MARRAKECH « La Ville Rouge » – MAROC

MARRAKECH la ” ville rouge “ ne doit pas son surnom au pur hasard, mais tout simplement à la couleur de ses remparts. Ces derniers sont composés de chaux et de terre dont la teinte rouge est sublimée par la lumière du soleil couchant
MARRAKECH…! Arnakesh vous dirons les marocains ! Bien loin aujourd’hui en vérité de ce qui faisait sa …mauvaise réputation. Le sentiment de sécurité y est aujourd’hui partout présent et l’on s’y sent bien, autant dans les ruelles étroites de la médina et des souks que dans les quartiers modernes de Guéliz.
Car MARRAKECH a tout pour séduire : les amateurs d’architecture tout d’abord avec des monuments majestueux qui mettent en valeur le travail délicat des artisans locaux, les amateurs de babioles qui pourront chiner à tout va au travers du labyrinthe de la médina, les amateurs gastronomiques tant la variété et la qualité des plats proposés invitent à passer du temps à table, que les amateurs de trek et autres attractions sportives qui seront séduits par la multitude des offres que propose l’Atlas, jusqu’à la possibilité de skier à l’Oukemaïden en hiver !
Côté logement, vous trouverez de tout et pour toutes les bourses mais évidemment nous vous conseillons notre Riad de cœur « La Porte de la Medina » qui vous offre de nombreux avantages :

– Le Confort d’un riad doté de 3 chambres climatisées (climatisation réversible ! bien pratique en hiver ) équipées chacune de leur salle de bain privatives, d’une terrasse ensoleillée avec barbecue et tajine traditionnel, avec télévision réceptionnant toutes les chaines françaises, et WIFI . A noter que l’eau chaude est solaire comme partout ici à Marrakech, mais nous avons installé un circuit électrique qui permet de chauffer l’eau lorsque le temps est moins ensoleillé !
– Situé dans un complexe entièrement sécurisé 24h/24, avec place de parking, 3 piscines, terrain de football et de tennis, commerces de proximité, salon de coiffure, agent de voyage, distributeur de billets, restaurants, location de voiture,…
– A distance à pieds de la médina : vous traversez juste la route des remparts et vous êtes déjà arrivé au marché aux peaux. Une centaine de mètres plus loin vous pénétrez dans la médina au niveau du souk des teinturiers !
– Facilement accessible depuis l’aéroport en évitant les embouteillages du centre ville moderne, et donc permettant ainsi aussi de sortir aisément en voiture de Marrakech pour rejoindre l’Atlas, la route d’Essaouira, de Casa ou encore de Fès en une dizaine de minutes tout au plus…
Alors, une fois logé et installé, quel programme pour la visite de Marrakech et de ses environs ? Nous allons vous détailler ci dessous votre programme possible de visite en quelques chapitres :
– La médina, les souks et la place Jemaa El Fna
– Les incontournables de MARRAKECH, à faire éventuellement en calèche
– La Palmeraie
– Les environs de MARRAKECH: La vallée de l’Ourika, l’Oukemaïden, les cascades d’Ouzoud, les chèvres dans les arganiers, Le Tizi N’test et le Tizi N’Tchika, .
LIENS VERS LES PHOTOS
J 203 MARRAKECH LA VILLE ROUGE – SA MEDINA PARTIE I
LA MEDINA ET LE QUARTIER DES TANNEURS – MARRAKECH
j204 – LA FABULEUSE AMBIANCE DE LA PLACE JEMAA EL FNA MEDINA DE MARRAKECH
J206 – LA MEDINA DE MARRAKECH ET LES SOUKS AUTOUR DE JEMAA EL FNA
J212 – SEANCE COIFFURE – AL QARIAH – MARRAKECH
J214 – LE QUARTIER DU MELLAH MARRAKECH MAROC
J215 – LES TOMBEAUX SAADIENS – MARRAKECH MAROC
J 215 – LES JARDINS DE LA MENARA – MARRAKECH
J237 – LE DESERT D’AGAFAY près de Marrakech
LES GORGES ET CASCADES D’OUZOUD
J 287 LE TIZI N’TICHKA – LE COL DES PATURAGES
LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH
LA MEDINA DE MARRAKECH
Il faut y consacrer du temps, s’y perdre, la visiter au gré des ruelles , des bruits, ou des odeurs qui vous attirent, la visiter le jour, mais aussi la nuit ! Vous serez époustouflés par la diversité des artisans qui y travaillent, dans des conditions pour la plupart très sommaires,

https://goo.gl/maps/zdtA7BsbRr84RfHU6
Nous vous emmenons aujourd’hui dans la partie nord de la médina. Pénétrons ensemble Bab Kechich, et rejoignons la porte qui se trouve à côté du souk de Bab Khmiss (décrit plus bas). Prendre à droite l’avenue Bab El Khemiss
Tout au long de la rue Assouel vous pourrez déjà apprécier le travail des artisans marrrakchi. Ici on travaille la fonderie et on fabrique des serrures, des verrous, des boulons…
Un peu plus loin sur la gauche l’oeil est attiré par le minaret de la mosquée Atayib.
Ne pas manquer de regarder en arrière pour l’apercevoir sous un autre angle avec le portail très travaillé de son entrée.
Vous n’êtes plus très loin maintenant de la Médersa Ben Youssef
LA MEDERSA BEN YOUSSEF
https://goo.gl/maps/mKut4Tt13Mb5nCYu7
Une médersa est une construction servant de collège ou d’école coranique. Ces établissements sont spécialisés dans les études théologiennes.
La Médersa Ben Youssef a été construite pour rendre service aux étudiants de la mosquée du même nom, située à côté de la médersa.
En travaux depuis près de 5 ans et donc inaccessible, nous avons pu aujourd’hui la visiter à nouveau (la dernière fois en 2015 !)
La Médersa Ben Youssef, est non seulement la plus importante mais également la plus grande du Maroc. Commandée par le sultan Abdallah al-Ghalib, sa construction a été achevée en 1565. Elle compte 130 chambres qui ont permis de loger jusqu’à 900 étudiants.
Les moments les plus intéressants de la visite sont sans aucun doute la découverte de la cour intérieure ainsi que l’ambiance austère des chambres..
Après avoir passé de lourdes portes en bronze, sur votre gauche, vous aurez accès à la cour, chef-d’œuvre architectural de l’école. Sur la gauche, vous pouvez vous rendre aux chambres des étudiants.
Au centre de la cour, se situe un grand bassin raffiné en marbre qui servait aux ablutions. En face, il y a la salle des prières divisée en 3 parties par d’imposantes colonnes, en marbre également. On retient de ces salles les magnifiques sculptures en bois et l’élégance des ornements.
Se rendre dans les chambres, par la suite, est assez amusant : on en compte plus d’une centaine et on peut rapidement constater de la petitesse de ces dernières. Les étudiants internes, qui n’étaient pas originaires de MARRAKECH, y dépliaient une natte pour dormir et, pendant la journée, se contentaient d’étudier avec les autres élèves et de prendre leur repas.
#medersabenyoussef #MEDERSA #BENYOUSSEF
Poursuivons à droite dans la rue Azbert et prenez le temps un instant d’admirer la place Ben Youssef
C’est l’une des places les plus célèbres et les plus importantes de Marrakech étant donnés son emplacement qui a une grande signification historique, car elle est entourée par un certain nombre de monuments historiques, tels que la bibliothèque Ben Youssef et la Coupole Almoravide, ou encore la medersa Ben Youssef Essaadia. Son nom est dû à la mosquée Ben Youssef Al-Mourabiti
Sur cette place vous trouverez des herboristes ou encore de magnifiques paniers colorés en osier.
Poursuivons la visite avec le dôme des Almoravides
LE DOME DES ALMORAVIDES
La ville de MARRAKECH abrite l’un des plus beaux exemples de l’architecture alméride (1842-1147), En effet, 1945, Armilles permis la mise au jour d’un complexe architectural d’une importance insoupçonnée, le Qbba Ab Qoubba al-Bu’diyyin.
Sise un sud du quartier Ben Youssef, où elle resta enterrée des années durant sous une montagne d’immondices, elle s’intègre parfaitement à l’ensemble monumental qui constitue le noyau de la médina: à savoir la mosquée de All Ben Youssef, la medersa saadienne et le palais de Dar
La Qoubba est, en fait, constituée de deux ensembles distincts, mais d’égale importance: la coupole, proprement dite, et la fontaine. De tels aménagements, qui ne sont connu nulle part ailleurs, font de la Qubba un site de référence pour la dynastie almoravide, Certes, elle donne une Image d’ordre et de grandeur, à la fois par le rôle qu’elle a joué et par les monuments qui la constituent

Le premier ensemble se présente sous forme d’un grand espace au centre duquel se dresse une somptueuse coupole, que ceinture les vestiges de petites cellules qui faisaient vraisemblablement office de latrines. La coupole est édifiée au dessus d’un bassin rectangulaire, qu’entoure une rigole.
La présence éventuelle des latrines attenantes à ce bassin plaide en faveur de l’exploitation de cet espace comme lieu d’aisance et d’ablutions. Une inscription coufique qui s’étendait en bas de la coupole, sur ses quatre faces internes et qui aurait pu élucider ce mystère fut martelée, probablement après l’avènement des almohades en 1147, et les quelques mots que l’on peut encore y déchiffrer font mention du nom de son fondateur All Ben Youssef.

