MONTEROSSO AL MARE – Cinque Terre -ITALIE

MONTEROSSO AL MARE – Cinque Terre

Seconde étape en Italie du nord, les Cinque Terre se caractérisent par le littoral de la Riviéra très accidenté. Cette ensemble de villages (5 au total) dont celui de Monterosso aux maisons pluri centenaires très colorées forme, c’est incontestable, un écrin d’une beauté inoubliable.

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MONTEROSSO Cinque Terre

Monterosso est le premier des cinq villages que l’on croise en arrivant par l’ouest et la plus grande des Cinque Terre. Il tire son nom de l’ancienne ville romaine Mons Rubra – les Rubra étant les seigneurs des lieux de l’époque.

Le village est le seul à donner directement sur la mer et à être doté d’une plage accessible.

Comme partout ici dans les 5 terres il se caractérise par des maisons-tours très hautes et fines, colorées et séparées par des petites venelles ombragées.

Nous consacrons le matin à la visite de ses monuments : l’oratorio Santa Croce, l’église Saint-jean Baptiste mais surtout l’oratorio Dei Neiri géré par la confrérie « Mortis-et-Orationis Confraternitas » (mort et prière) qui rappellent que la confrérie qui gérait l’oratoire se dévouait à la prière au secours des indigents ne pouvant s’offrir d’oraisons funèbres.

Sans oublier la magnifique Chiesa di San Francesco et ses peintures de V Dyck

Dans le vieux bourg L’architecture des habitations est assez commune dans la région : elle ressemblent à des tours, serrées dans d’étroites ruelles médiévales, une place du village avec une église paroissiale, des passages couverts qui relient les habitations de pêcheurs aux façades peintes aux couleurs régionales.

CHIESA DI SAN FRANCISCO de Monterosso

Sur la colline de San Cristoforo, qui sépare la vieille partie de Monterosso de la nouvelle de Fegina, il y a le couvent des Capucins et l’église de San Francesco.

Pour y accéder vous avez deux chemins possibles : depuis la gare ferroviaire d’un côté, depuis l’entrée du tunnel de l’autre.

Les deux parcours se rejoignent près de la statue de Saint François d’Assise en face de la Tour Aurora d’où l’on jouit d’une superbe vue sur les Cinque Terre.

Il faudra grimper évidemment quelques marches mais le résultat en vaut la chandelle

Adjacente au couvent l’église consacrée en 1623 présente une façade à bandes noires et blanches typique des édifices religieux de la région.

L’église dédiée à San Francesco est très impressionnante, avec une seule nef entourée d’autels en bois.

Elle conserve des œuvres remarquables, dont une Crucifixion de Van Dyck, un martyre des saints capucins dans la contre-façade du XVIIIe siècle, un pénitent San Girolamo del Cambiaso, une Madonna degliAngeli de 1896 par Oldoino Multedo et un tableau de Giuseppe Palmieri représentant l’Immaculée Conception avec les Saints Fedele et Felice.

Sur la droite de l’église, un petit chemin de cailloux et de pierresi monte au sommet de la colline, où se trouve le cimetière local, avec ses monuments funéraires richement décorés (statues, sculptures). Le manque d’entretien rend ce lieu encore plus charmant

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ORATORIO DEI NERI

De retour en ville près de la place principale, l’oratoire de la Confraternita dei Neri Mortis et Orationis est également connu sous le nom d’oratoire de Santa Maria di Porto Salvo Le bâtiment a été construit au 17ème siècle dans le style baroque grâce aux donations des habitants de Monterosso.

Il se caractérise par la façade bicolore plâtrée de rayures noires et blanches. Mais ce qui surprend au premier coup d’œil, après une courte volée de marches menant à un simple portail, c’est la lunette représentant un crâne superposé à deux les os croisés et les mots « Mortis-et-Orationis Confraternitas » (mort et prière) qui surplombe l’entrée. Ces mots rappellent que la confrérie qui gérait l’oratoire se dévouait à la prière au secours des indigents ne pouvant s’offrir d’oraisons funèbres.

Le devoir lugubre des frères est évoqué dans le décor intérieur de l’édifice : des crânes et des squelettes regardant les fidèles parmi les décors en stuc et les fresques, nous rappelant la fugacité de la vie pour chaque personne, mais aussi des mannequins avec habits d’époque :

Les frères portaient un habit noir, avec un cordon noir, une capuche et un collier, qui avait également la fonction d’un masque pour essayer de se défendre de la forte odeur de décomposition.

La confrérie des Noirs joua un rôle très important aux XVIe et XVIIe siècles, principalement pour donner des sépultures aux moins aisés, à une époque où il était courant de ne pas avoir d’argent pour ce dernier acte de charité.

Les guerres et les famines continues de ces siècles ont entraîné la mort de dizaines et de dizaines de personnes, dans de nombreux cas laissées à leur sort.

L’activité de la confrérie, appelée aussi «La compagnie de la mort», s’est également complétée par quarante heures de prière et d’adoration de l’hostie consacrée. Pour cette raison, la société prit le nom de Mortis et Orationis et avec le pape Pie IV, elle fut reconnue en 1560 le droit de recevoir l’aumône, de construire des églises et des oratoires et de fonder de nouvelles confréries.

Notons, à droite du chœur, la présence singulière d’un Christ en bois d’ébène. Il est possible de faire le tour du chœur, en passant à l’intérieur des murs de l’édifice.

Il y a aussi une statue de Sant’Antonio Abate, provenant du couvent disparu dédié au saint, présente vers l’an 1000 sur le promontoire de Mesco.

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EGLISE SANT JEAN BAPTISTE

Juste en face, l’église Saint-Jean-Baptiste se distingue par sa façade baroque en marbre de Carare et de serpentine.

L’intérieur, plutôt lui gothique, est marqué par des colonnes rayées en noir et blanc

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ORATORIO DI SANTA CROCE

Plus loin en  ville, dans un dédalle de ruelles, dans la via Gioberti, vous trouverez également l’ORATORIO DI SANTA CROCE, ou appelé aussi oratoire de la confrérie des blancs, par opposition à la précédente.

Elle doit son nom à la couleur de la robe utilisée par les confrères lors des processions.

La confrérie est restée active jusqu’au XVIIe siècle, gérant l’hôpital du village et prenant soin des malades.

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