faire pêcher.

Nous ne manquons pas d’y faire un arrêt déjeuner pour déguster ces poulpes qui peuvent être cuisiner de différentes manières (Ne manquez pas notre article sur la gastronomie portugaise dont le lien est en bas de page)

Autre signe particulier, les maisons de ce village sont souvent décorées de magnifiques azulejos

ALBUFEIRA

Albufeira est la station balnéaire par excellence et aussi la ville la plus fréquentée d’Algarve. En été, sa population triple, voire quadruple. Mais ce qui est étonnant c’est qu’en cette période hors vacances scolaires nous ayons l’impression aussi d’être en été

Nous sommes ébahis par la surface commerciale consacrée au tourisme et ce dans tous les quartiers de la ville , plus particulièrement en bord des plages mais l’étalement de celles-ci est vraiment impressionnant

Déjà en arrivant pour atteindre la Praia da Oura, nous traversons The Strip, une longue rue bordée de restaurants, de night club, des bars happy hours, avec de grandes télévisions extérieures diffusant les matchs de foot essentiellement la Premier League anglaise. Il faut dire que, en 2020,  il y a pas moins de 23000 résidents anglais dans cette région ! (contre 9600 à Lisbonne !)

Le soir, même en semaine et hors saison, l’ambiance est digne des grands villes américaines : tous les bars sont ouverts et proposent profusion de cocktail, de bières, de télévisions aux matchs animés : et les touristes sont au rendez-vous créant une ambiance assez incroyable que même les meilleures adresses de la méditerranée ne saurait rivaliser en plein été !

Il faut remonter à l’époque des Romains pour retrouver les traces de la fondation d’Albufeira. Très rapidement, elle a développé une économie liée à la pêche.

Mais comme dans le reste de l’Algarve, elle n’a pas pu résister à l’invasion des Maures au VIIIe siècle qui changèrent son nom Batlum en Al-Buhera.

La muraille qui protège la ville date d’ailleurs de cette époque. La troisième période significative de son développement intervint à partir du XVIe siècle, au début du cycle des grandes découvertes maritimes.

PRAIA DA OURA

Dans le quartier oriental d’Albufeira, dans le prolongement de The Strip, la plage de Oura est  facile d’accès et on peut même longer la côte à pied par les falaises. un grand parking a été aménagé à proximité

En été, évidemment c’est bondé.

 

Déjà à cette période les quelques restaurants affichent quasiment complet.

 

Et la plage est déjà bien remplie. 

Elle offre cependant d’excellentes conditions pour les familles avec enfants : une mer calme, un restaurant et la possibilité de louer des parasols. 

Pour rejoindre la vieille ville il faudra néanmoins reprendre la voiture et s’y garer n’est pas simple.

ÉGLISE S. SEBASTIÃO ET MUSÉE D’ART SACRÉ

Cette belle église abrita la chapelle Saint-Sébastien, dont les premières pierres furent posées au début du XVIIIe siècle.

Les observateurs trouveront la confirmation à hauteur de la base de l’arc, la date « 17-40 » y est gravée.

La confrérie était connue pour avoir une large influence religieuse sur la vie de ses contemporains.

La sacristie, loin de son dessein initial qui était de servir d’espace pour ranger vases sacrés et habits sacerdotaux, abrite un petit musée d’Art sacré.

PRAIA DOS PESCADORES

Quand on évoque Albufeira, on pense automatiquement à la plage, et c’est légitime puisque c’est un haut lieu du tourisme depuis les années 60.

 

Dans la municipalité, elles sont nombreuses et s’alignent sur 20 km.

 

Au centre-ville, la Praia dos Pescadores (la « plage des pêcheurs ») qu’on appelle également la Praia dos Barcos (« des bateaux ») est la plus typique : on aura encore des chances de voir les pêcheurs dénouer leurs filets devant leurs barques colorées.

Il faut consacrer du temps dans ce quartier de la ville, lui aussi très animé. De nombreux bars, restaurants, commerces, répartis sur différentes rues, ouvrant même parfois sur deux espaces différents, avec là encore de nombreux écrans diffusant les matchs de la ligue anglaise

Vous y trouverez en extérieur, un escalator qui vous mènera à un joli point de vue sur la plage

PRAIA DA GALÉ

Non loin de la ville d’Albufeira la Praia da Galé est une immense place de sable et de roches érodées.

Bien qu’il y ait de nombreux restaurants et infrastructures à proximité, la plage conserve toujours des airs un peu sauvages.

 

Elle présente le double avantage d’avoir une partie sablonneuse plate, et de l’autre côté des rochers érodés par le temps.

 

Ceux-ci sont parfaitement adaptés pour admirer les ciels flamboyants à l’heure du coucher du soleil. Côté pratique, on y trouve des parasols à louer, un rooftop, un parking et une surveillance en saison : mais c’est surtout l’immensité de cette plage qui parait attractive en été !

PRAIA DE SÃO RAFAEL

Enfin probablement la plus belle des plages d’Albufeira….Quelle belle plage !