L’une des caractéristiques qui font l’unicité de cette Qoabba est son plan. Son constructeur s’est, en effet, évertué à lui octroyer une forme rectangulaire, que dessinent les quatre piles de sa charpente extérieure, rectangle qui abouti à un carré interne, pour ensuite se muer en octogone sur lequel prend naissance le petit dôme à huit angles.
Vu de l’extérieur, ce dôme est richement sculpté d’arcatures et de chevrons qui encadrent une étoile à sept cotés.

Tout autour se dressent des merlons à escaliers qui reprennent le plan rectangulaire et qui surmonte une surface que percent des arcatures au nombre de cinq et de trois respectivement sur la longueur et la largeur du rectangle. L’accès à l’intérieur est assuré par une double arcature outrepassée et brisées sur les deux longueurs du monument, et par un arc lobé sur ses deux largeurs.
Une fois ces arcades franchies, l’on se retrouve au dessus d’une majestueuse coupole, témoin d’un déploiement de magnificence sans égal. Constituée de huit grandes arètes, qui courent immédiatement au dessus de la frise épigraphique, elle affiche des arabesques florales d’une réelle beauté et forme par le biais de quatre espaces vides au coin de l’octogone qui annonce la couplette à huit angles du sommet. La sobriété du décor et la neutralité du revêtement semblent avoir été atténués par quelques soupçons de coloris rouge dont re subsistent que des traces parcimonieuses. La présence, à proximité, d’un deuxième ensemble architectural ajoute à l’importance incontestée de la Qubba. Il est question d’une fontaine monumentale qu’annoncent à l’entrée les vestiges du système de la canalisation qui assurait la circulation de l’eau.
A l’est de la coupole, une citerne occupe une surface rectangulaire :11.50 m de long, pour 5.50 m de large. Sa toiture consiste en une voûte sphérique maçonnée. A l’intérieur un mur d’appui divise la citerne en deux parties presque égales.
Des canalisations souterraines en terre cuite alimentaient la citerne en eau acheminée par le système des khettaras [système ancestral de drainage des eaux souterraines à la surface]. L’eau recueillie alimente à son tour les latrines et la fontaine, à travers cinq ouverture. La voûte de la citerne est percée de six orifices destinés à laisser entrer l’air et la lumière à l’intérieur de la citerne. La citerne est construite en pierre noyée dans un béton de chaux.

La fontaine couvre un espace rectangulaire de 14.5m de long et 4.5 de large. Adossée à la citerne, elle communique avec elle par cinq orifices permettant d’acheminer l’eau. Deux arcs, dont il ne subsiste que les retombées, divisent la fontaine en trois compartiments orientés nord s’ouvrant chacun par un arc outre passé, dont il ne reste qu’un seul témoin.
Ces compartiments dégagés étaient fort probablement couverts par une voûte d’arête. Des auges longent la fontaine le long de ses murs sud, est et ouest. A l’instar de la citerne, la fontaine fut construite en pierre. Quatre siècles plus tard, la fontaine saâdienne de Mouassine, reprend fidèlement le modèle de la fontaine almoravide,
Un peu plus loin vous entrez sur la gauche dans les souks en direction des souks berbères
N’hésitez pas à pénétrer dans les fondouks ( d’anciens caravansérails , une sorte d’immense Riad à ciel ouvert où se concentrent les artisans d’un même métier), mais aussi dans les nombreuses boutiques de souvenirs ‘pour le plaisir des yeux’.
Ici, rien n’est cher… au premier abord. Il faut savoir négocier, fermement et cela fait partie du jeu. Parfois il conviendra de diviser par deux, parfois par 5 mais toujours ayez à l’esprit que cela fait partie de leur culture !
Nous avons testé plusieurs méthodes : la meilleure reste de ne pas bouger son prix de départ, quitte à partir. Souvent ils vous rattraperont une, deux, trois ou quatre fois… Si au final ils ne cèdent pas, c’est que votre prix est trop bas. Ajustez et essayez avec le suivant ! Ils vendent tous plus ou moins la même chose !!!
Au cours de votre promenade n’hésitez pas à visiter le souk des sacochiers 31,6303756, -7,9872443 , ou encore un petit passage où les teintures sont réalisées 31,6306405, -7,9863702 , la Kissaria Bennis pour les petites robes détente en soirée 31,6291164, -7,9876895,
Après avoir déambulé dans tous les fondouks (ne manquez pas les fondouks de tanneurs), les impasses, dirigez vous vers la place Mouassine
PLACE MOUASSINE
Voici un ensemble urbain datant des Saadiens. On peut admirer ma mosquée achevée vers 1571 correspondant à 979 de l’Hégire, comme l’atteste une inscription sur le verrou de la porte d’entrée en bois de cèdre.
Elle se compose d’une cour carrée pourvue d’une vasque centrale et d’une salle de prière ayant un plan en T. Son minaret est lourd et trapu, ne mesurant que 19m20 de hauteur. Mes annexes ont été pensées ensemble. Il y’a le hammam, à l’origine unifié, aujourd’hui divisé en moitié pour hommes et moitié pour femmes.
La fontaine abreuvoir, richement ornée de zellige, de plâtre et de bois sculptés et peints, est formée de trois baies ouvertes couvrant un bassin latéral réservé aux hommes, un autre, central, servant de réservoir et un abreuvoir pour les animaux. L’ensemble était alimenté en eau par un système ingénieux de canalisations.

Les annexes comprenaient également une bibliothèque et une médersa. Le quartier tout autour était destiné aux notables liés au pouvoir saadien. Des ruelles comme Derb Chorfa Lakbir ou Derb Chorfa Seghir en gardent le souvenir. Des bazars d’antiquités, des ateliers de tissages, des espaces d’exposition et des salons de thé peuvent y être visités.
Dirigeons nous maintenant sur la route du retour en passant devant la magnifique fontaine Chouf
Un peu plus loin sur la gauche, un complexe est destiné à l’artisanat féminin. 31,6326482, -7,9886001
Vous trouverez à l’intérieur de cet espace différente pièce mettant en lumière le travail de ces femmes dans les métiers du cuir, du tissu, de l’osier et du tapis. Vous pourrez admirer leur travail en direct
EN DEHORS DES REMPARTS – LE MARCHE AUX PEAUX – SOUK JELD

,https://goo.gl/maps/DFYRHDamay7pmw3J8
Peu connu, donc peu de touristes sur place, ce qui en fait son cachet !
Ici se réunissent tous les éleveurs des montagnes pour vendre leurs peaux de bêtes ! Qui vont ensuite quelques centaines de mètres plus loin finir chez les tanneurs
L’ambiance est clairement commerciale. Les peaux s' »changent contre des MAD à force d’âpres négociations
Ici pas de contrat, une poignée de mains suffit à valider l’accord
LE QUARTIER DES TANNEURS
,https://goo.gl/maps/nGRHq5PL7ABRA2Kt5
Pas de doute, il est impossible de passer dans le quartier sans s’en apercevoir.
Grâce à l’odeur très forte tout d’abord mais aussi aux racoleurs qui vous proposeront de les visiter pour quelques dirhams ! C’est une visite à ne pas manquer mais que vous pouvez réaliser seuls.
Pensez toutefois à emporter avec vous un bouquet de menthe que vous positionnez devant votre nez !
Il faut profiter du quartier et des commerces de cuir environnants qui offrent souvent une terrasse avec des vues imprenables sur les bassins
LE SOUK DES TEINTURIERS
,https://goo.gl/maps/f1aKDUwBXZaAfUAE6
Comme son nom l’indique c’est un endroit très coloré ! Ne restent cependant que quelques cuves de colorants naturels. Vous serez surpris par l’incroyable diversité de matériaux et colorants naturels utilisés ici. souvent vous serez abordés pour une démonstration avec une palette d’une petite dizaine de produits différents. Aussi une occasion pour eux de vous vendre un cheich (souvent coloré en dehors de la médina voire même du pays !)
#SOUKDESTEINTURIERS #COLOR #TEINTURE
LE SOUK DES CUIVRES ET LE SOUK DES DINANDIERS
,https://goo.gl/maps/sjyiXNSJ4mPDSMg38
Vous devrez certainement demander votre chemin, tant la densité des ruelles est importante dans cette partie de la médina. A moins que vous n’entendiez le son des marteleurs ? Ici le travail du cuivre ou du fer se fait dans la discrétion, rare sont ceux qui acceptent d’être photographiés !
LA PLACE DES EPICES
https://goo.gl/maps/smEmCHwZM592iBPV6
C’est l’endroit où vous trouverez épices mais aussi et surtout tous les produits pharmaceutiques dont vous avez, à les écouter, besoin quotidiennement : contre le rhume ou le rhumatisme, la perte de poids, ou encore pour cicatriser !
LES ARTISANS

Toujours un plaisir de se perdre dans le quartier des artisans, de dénicher ici un maillot de foot, là des djellabas, des babouches ou encore des couvre lits, des housses de couette, de craquer pour une pâtisserie orientale…Sans oublier de belles rencontres avec des artisans en or
En particulier, j’ai trouvé un vrai maroquinier sui est en train de reproduire ma ceinture payée en France sur INTERNET 95 € (et ce n’est pas tout cuir et s’abime très vite) pour bien moins cher et en vrai cuir, travail à la main de qualité. Si quelqu’un est intéressé , dites le moi !
Vous ne pourrez manquer les spécialistes du bois, qui vous proposerons de réaliser vos pics à brochettes en un tour de …. pieds. Impressionnant de voir avec quelle dextérité ils réalisent ces objets en bois en utilisant la black & Descker marocaine. Occasion pour eux aussi de tester vos capacités à ouvrir différents petits coffre forts réalisés pour la plupart en bois de thuya d’Essaouira
Tout autour de la médina, de nombreux souks s’installent comme celui de Bab Khmiss, près des jardins du même nom et de la station Shell (31.643492, -7.988330). Là vous trouverez tout ce dont vous avez besoin en menuiserie, que ce soit du neuf, de l’ancien et même de nombreux artisans spécialisés dans la réparation de vos portes et meubles. Un endroit très intéressant également pour celui qui veut installer un salon marocain ou acheter des lits, matelas, housses, coussins, etc…

A l’extérieur de ce souk, en direction du souk kmis brocante, la rue est consacrée aux métaux : ici on soude, on assemble, on découpe tous les métaux. Vous y trouverez des grilles, des pièces autos mais aussi des barbecues, et des planchas
De l’autre côté des jardins de bab El Khmiss, la route mène à Bab Lakhmiss, en restauration cette année 2023. cette rue est bordée de boutiques, de marchands de légumes, de brocanteurs
#souksdemarrakech #souks #médina #khmiss #artisanat #voyageavecnous
LE CLOU DE LA VISITE : LA PLACE JEMAA EL FNA

Elle est unique ! Nulle part ailleurs vous ne trouverez une telle ambiance ! Un mélange incroyable de spectacles de rues, de vendeurs, de street-food ! A faire et à refaire, de jour comme de nuit, on ne s’en lasse pas. Attention toutefois : les photos sont vites payantes ! Mais ne vous laissez pas intimider par les sommes astronomiques demandées. Un léger pourboire suffira !!
Ne manquez pas le passage Moulay Rachid qui mène à la place, une rue commerçante à petits prix ! Ici vous trouverez des petites robes à moitié prix voire moins, des pâtisseries à 5 MAD et aussi de nombreux restaurants avec terrasse

Sur la place en elle-même de nombreux spectacles de rues : des conteurs, des boxeurs, des jeux sous toutes leurs formes, des femmes qui vous ont le henné – les #nekacha, les danseurs Gnaouis qui nous viennent d’Essaouira, les dresseurs animaux (singes, pigeons, serpents, cobra, naja,…), les traditionnels stands de jsu de fruits ou encore les stands de street-food où il vous faudra probablement un estomac à toutes épreuves…

Mais si le cœur vous en dit, c’est certainement la meilleure occasion de goûter au bouillon d’escargots, proposé par quelques stands; pour 20 MAd vous avez le plaisir de tester un bol de ces escargots, cuits dans leur coquille, dans un bouillon épicé (voir notre article sur UN PLAT UN JOUR LA CUISINE MAROCAINE (voyageavecnous.com)
Plus au nord de la place, de nombreux stands vous proposent des produtis de beauté, huile d’argan, encens naturel, des gris-gris, des photophores, des lampes en étain…
LA KOUTOUBIA ET LE SOUKS AUTOUR DE LA PLACE JEMAA EL FNA
Idéalement pour se garer en journée, le parking derrière la Koutoubia est idéal. D’autant que la ballade tout autour de celle-ci est des plus agréable; Par la gauche vous atteignez directement a place Jemaa El Fna (intéressant si notamment vous avez besoin de faire du change : l’Hôtel Ali est idéalement situé, mais aussi si vous souhaitez utiliser les calèches !)

Par la droite, vous avez accès à magnifique jardin qui offre de très belles vues sur la Koutoubia, joliment fleuri, avec des bancs pour se reposer. C’est aussi le chemin idéal si vous souhaitez regagner le mellah et le quartier juif
La place Jemaa El Fna de jour est moins remplie que le soir (voir plus haut) mais elle reste néanmoins très agréable.
Tout autour , les souks vous proposent les produits habituels : vêtements, souvenirs, artisanat
Mais attention, c’est la partie des souks la plus chère où il n’est pas vain de diviser par 10 les prix indiqués. D’autant plus que les produits viennent généralement de Chine….
#PLACEJEMAAELFNA #JemaaElFna #Jemaa
LE MELLAH – QUARTIER JUIF DE MARRAKECH
Le Mellah de MARRAKECH fut construit en 1558 sous le règne de Moulay Abdallah.
Pour embellir sa ville, le sultan saâdien su tirer partie du talent de la population juive qui avait fui l’Espagne. En contrepartie, ces derniers purent trouver une relative sécurité à l’intérieur du nouveau quartier cloisonné, à l’ombre du palais royal. Aujourd’hui, la quasi-totalité des familles juives qui vivent encore à MARRAKECH ont déserté l‘endroit.
D’aspect extérieur, les hauts murs du Mellah lui confèrent toujours une certaine étanchéité au sein de la médina marrakchi.

Seules quelques portes, que l’on fermait à clef le soir, permettent d’entrer dans ce vieux quartier. A l’intérieur, de hautes bâtisses surplombent des rues, parallèles ou perpendiculaires, au tracé régulier. Les murs, le bois et les composantes de l’espace en général, arborent des couleurs ternes, ce qui donne une homogénéité esthétique au quartier.
L’ensemble donne une impression de quartier historique encore peu rénové, un sentiment vivifié par de nombreuses maisons d’aspects simples et quelques peu délabrées.
Le Mellah reste encore de nos jours un quartier pauvre. Il tire toutefois son charme par l’activité débordante qui s’y déploie, une activité souvent plus importante que dans d’autres quartiers de la Médina.
Les nombreuses échoppes qui s’y sont établies contribuent à ce charme. Les prix pratiqués y sont évidemment plus raisonnables qu‘ailleurs, car ajustés au moyens de la clientèle locale. Il est d’ailleurs à noter que certains bazars des souks marrakchis viennent s‘y approvisionner. Ces différentes caractéristiques ont donné au Mellah une réputation d’être un quartier où l’on peut dénicher les « meilleures offres » de MARRAKECH . Nous vous conseillons toutefois de rester vigilants et de négocier ferme.