Les eaux cristallines et l’étendue de sable fin parsemé de pourpier jouxtent les formations rocheuses façonnées par les éléments et font de cette crique l’une des plus recherchées d’Albufeira

 Des noms évocateurs ont été donnés à certaines de ces drôles de roches, comme Ninho das Andorinhas (nid d’hirondelle) ou Ponte Pequena (petit pont).

Possibilité ici de faire du snorkeling, malheureusement la vivacité de l’eau rend l’exploration un peu trouble et avouons que la fraicheur de l’eau ne pousse pas à aller trop loin..

Une autre plage magnifique se situe au sud d’Albufeira, en direction de Vilamoura, à mi chemin :

PRAIA DA FALESIA

La plage est immense, insérée dans une étendue continue de sable de près de 6 km de long, flanquée d’une ligne de hautes falaises aux tons forts, tantôt rouges, tantôt blanchâtres, créant des jeux de couleurs contrastés avec les taches vertes des pins parasols au-dessus.

Dans la partie ouest, la falaise est haute mais très douce, taillée dans du sable et de l’argile, où la pluie n’a aucun mal à créer un relief sinueux, avec de profonds ravins. A l’est, la falaise s’abaisse lentement, restant intensément sculptée. C’est l’érosion de cette roche qui alimente le sable, fournissant du sable à la plage.

Il est ainsi possible d’observer au pied de ces falaises de petits cônes de sable, où sont fixées les plantes typiques des dunes : narcisse des sables, chou marin, giroflier des sables, trèfle de Crète et chardon des mers. Ces espèces colorées se mêlent à la végétation typique des falaises, d’une couleur plus monotone, ici principalement composée de salines.

La plage a des sections calmes, il suffit de marcher un peu.

Toujours en direction de Vilamoura, la Praia de Pco Velho,

PRAIA DO POCO VELHO

La plage Praia do Poço Velho a une très longue étendue de sable, intégrée à Praia da Falésia .

La falaise aux tons boueux domine le paysage environnant.

 

C’est une plage un peu éloignée et, par conséquent, elle est rarement surpeuplée.

 

Un endroit idéal donc pour passer une journée plus calme et échapper à l’agitation de l’été en Algarve.

 

L’accès se fait par un escalier sur la falaise, soutenu par une structure en bois destinée à protéger la falaise de l’érosion par le piétinement des touristes.

VILAMOURA

C’est l’un des quartiers les plus connus et les plus branchés de l’Algarve. On y trouve DJs, golfeurs et sportifs attablés dans l’un des restaurants ou bars de sa marina…

 

En plein développement touristiques certains plus luxueux que d’autres, Praia de Vilamoura est également connue pour sa marina et les yachts de luxe qui y sont amarrés.

 

La plage est vaste, propre et plate, avec plusieurs concessions, et une mer aux eaux calmes et claires.

ALTE

Sortons de la vie trépidante de bord de plage et profitons de l’air sain loin de la côte !

 

Alte est un village bucolique entouré de collines à une vingtaine de kilomètres de la côte considéré comme l’un des plus typiques de la région avec ses cheminées traditionnelles et ses maisons blanchies à la chaux.

La rivière Alte faisait tourner autrefois les roues des neuf moulins du village. De nos jours, seul celui de Aboboda est visible.

Célèbre pour être le berceau du poète Cândido Guerreiro, le village porte en ses murs le souvenir du dramaturge portugais et de ses poèmes les plus emblématiques.

Avant d’arriver au centre du village nous bifurquons à droite pour rejoindre la rivière Alte et ses deux fontaines

FONTE PEQUENA ET FONTE GRANDE

Ici ont été aménagés des espaces de détente dans un cadre verdoyant.

 

Deux fontaines ponctuent la balade où nature et poésie sont à l’honneur : à la Fonte Pequena (petite), vous lirez des poèmes de Cândido Guerreiro.

 

Fonte Grande dispose d’un amphithéâtre où sont organisés des spectacles.

 

 

Autrefois utilisées par les lavandières, ces fontaines sont un cadre parfait pour un pique-nique en famille tout en profitant d’une atmosphère paisible.

CASCADE QUEDA DO VIGARIO

 

En garant le véhicule derrière le cimetière d’Alte, nous avons le choix soit de descendre par un chemin assez pentu, soit par des escaliers aménagés pour rejoindre la cascade, soit 172 marches !

 

La Cascade do Vigario se trouve elle aussi sur la rivière Alte.

 

Mais cette jolie chute d’eau qui naît sur la Quinta do Freixo et se terminait 24 m plus bas par un joli lac naturel est asséchée depuis plusieurs années…

 

 

 

 

 

QUARTEIRA

 

Voilà une destination familiale estivale parmi les plus prisées d’Algarve

Rien d’extraordinaire toutefois, si ce n’est une magnifique plage dorée et sa position géographique

 

PODCAST ET VIDEOS

AYAMONTE

PODCAST ARRIVEE EN ALGARVE

PODCAST OBSERVATION DES DAUPHINS

PODCAST ALBUFEIRA

PODCAST ALTE

PODCAST UN PLAT UN JOUR LA GIHINJA

PODCAST SOIREE ANIMEE A ALBUFEIRA

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