Commençons aux alentours avec la place des ferblantiers. Remise à neuve il y a trois ans, la place est aérée, paisible et ornée d’une fontaine centrale et de quelques palmiers fraîchement plantés. Une pergola circonférique l’entoure et dans le coin sud-est trône un antique eucalyptus. Il contemple en dessous de lui les ferblantiers qui s’activent dans leurs boutiques, régulièrement ordonnées tout autour de la place. Ici le fer blanc prend toute les formes et les objets insolites vous raviront. D’autant plus qu’il n’y aura aucun vendeur alléché prêt à vous interpeller au moindre malheureux coup d’oeil. Et les prix sont très raisonnables. Autrefois c’étaient les juifs qui fabriquaient ces objets en fer blanc. Enfin, parsemés entre les échoppes, quelques cafés permettent une pause ombragée tout en observant le regroupement des cigognes sur les remparts du palais el-Badi.
De l’autre côté de la chaussée, angle nord-est de la place, se tient une entrée du Mellah. Là, juste sur votre gauche, légèrement décalée face à l’entrée se trouve la kyssaria des bijoutiers. Deux galeries dont une avec patio accueillent une quarantaine de boutiques. Le quartier juif abritait autrefois les meilleurs bijoutiers de MARRAKECH. Aujourd’hui l’activité traditionnelle y a toujours cours mais les bijoux viennent de tout le pays. Vous trouverez de la ceinture en or ajouré, aux bracelets, fibules, mains de Fatima, pièces en or ou en argent… Une criée des bijoux a lieu à partir de 16h30.

Le plus vieux marché du Mellah est le grand souk des épices qui occupe une partie du marché couvert. Celui-ci se situe à l’entrée près de la place des Ferblantiers. D’aspect trompeur, il nous évoque immédiatement les souks, hormis quelques détails… En premier lieu, de volumineux cônes d’épices en poudre s’alignent en une succession de couleurs et de senteurs. Safran, cumin, coriandre ou ras-el-hanout (mélange d‘épices), affichent une fraîcheur incomparable avec ceux des souks. De plus, la vente en gros ou en détail laissera toujours l’acquéreur satisfait du prix. Au centre du Mellah (faites vous guider) deux entrepôts remplis de sacs d’herbes aromatiques ou médicinales sont les épicentres du négoce : tous les matins jusqu’à 14h s’y déroulent les deux criées aux épices. La criée berbère n’a pas cours le vendredi, alors que la juive ferme le samedi.
En plus des aromates, les échoppes proposent toutes sortes de produits et onguents pour les soins du corps : argile blanche ou mauritanienne pour le visage et la peau, pierres pour les pieds, nigelle contre le rhume, plantes pour maigrir, contre la chute des cheveux, etc. Sans oublier les nombreuses de tisanes, les parfums, les encens minéraux ou végétaux et bien entendu les savons, et les rouge-à-lèvres berbères (voir ci dessous)
Le marché couvert abrite également de nombreuses boutiques de tissus de très bonne qualité. A la demande du client, on confectionne rideaux, coussins, djellabas, etc.

A l’intérieur du Mellah la visite des deux synagogues est autorisée moyennant quelques dirhams (le prix n’est pas fixe). L’une d’elles est la synagogue «Neguidim », fut érigée à la fin du XIXème siècle. Elle se compose de trois pièces de petites dimensions. On y pénètre par une porte anonyme qui mène à une entrée obscure donnant directement à la pièce rectangulaire réservée aux femmes. En enfilade se trouve la synagogue à proprement parler, de dimensions fort modeste. Sur le mur de Sion se trouve un tabernacle de facture dépouillée tandis que l’arche est placée contre la paroi occidentale de la pièce. Le long des parois, des bancs de terre rouge sont recouverts de textiles de couleur et de petits coussins. Au centre de la synagogue, entre le tabernacle et l’arche se trouve une rangée de sièges en bois.

L’autre synagogue du mellah, « Alzama », a été construite par les expulsés d’Espagne en 1492.Rabbi Yitzhak Delouya qui a vécu en Espagne est arrivé à MARRAKECH suite à l’expulsion des juifs d’Espagne par la Reine Isabelle et le Roi Fernando en 1492.
Il a officié à MARRAKECH comme président du tribunal rabbinique et président de la communauté des expulsés et a fondé dans la ville la « synagogue El Azama », « synagogue des expulsés », construite peu de temps après son arrivée à MARRAKECH.
L’origine des juifs du Maroc date depuis l’époque du Roi Salomon et de l’époque romaine. Juifs et Berbères étaient installés aut Maroc tout au long de l’histoire. Marrakech a été fondée par le sultan des Almoravides Youssef Ben Tachfin en 1062 et a permis au juif d’y résider. En 1269, de nouveaux des juifs se sont installés avec Rabbi Yéhoudah Djiane du sud de l’Espagne comme responsable communautaire. A la fin du XVe siècle sont arrivés à la ville de nombreux réfugiés d’Espagne et du Portugal, mais les juifs de l’Atlas déjà présents, constituaient la majorité de la communauté.
La situation a changé au XVIe siècle quand MARRAKECH est devenu un grand centre pour les convertis qui voulaient revenir au sein du judaïsme, et depuis les originaires d’Espagne et du Portugal sont devenus les dirigeants de la communauté de génération en génération. Les juifs de MARRAKECH habitaient dans des quartiers différents, jusqu’à ce que tous les juifs de la ville, presque 30 000 en nombre, aient été réunis sur ordre du sultan au Mellah en 1557.Au XIXe siècle la population du Mellah s’intensifia, quand se joint les réfugiés des montagnes de l’Atlas, ce qui a fait de MARRAKECH la plus grande des communautés du Maroc.
Elle a pour particularité de faire partie d’une série de bâtiments érigés autour d’un patio central soigneusement entretenu. Les peintures et zelliges du patio marient le blanc et le bleu avec raffinement. Ce n’est que récemment que sa paroi orientale a été agrémentée d’une galerie (ezrat nachim) pour les femmes. C’est une innovation au Maroc où les femmes se tenaient soit à l’entrée de la synagogue soit dans une pièce séparée. L’arche de bois, mobile au départ, a cédée la place à une arche de marbre située à proximité du mur oriental. Dans la synagogue même, les murs sont peints et il se dégage de l’ensemble une impression nettement moins intime qu’à la synagogue Neguidim. À l’étage au-dessus de la synagogue Alzama se trouvent une yechiva (soupe populaire) et les services communautaires.
Le cimetière s’étend sur un terrain d’une surface de 52 dounams (1 dounam = 1 000 m² ), mesure de l’ancien empire ottoman, encore employé en Israel/Jordanie /Liban/Turquie) et c’est le plus grand cimetière des communautés juives du Maroc.
La répartition des parcelles est spécifique à la ville de MARRAKECH . Au cimetière il existe des divisions pour enfants (où sont enterrés plus de 7000 qui sont morts de la maladie du typhus)., une division pour adultes, une division pour femmes. Dans le périmètre qui entoure le cimetière sont enterrés les justes, les juges, et les érudits de la ville dans la foi de la protection et de la garde qu’a décrété Rabbi Mordekhai Ben Attar Car l’ennemi et l’adversaire ne franchiront pas le portail
Au cimetière sont enterrés des Rabbins et des « Hassidim » qui ont diffusés la Torah à Communautés de MARRAKECH et en général dans toutes les Communautés de la région de MARRAKECH. citons parmi cux: Rabbi Hanania Hacohen. Rabbi Ytshak Delouya, Rabbi Moshe Halioua, Rabbi Abraham Abitbol, Rabbi Shlomo Amar, Rabbi David Hazan. Rabbi Abraham Azoulay, Rabbi Mordekhai Ben Attar. Rabbi Shlomo ben Tamsot et Rabbi Pinhas Hacohen Azog
LE TOUR EN CALECHE – LE QUARTIER HISTORIQUE
,https://goo.gl/maps/7DuSFegbBW56bg649
Le départ se fait généralement de la place Jemaa El Fna. La aussi il faut négocier ! Ne dépensez pas plus de 250 MAD pour la visite qui prend environ 3 heures et passe par les plus beaux monuments et endroits de la ville, arrêts pour les visites compris
Le minaret de la KOUTOUBIA /https://goo.gl/maps/7DezZhkGYgVCrEFS9
sera souvent votre seul point de repère ; elle se voit de loin et elle marque l’endroit où vous pourrez garer votre véhicule !
L’un des arrêts courants : le Palais El-Badi, ,https://goo.gl/maps/d2pwkrdSHwb1WYKq7
bien connu pour abriter le festival du rire. Un endroit romantique à souhait où vous trouverez de multiples cigognes. Ne pas hésiter à grimper sur la terrasse pour s’en approcher. Visiter également la mosquée.
Autre arrêt incontournable le Palais de la Bahia https://goo.gl/maps/ofcn236jodkt1X326
PALAIS DE LA BAHIA
Un magnifique bâtiment comme son nom l’indique, aux plafonds sculptés, bois précieux, zelliges, moucharabieh et des patios très fleuris

C’est le plus vaste palais de la médina, près de deux hectares.
Il a été construit par le grand vizir Ahmed Ben Moussa dit Ba Hmad (et son père le chambellan Moussa Ben Mbarek H ΕΙ Boukhari) qui ordonna sa construction au crépuscule de sa vie entre 1894 et 1900.

Vous y découvrirez une suite de cours, de jardins, de salons, de dépendances tous rivalisant de beauté, et de splendeur architecturale et paysagère, une grande cour d’entrée aux arbres immenses; le petit Riad entouré de salles et de niches; la petite cour à ciel ouvert dont les chambres abritaient les appartements du maître; la cour d’honneur de 50 m sur 30 et sa salle de conseil fastueuse; le grand Riad à la végétation luxuriante entouré de salles et de niches;
Enfin un autre appartement privé qui se compose de deux salles et deux niches donnent sur d un espace couvert. L’ensemble est décoré de zelliges, de plâtre et de bois ( sculptés et peints d’une rare finesse.
Au-delà du palais, l’agdal Ba Hmad était un immense verger aux carrés plantés et irrigués par un bassin central.
En ressortant du palais, on peut visiter le musée Dar Si Saïd et le musée Tiskiwin tout proches.
LES TOMBEAUX SAADIENS

Garons nous rue de la kasbah, bordée d’échoppes de souvenirs et de restaurants snacks. Nous arrivons sur une magnifique place dominée par la Mosquée Moulay El Yazid
Ce fut autrefois une place royale almohade avant de devenir saâdienne puis alaouite.
Jetez un œil sur cette mosquée qui remonte à la fin du XIIe siècle : maintes fois restaurée, au XVIe siècle, puis au XVIII et encore à l’aube du XXIe, elle rivalise de beauté avec la Koutoubia.
Elle est remarquable par son plan en T, sa cour et courettes à ciel ouvert, son minaret richement orné et sa belle chaire à prêcher.
Pénétrons ensuite dans les Tombeaux saâdiens pour admirer l’une des plus belles nécropoles royales du pays.
Les tombeaux saadiens sont un exemple époustouflant de la riche histoire et de la culture du pays. Construits au XVIe siècle, les tombeaux témoignent de la puissance et de la grandeur de la dynastie saadienne.
Les tombes sont une destination touristique populaire, offrant aux visiteurs un aperçu du passé et une chance d’explorer l’architecture et la conception complexes du site.

Ils ont été construits au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle par le sultan Ahmad al-Mansur, le troisième souverain de la dynastie saadienne.
Les tombes ont été construites pour honorer les ancêtres du sultan et ont été conçues pour être une démonstration grandiose de sa puissance et de sa richesse. Les tombes sont situées dans la mosquée de la Kasbah, qui a été construite en 1557 et est l’une des plus anciennes mosquées du Maroc.
Les tombes sont composées de deux sections principales, chacune contenant plusieurs chambres et décorées de sculptures en stuc complexes et de tuiles colorées.
Deux grandes coupoles composent l’ensemble funéraire : la première dite aux douze colonnes en marbre de Carrare,, où repose la dépouille du bâtisseur Ahmed ΕΙ Mansour (1578-1603) et trois de ses successeurs; Cet ensemble comporte trois salles: La salle du Mihrab, la salle médiane dite aux Douze colonnes et la salle des Trois niches.
C’est dans la salle médiane, la plus luxueuse de cet ensemble, que repose le bâtisseur

La salle du Mihrab qui faisait office d’oratoire du temps des Saâdiens accueillera des tombes alaouites au XVIII siècle dont celle du sultan Moulay Al Yazid mort en 1792.
C’est dans le second ensemble, dit Qobba Lalla massaouda, que se trouvent les tombes de son père et de sa mère Lalla Masouda.
D’autres tombes de membres des familles royales saâdienne et alaouite y ont été également inhumées. Le décor architectural atteint aux Tombeaux saâdiens un niveau hors pair: les ornementations de zellige, de marbre, de plâtre, de stuc et de bois constituent des chefs-d’œuvre du savoir-faire des artisans de l’époque.

Ils sont réputés pour leur architecture et leur design uniques. Les murs des tombes sont décorés de sculptures en stuc complexes représentant des scènes de la mythologie et de l’histoire islamiques.
Les plafonds sont ornés de carreaux colorés et de lustres ornés, tandis que les sols sont recouverts de mosaïques complexes. Les tombes comportent également un certain nombre de chambres en forme de dôme, décorées de motifs géométriques complexes et de motifs arabesques. L’effet global est celui de la grandeur et de la beauté, faisant des Tombeaux Saadiens un spectacle vraiment remarquable à voir.
Voici donc un exemple étonnant de la riche histoire et de la culture du Maroc. Construits au XVIe siècle, les tombeaux témoignent de la puissance et de la grandeur de la dynastie saadienne. Les tombes sont réputées pour leur architecture et leur design uniques, avec des sculptures en stuc complexes, des carreaux colorés et des lustres ornés. Ils sont une destination touristique populaire, offrant aux visiteurs un aperçu du passé et une chance d’explorer l’architecture et la conception complexes du site.
Les Tombeaux Saadiens sont un repère culturel important qui doit être apprécié et préservé pour les générations futures.
GUELIZ & LA VILLE NOUVELLE
La ville nouvelle est séduisante pour ses grands magasins, ses restaurants aux standards européens, , sa vie moderne et branchée, et aussi pour les Jardins et le musée Majorelle
,#JARDINSMAJORELLE ,#MAJORELLE
Le Boulevard Mohammed V et les rues adjacentes vous permettent de faire quelques boutiques, comme dans le centre commercial du Carré Eden (H&M, Celio, Adidas, boutique Orange, City Sport, Body shop, Yves Rocher, De Facto, Mon Jouet, Wikiki, Lacoste, Optic 2000…)
C’est dans cette avenue que se situe aussi l’Hôtel Radisson blue et son restaurant réputé
Mais également évidemment des boutiques de souvenirs (souvent à prix fixes), des agences immobilières, des agences de voyage qui proposent des tours à la demi journée ou à la journée vers les environs de MARRAKECH(cascades d’Ouzoud, Vallée de l’Ourika, Oukemaïden, Oouarzazate, Agafay ou sur plusieurs jours vers le désert de Merzouga ou de l’Erg Chebbi
LE GRAND COMPLEXE DES POTERIES ROUTE D’ESSAOUIRA
En dehors des souks, où vous ne manquerez pas de devoir négocier…et où il vous faudra beaucoup de talent, vous trouverez sur la route d’Essaouira, juste après le centre commercial MARJANE, sur la gauche un village artisanal
Vannerie, poterie, ateliers de forge, ou de zellige sont regroupés ici et propose de visiter leurs ateliers de confection, les fours, les découpes de zelliges etc..
Les prix ici sont donc plus doux qu’en centre-ville et donne une vraie idée du prix, même si il reste encore de la marge de négociation
Pour l’exemple pour un lavabo en zellige de 1 m * .6 m, compter 800 mad. L’envoi en France est de l’ordre de 600 mad… Des tarifs très raisonnables !
#artisanat #zellige #poterie #vannerie #villageartisanal #marrakech #voyagevaecnous
LA PALMERAIE
C’est là que vous trouverez également de grands groupes hôteliers et résidence hôtelières. A l’écart du centre-ville, la palmeraie offre quelques attraits et en particulier la possibilité de faire des promenades à dos de dromadaire !
A voir aussi au lever ou au coucher du soleil
SOIREE DINER -SPECTACLE CHEZ ALI
https://goo.gl/maps/ZMip6SWDXJtmdFRF7
Certes, c’est touristique. Mais pour ceux qui n’ont jamais vu une fantasia c’est le seul endroit où ils pourront la voir ! Repas de qualité, quantités énormes voire pantagruélique mais surtout des soirées inoubliables en été comme en hiver (y compris le réveillon de la Saint-Sylvestre !)
Pour la VIDEO de la FANTASIA suivez ce lien : VIDEO FANTASIA CHEZ ALI
#DINERSPECTACLECHEZALI #CHEZALI #FANTASIA
LES JARDINS DE LA MENARA
A quelques minutes du bouillant centre-ville de MARRAKECH, voici un magnifique exemple d’architecture et de culture islamiques. cette destination populaire existe depuis des siècles. et sont remarquable de part leur conception unique et de leur ‘importance culturelle
«La Ménara », signifie le lieu où l’objet de l’illumination « phare » peut désigner r également un poteau pour marquer le chemin Dénomination très répandue sous les almohades, elle a été attribuée à un lot de terrain à Ceuta acquis par le père du Cadi Ayyad, pour être transformé en citerne, à une porte en Tunisie almohade et encore à un palais au Kairouan.

La Ménara de MARRAKECH, œuvre exceptionnelle du savant, législateur et architecte andalon Hajibn Yaich de Malaga, est un vaste jardin (88 hectares) avec un immense bassin creusé dès l’époque Almohade sous l’ordre du kalif abdelmoumen Ben Ali Algoumi en 1157. En effet, elle compte parmi les plus anciens jardins de l’occident musulman.
L’alimentation du bassin central (200m de longueur et 150 m de largeur) en eau se faisait grâce au système des khettara connu déjà à l’époque almoravide, qui exploitait les nappes souterraines. A l’époque almohade d’autres techniques ont été employées afin de cueillir les eaux des oueds de l’Atlas provenant de la ville d’Aghmat.

Ce bassin gigantesque avait pour but bien évidemment d’irriguer les jardins adjacents et de régulariser le flux des seguías et des Khettara, mais plus encore il servait aux entraînements à la natation des soldats de l’armée Almohade pour les préparer à la traversée de la méditerranée vers l’Andalousie. Sous les Saadiens, le jardin a subi plusieurs restaurations, un pied-à-terre a été aménagé.

Le sultan alaouite Sidi Muhammad ibn Abderrahmane y fit construire un pavillon doté d’un belvédère qui servait de lieu de promenades et de repos. Le bâtiment et son petit jardin étaient entourés d’un haut mur en pisé. Ses épais murs de pierre ont des chaînages d’angles faits de fausses briques. Il est couvert du classique toit pyramidal de tuiles vertes. L’édifice se compose de deux niveaux.
Un rez-de-chaussée à usage domestique est occupé par quatre piliers massifs précédé d’un avant-corps de trois arcades donnant sur le bassin; on accède au niveau supérieur par un escalier étroit et raide. L’étage est doté au nord d’un grand balcon à balustrades reposant sur l’avant-corps et dominé par un arc aveugle percé d’une porte basse. La clé de l’arc est faite d’un motif de pierre coiffé d’un bandeau portant une inscription où l’on peut lire une citation célèbre en l’honneur du prophète Muhammad et la date de 1286 de l’Hégire 869-70).
Construits pour la première fois par la dynastie almohade, ils étaient à l’origine utilisés comme zone agricole, les murs d’enceinte et les tours offrant une protection contre les envahisseurs.
Au fil du temps, les jardins ont été agrandis et améliorés, avec l’ajout d’un grand bassin et d’un pavillon au XVIe siècle. Les jardins servaient également de lieu de détente et de recueillement aux sultans du Maroc.
Ils sont connus pour leur conception et leur aménagement uniques. Les jardins sont divisés en quatre sections, chacune avec ses propres caractéristiques distinctes. La première section est le jardin principal, rempli d’une végétation luxuriante et d’arbres fruitiers. La deuxième section est la zone de la piscine, qui est entourée d’un grand pavillon et de plusieurs bâtiments plus petits. La troisième section est le verger, qui est rempli d’oliviers et d’autres plantes fruitières. Enfin, la quatrième section est la tour, qui offre une vue imprenable sur le paysage environnant.
Ce sont un bel exemple d’architecture et de culture islamiques. Avec sa longue histoire et son design unique, les jardins sont une destination touristique populaire à MARRAKECH. Non seulement ils offrent une vue imprenable sur le paysage environnant, mais ils rappellent également le riche patrimoine culturel du Maroc.
LA ROUTE DU TIZI N’TEST

La route de Tizi-n-Test est une route qui part de MARRAKECH, et qui relie à Taroudant par une route sinueuse, et qui n’est pas praticable par les camions. Elle est peu fréquentée et le circuit est d‘environ deux cents kilomètres. C’est une petite route de bitume, très étroite et la prudence est de mise.
Elle permet de franchir l’Atlas, par le col routier, qui se trouve à 2 092 mètres d’altitude. Elle peut être interdite à la circulation l’hiver, en raison des chutes de neige. Ce circuit vous permettra de découvrir les paysages diversifiés et magnifiques du Haut Atlas avec ses villages rustiques et ses cultures.
Lorsque vous quitterez MARRAKECH pour prendre la route de Tizi-n-Test, vous suivrez la route S 507 puis S 501 vers Taroudant. Vous longerez la route qui traverse les campagnes à la sortie de MARRAKECH et vous passerez devant des champs de blé et des champs d’oliviers. L’eau coule de la montagne, pour irriguer ces campagnes, et elle est bien utile pour faire fonctionner les petits moulins, afin de produire la farine. Les moulins sont construits en pisé.

Le premier village que vous rencontrerez est Tahanaout situé à 995 mètres d’altitude. Ce village signale les premières chaînes de montagne de l’Atlas. Ensuite la route continue en traversant les gorges de Moulay Brahim et débouche sur Asni, un petit village qui se situe à 1 150 mètres d’altitude. Vous pourrez admirer sa vallée agréable, traversée par l’Oued Nfiss qui lui procure une culture favorisée. La vallée est surplombée par le Toubkal, le point dominant de l’Atlas.

Toujours en continuant sur la route de Tizi-n-Test, vous pourrez faire une pause au village de Ouirgane. Ce sera le moment de déjeuner dans un des deux restaurants, le Sanglier qui Fume ou la Roseraie. Vous profiterez d’un repas savoureux bien mérité, tout en admirant le spectacle de la flore abondante autour de vous. Vous reprendrez ensuite votre route en longeant les eaux limpides de l’oued. Vous traverserez plusieurs petits villages, enfoncés dans la montagne et qui se mélangent avec la couleur rouge des roches. La végétation se fera plus rare. Vous apercevrez quelques kasbahs qui sont abandonnées comme celle de Talaat n’Yakoub, et sur votre droite, la mosquée de Tin Mal se présentera à vous. Elle mérite une petite halte pour la visiter. C’est une des seules mosquées où les non musulmans peuvent y pénétrer. Elle a été restaurée, mais elle n’est encore redevenue un lieu de prières. Elle est imposante, et son architecture et sa décoration sont magnifiques. Vous ne regretterez pas votre petit arrêt.
Un petit détour sur la route de Tizi-n-Test, et vous apercevrez la Kasbah de Tagoundaft à 1 600 mètres d’altitude. En continuant votre chemin, vous parviendrez au col du Tizi-n-Test à une altitude de 2 092 mètres. Vous aurez un point de vue superbe sur la vallée du Souss.
Après avoir profité de ce moment magique, il vous faudra reprendre la route de Tizi-n-test pour redescendre en direction de Taroudant, en laissant la route sur votre droite qui mène à Ouarzazate. Avant d’y arriver, vous redescendrez par la route sinueuse jusqu’à la plaine du Souss. Vous traverserez des vallées, qui sont occupées par des villages, et sur les parois des montagnes vous serez surpris de voir des cultures diverses. L’Oued Souss arrive jusque dans les plaines pour approvisionner la nappe phréatique, d’une profondeur allant jusqu’à trente mètres. C’est grâce à cette nappe d’eau que les cultures sont riches et variées. On y découvre entre autres, des orangers, des citronniers, des légumes divers, des oliviers, des champs de blé. La population occupant ces plaines est composée majoritairement par des Berbères. Après avoir parcouru ce joli périple, vous arriverez à votre destination, Taroudant.
LA VALLEE DE L’OURIKA
A une bonne heure 30 de MARRAKECH, la vallée de l’Ourika est incontournable tant à l’été qu’à l’hiver. C’est le refuge de tous les marrackhis qui veulent s’échapper de la chaleur étouffante de la ville et trouver la fraîcheur des cours d’eau et de la montagne ! Au bout d’une demi-heure de route, essentiellement en deux voies, on pénètre dans les contreforts de l’Atlas juste après la ville de l’Ourika
,https://goo.gl/maps/cE4fb82GfJLsxUBD7
Nous traversons alors de nombreux villages de potiers, tandis que dans la montagne les premiers villages de pisé, essentiellement berbères apparaissent. Au bord des routes, vendeurs de poteries, de bijoux mais aussi de pierres, dromadaires prêts à être montés agrémentent la route sinueuse

Nous arrivons ensuite dans la vallée de l’Ourika et la route suit le fleuve éponyme. De nombreux restaurants sont installés à ses abords et proposent de succulents tajines à déguster les pieds dans l’eau
Tout au bout Setti Fatma, parking obligatoire et guide quasiment imposé. Outre les restaurants les pieds dans l’eau, l’attrait de cul de sac tient dans les cascades, elles sont 7 qui se trouvent à proximité.
Le chemin pour y accéder, est assez aisé jusqu’à la troisième, ponctué par de nombreuses échoppes. Il est conseillé d’être néanmoins bien équipé en chaussures !
Ne manquez pas l’opportunité de déjeuner au bord de l’eau, surtout en été, dans un des nombreux restaurants qui le proposent. Les menus sont très abordables aux alentours de 120 MAD entrée plat dessert. et vous aurez le plaisir de voir et de partager l’ambiance festive qui règne à ces endroits
En dehors de la restauration les pieds dans l’eau (et à l’hiver tout particulièrement), il est intéressant de trouver de quoi se sustenter ! Nous avons repéré la KASBAH de l’Ourika, un restaurant bien placé qui sert une cuisine traditionnelle (entendez aussi sans alcool) de bonne qualité – même si lors de notre dernier passage nous avons été un peu déçu !
N’oubliez pas de jeter un œil sur notre article consacré à la GASTRONOMIE MAROCAINE
LE PARADIS DU SAFRAN

Sur la route de l’Ourika, ne manquez pas de visiter le « Paradis du safran ». Cette ferme écologique ouverte depuis 2012 propose un circuit didactique très intéressant
Fermés les lundi et mardi, et ouverts jusqu’à 16h, il vous faudra néanmoins arriver avant 15h pour profiter pleinement des lieux

Vous pourrez découvrir un magnifique jardin botanique bio (Safran, plantes médicinales, agrumes et arbres fruitiers exotiques). Les fruits sont à la disposition des promeneurs. sur la gauche, vous longez le lieu de culture des crocus. Au bout du chemin, un magnifique espace de détente autour d’un point d’eau vous invite à paresser , à observer les ânes paître tranquillement ou encore à admirer les neiges sur les sommets de l’Atlas tout proche

Ne manquez pas sur le chemin du retour le sentier sensoriel pieds nus
Au milieu d’un tunnel floral très odorant, vous marchez sur différents supports : feuilles, pierres, bois, pommes de pin, écorces de bananiers, gravier, sable, écorce d’arganier, romarin et lavande ou encore absinthe. La sensation est très agréable pour peu que vous preniez le temps à chaque pas de vous arrêter et de respirer votre environnement

A la sortie du tunnel, vous êtes accueillis avec des bains d’eau froide (très froide !) aux diverses plantes médicinales avant le réconfort d’un bain chaud. Puis soignez vos pieds avec de l’huile d’argan BIO. gracieusement mis à disposition
A la fin de votre visite, vous serez accueillis à la table d’hôte avec une tisane bio à base de 10 plantes aromatiques parfumée au safran, des fruits , des cacahuètes torréfiées au village voisin, des olives et de l’huile d’olive dans laquelle vous tremperez un pain local aux graines

Mais écoutons notre hôte, passionnée par l’histoire de son aventure et plongeons dans les livrets mis à disposition pour mieux comprendre le safran, comment le reconnaitre, comment identifier le « faux safran »
Tout d’abord, il faut savoir que la fleur du Crocus Sativus L. avec ses 6 pétales violettes pousse en automne protégée par une gaine blanche, trois étamines de pollen et trois stigmates rouges (= 3 filaments de Safran). La plante safran est issue de la famille des Iridacées, sous-famille Crocoïdes. Plante robuste, elle se cultive entre 650 et 1200 m d’altitude et peut subir des températures entre -20° C jusqu’à +50° C.
Sur deux hectares, il n’y a six tonnes de bulbes de safran (env. 600’000) plantés. Il faut 20 hommes pendant une semaine pour les planter à la main. Les bulbes restent en place pendant plusieurs années et seront échangés en cas de besoin.

La floraison/récolte a lieu toujours en automne, plus précisément en novembre pendant trois à quatre semaines. C’est à dire une demie année de différence par rapport aux crocus qui fleurissent en Europe au printemps.
La récolte, fleur par fleur, se fait tôt le matin. Ensuite, les femmes berbères – les meilleurs jours une cinquantaine – émondent les 3 filaments de safran. Chaque jour, la récolte doit être terminée car pendant la nuit de nouvelles fleurs apparaissent. Après l’émondage, les filaments de safran sont séchés dans des déshydrateurs (à 40° C, env. 30 minutes). Pour récolter 1 gramme de safran, il faut env. 3 ½ h de travail. Pour récolter 1 kg de safran, il faut environ 150’000-200’000 fleurs.
Le safran étant l’épice le plus cher au monde, on y trouve souvent des falsifications. Vous trouverez ci-dessous quelques points importants de faire la différence entre un vrai safran et une falsification: – Les filaments de safran présentent toujours en hauteur une large ouverture comme des trompêtes ou corolles. – Une bonne qualité de safran doit toujours être protégée de la lumière. Celle-ci a un effet néfaste sur la couleur et l’arôme du safran. – Si on met un filament de safran dans un peu d’eau froide, le filament doit flotter en surface et il faut env. 30 minutes avant que l’eau qu’il commence à devenir jaune. L’eau doit rester transparente. Tandis qu’un filament falsifié descend tout de suite au fond de l’eau et celle-ci devient immédiatement jaune/orange/rouge ou rose et l’eau est trouble.
C’est quoi, une falsification? Cheveux, plumes de poules, papier et plastique coloré, barbes de mais, safflor, curcuma, souci, viande séchée… – Un filament de safran pris entre deux doigts mouillés les colore en jaune et non pas en rouge! Une fois les doigts lavés, la couleur s’enlève, tandis avec une falsification resp. un colorant artificiel, cela prendra beaucoup plus de temps
Le safran est appelé „L’Or Rouge“ – l’épice le plus cher au monde. Souvent on y trouve des parties jaunes et blanches qui ne colorent pas et qui ne donnent pas d’arôme. C’est la partie inférieure des filaments du safran, la base. A comparer avec du foin ou de la paille – un travail mal fait: Poids = Argent. Notre BIO-Safran est certifié 1ère catégorie d’après ISO 3632. Suisse: Safran BIOBourgeon.
#safran #crocus #paradisdusafran
L’OUKEMAÏDEN
A une bonne heure 30 de MARRAKECH, en empruntant la même route que pour l’Ourika mais en bifurquant à droite, l’Oukemaïden est avant tout une station de ski en hiver. Mais ses paysages et ses villages valent le détour même en été; Il y est possible parfois d’y skier dès le mois d’octobre
,https://goo.gl/maps/EPENmtgFBZweExcLA
Vous trouverez même sur place quelques traces de présence très ancienne
Côté restauration, pas beaucoup d’offre mais une bonne suffit ! et c’est le cas Chez Juju ! Vous pourrez y déguster de l’excellent sanglier !! et même du cassoulet….
LE DESERT D’AGAFAY
Je vous propose pour démarrer un petit tour (d’une journée au moins et une nuit si affinité ! ) dans le désert d’Agafay !
https://goo.gl/maps/NLsyKKuHysDPNqMs6
Il n’y a pas de déserts de sable à proximité de MARRAKECH ! Le plus proche est au sud de Zagora à plus de 7h30 de route, le second à Merzouga au sud est et il vous faudra presque 9heures pour y parvenir. Des routes exceptionnelles pour les voir et cela mérite une excursion de plusieurs jours avec des étapes à Ouarzazate ou Zagora pour le premier, à Boumalne du Dadès ou à Tineghir pour le second
Mais le désert d’Agafay n’a pas dit son dernier mot et il attire de plus en plus de touristes. Il faut dire que ce désert de pierre est d’une beauté saisissante, surtout à l’hiver lorsque les montagnes enneigées de l’Atlas se détachent de la couleur ocre des roches…
BUGGY DANS LE DESERT D’AGAFAY
Voici une destination à proximité de MARRAKECH (30 à 40mn de route) qui mérite d’y consacrer la journée. Sur place Omar Amrani et son équipe de Dunes & Desert vous accueilleront et vous accompagneront dans la découverte de ce fabuleux désert : en quad, à dromadaire, à pieds, en 4X4, en VTT et même en Buggy
Une journée exceptionnelle à travers les nombreuses pistes de ce désert de pierre, qui offre des panoramas époustouflants et des sensations fortes !
#desertdagafay #dunesdesert #4×4 #piste #offroad #buggy #vtt #dromadaire #desert
4×4 DANS LE DESERT D’AGAFAY
C’est une excursion à réaliser aussi en véhicule Tout-terrain bien entendu. Les paysages sont sublimes, vous traversez des villages d’une beauté indescriptible et partez à la rencontre de leurs habitants et tout particulièrement des enfants.
La visite du désert d’Agafay est également exceptionnelle en hiver. Les paysages sont sublimés par la neige présente sur les sommets de l’Atlas. Retrouvez toutes les photos de Février 2023 en cliquant sur la photo ci dessous
#DESERT #AGAFAY #TOUTTERRAIN #TENTEBERBERE #BIVOUAC
Possibilité de prendre un repas dans le désert et même de bivouaquer pour les groupes de taille correcte !
AGAFAY PHOTOS 2021 en cliquant sur le lien
LES CASCADES D’OUZOUD

Voici une destination à 1h30 de MARRAKECH qui mérite d’y consacrer la journée entière !
Partis chercher la fraicheur dans les montagnes et dans les gorges le long de l’oued Tissakht pour rejoindre les cascades d’Ouzoud par le Nord, nous avons finalement trouvé 48°C !!
En arrivant aux gorges d’Ouzoud en venant des gorges poursuivez et traverser un pont puis se garer à droit près d’une grande place.

L’itinéraire que nous vous conseillons débute à droite de la place où vous trouvez tout d’abord une belle esplanade avec vue depuis le haut sur les chutes
Poursuivre sur la droite le chemin qui longe le haut de la cascade, puis poursuivre en descendant un sentier de 2.2 km mal balisé en suivant les traces et les marches disséminées
Vous arriverez très rapidement en bas de la falaise aux pieds de différents bassins et de petites cascades. Des restaurants sont installés et proposent l’inévitable tajine
En continuant , et traversant parfois l’eau sur des sacs ou des planches en bois, vous arriverez aux pieds des cascades d’Ouzoud
Traversez et remontez par les escaliers. De nombreux restaurants sont installés et offrent de très jolies vues sur la cascade comme le CAFE RESTAURANT AMAZIGH BERBERE
Un menu à 100 MAD avec une petite salade en entrée un tajine de poulet aux oignons et tomates, un melon, une bouteille d’eau et le thé ! Le tout dans un décor somptueux avec une vue imprenable sur les cascades !
LE TIZI N’TICHKA
La route de MARRAKECH à Ouarzazate traverse l’atlas et passe par le magnifique col du Tizi N’Tichka
Mais jusqu’au col elle n’est qu’un pâle reflet de la magnifique route d’antan…
Les travaux ont profondément modifié le paysage créant de vastes plaies dans la montagne à coups de dynamite et de bulldozer.
Heureusement depuis le col elle garde tout son charme…

Et l’arrivée vers Ouarzazate ressemble étrangement au grand ouest américain. Ce n’est guère étonnant quand on sait que les Studios de l’Atlas ont produit de grands films ! Voir la parution sur ce sujet
Voici notre commentaire et les photos en 2006 ! Sans aller jusqu’à Ouarzazate, à 4 heures de route, une ballade sur la journée sur les routes qui mènent et dépassent le sommet du Tizi n’Tichka restera gravé dans vos mémoires. Les paysages sont sublimes, les villages berbères absolument magnifiques et vous ferez sans aucun doute de nombreuses rencontres en chemin !
LA ROUTE D’OUIRGANE
Une route pittoresque encore qui traverse l’Atlas jusqu’au magnifique lac d’Ouirgane. Comptez deux heures de route pour arriver à destination, en traversant des paysages somptueux !
,https://goo.gl/maps/YUipiviCB46RU2MB9
LE PONT NATUREL D’IMI N’IFRI A DEMNATE
A une heure de route de MARRAKECH ce magnifique pont naturel vous permettra de vous dégourdir les jambes assurément ! Escalade autorisée ! pour arriver au final dans des bassins pour se rafraîchir…
https://goo.gl/maps/Q3qtQYgGnhTw62H56
De là vous n’êtes plus très loin de voir les empreintes de dinosaures …
LE CIRCUIT DES 3 VALLEES – ATLAS – MARRAKECH
Au départ de MARRAKECH , ce circuit est idéal pour trouver un peu de fraîcheur lorsque les températures en ville dépasse les 40°C allégrement.
Cela nécessite d’être véhiculé mais le 4X4 n’est pas indispensable malgré quelques km de pistes caillouteuses. Si nous n’avez pas de Véhicules, n’hésitez pas à contacter @Mondir Achergui de MARRAKECH Expert Services qui connait très bien la région
Direction Moulay Brahim par une très belle route qui traverse un paysage assez désertique. La route attaque ensuite vers ASNI l’Atlas.
Les montagnes rouges créent des dépressions magnifiques. Ici c’est la terre agricole et fruitière, les oliviers mais aussi le poivre (l’odeur des feuilles froissées dans la main est étonnante !)
A Asni, un arrêt s’impose pour le marché aux bestiaux. Plus loin, une petite rivière coule avec beaucoup de mal. Quelques tables installées, des tajines qui chauffent et des chèvres et moutons qui paissent tranquillement
La route se poursuite à travers l’Atlas jusqu’à Ouirgane et son magnifique lac. Malheureusement le manque de pluie a fait baisser sa surface de moitié depuis notre dernière visite en 2015.L’eau était turquoise, aujourd’hui elle tend plus vers le vert : l’année est particulièrement sèche
Puis nous reprenons la route en direction de LALLA TAKERKOUST et son barrage. En route nous ne manquons pas (sauf l’appareil photo à les chèvres dans les arganiers)
Par endroit la route se transforme en piste sur quelques kilomètres mais ne nécessite pour autant pas le 4×4
Là encore, dans un paysage magnifique, nous ne pouvons que constater l’assèchement du lac de barrage..
Une pause repas très agréable au RELAIS DU LAC termine cette magnifique expédition !
RESTAURANT LE RELAIS DU LAC – LALLA TAKERKOUST Excellent. Une adresse comme on les adore !
Un endroit perdu dans la montagne à 40 km de MARRAKECH à proximité d’un lac de Barrage un peu asséché mais dans un panorama qui reste grandiose Un endroit très fleuri et entretenu qui tranche avec l aridité environnante. 3 ans sans pluie… Un accueil très pro avec la patronne qui vient se présenter à chaque table Une carte simple autour de quelques plats mais composés avec grande qualité et goût Bravo A noter une huile d olive pressée manuellement avec un goût proche de l’olive noire . Extraordinaire #relaisdulac#lallatakerkoust#atlas#curcuitdestroisvallees#Voyageavecnous
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