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OUALIDIA LA PERLE BLEUE

Au bord de l’Atlantique, le station balnéaire d’OUALIDIA est absolument charmante.

Ce havre de tranquillité caché au creux d’une anse, est abrité des vents par une barrière de petites îles.

 

Curieusement épargnée par le tourisme balnéaire, l’endroit est merveilleux pour se détendre.

 

En saison chaude, elle reste toutefois la destination de prédilection des estivants venus des quatre coins du globe. Le petit village des pêcheurs d’habitude calme et discret devient alors une station balnéaire effervescente et ouverte. Généreuse et hospitalière, la cité d’El OUALIDIA accueille à bras ouverts ses hôtes et leur délivre secrètement ses charmes. Ensorcelante et belle, OUALIDIA offre une évasion pour tous ceux qui la traversent. La terre et l’océan s’y confrontent et s’y mêlent depuis la nuit des temps, créant une lagune ovale fermée de falaises.

 

La lagune et son chenal prennent des teintes vertes et turquoise au fur et à mesure de la journée. La plage d’OUALIDIA s’étend sur 3 km le long de la lagune. Elle est propice à la bronzette, à la baignade et aux sports nautiques. À marée basse, la mer laisse place à des îlots d’herbe verte où les bovins viennent paître.

 

Sur les plages de OUALIDIA , on peut se baigner d’Avril à Octobre. Un voyage idéal pour toute la famille ! Dans la partie haute de la ville, on peut apercevoir les vestiges de l’ancienne kasbah du sultan, fondée XVIIème siècle. Après avoir visité OUALIDIA , partez explorer toutes les merveilles de la côte !

 

Plusieurs balades sympathiques à faire comme la visite d’une grotte proposée par les pêcheurs du coin ou un tour en bateau sur la lagune. Oualidia est également connue pour la qualité de ses huîtres.

LES LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS DE OUALIDIA ET SES ENVIRONS

J 254 VISITE DE SAFI

J 254 LA ROUTE COTIERE ENTRE ESSAOUIRA ET OUALIDIA VIA SAFI

J 255 OUALIDIA « La Perle bleue »

J256 – BIRD WATCHING DANS LA LAGUNE D’OUALIDIA

VIDEO montée par Margot theiffryV

J 258 EL JADIDA LA Deauville marocaine

DE ESSAOUIRA A OUALIDIA PAR LA CÔTE

Chaque samedi se déroule le souk hebdomadaire. Les paysans parcourent plusieurs kilomètres à dos d’âne ou en calèche pour s’approvisionner en légumes frais, olives, épices, fruits secs et fruits de saison mais aussi en poterie et en ameublement. Sur les étals, les visiteurs trouveront des produits locaux, de saison avec une transformation artisanale.

ROUTE COTIERE D’ESSAOUIRA A SAFI

Pour encore plus de dépaysement, prenez la route côtière pour rejoindre OUALIDIA : vous traverserez des paysage aux contrastes saisissants !

 

 

Des terres maraîchères jusqu’aux marais salants, entre désert et océan, il s’agit là d’un lieu de rencontre improbable entre moutons, dromadaires et chèvres

 

Au départ d’Essaouira la route longe la côte et vous serez impressionnés par ces buissons teintés d’orange, comme surmontés par une immense toile d’araignée, avec comme fond les dunettes de sable et l’Atlantique.

 

 

 

 

Plus loin l’oued Tersift se jette dans l’océan et forme une jolie carte postale, tandis que sur la route nous dépassons de nombreuses carioles tirées par des chevaux, très colorées : c’est le jour du souk hebdomadaire de Souira Guedima

 

 

 

 

 

 

Passé Safi, la plage de Lalla Fatna à 15 km au nord de Safi, bien abritée du vent par de hautes falaises, est idéale pour pêcher et pour se baigner.

 

Les eaux de l’Atlantique venant se fracasser contre les falaises est un des nombreux tableaux que vous ne manquerez pas d’admirer le long de cette route

VISITE DE SAFI

 

 

Au XVème siècle, la ville, située dans une crique bordée d’un plateau qui se détache en falaises en atteignant le rivage, appartenait aux Portugais, jusqu’à ce qu’ils soient expulsés par les saadiens en 1541. Puis elle s’est transformée en lieu d’échange commercial avec l’Europe.

Dès le XVIème siècle, le port de Safi, acquît une grande prospérité marchande. La ville est désormais réputée dans tout le pays pour le savoir-faire de ses artisans en matière de poterie et de céramique. C’est maintenant l’un des plus importants port du Maroc et on y décharge le plus grand nombre de sardines au monde. C’est aussi la principale porte de sortie pour les phosphates marocains.

 

Le château de la Mer (Ksar el Bahr) est absolument incontournable ! Actuellement en travaux ne manquez pas sa réouverture et grimpez sur le chemin de ronde pour admirer le panorama sur l’océan et sur le port de Safi. La forteresse se dresse en sentinelle sur les bords de l’océan. Ses hautes tours crénelées offrent d’admirables perspectives sur les alentours. C’est l’occasion d’admirer le front de mer, la vie grouillante et animée de cette capitale de province.

 

À deux pas du château vous pourrez faire une petite pause gourmande sur la place de l’Indépendance, aux portes des remparts, très animée et entourée de cafés. Elle permet d’accéder à la médina.

 

La rue principale est celle du Souk et a un fort caractère commercial. Elle termine au niveau de la porte de Bab Shaaba et mène à la colline des potiers.

 

 

La ville possède une médina historique entourée de murailles et dominée par la grande forteresse portugaise de Dar Soltane, du XVIème siècle et de couleur blanche, qui surplombe la ville. Elle abrite actuellement le Musée National de la Céramique qui possède la plus grande collection de céramiques du pays. Il faut souligner sa porte monumentale et son Méchouar.

 

Les portes de ses anciennes maisons, les mosquées et les zaouïas sont aussi à voir, sans oublier les marchés. C’est une ville qui semble figée dans le temps.

Dans la médina, on remarque surtout la Grande Mosquée: son minaret est l’unique vestige de l’époque almohade. Derrière elle, on retrouve la curieuse chapelle portugaise, qui est en réalité une partie du chœur de la Cathédrale de Santa Catalina, datant du XVIème siècle. C’est le seul édifice gothique en Afrique et la croisée d’ogives vaut la peine d’être vue.

 

Il faut aussi visiter le Mausolée d’Ouled Ben Zmirou, qui est le sanctuaire des sept saints juifs et témoigne de l’ancienne population hébraïque de la ville.

 

Le mausolée de Sidi Bou Salih se trouve au sud, en face de la mer et dans le quartier de Ribatt.

 

Aux pieds de la Colline des Potiers, partez à la découverte des fabriques de poteries et de la galerie marchande, ce sont de véritables cavernes d’Ali Baba ! Non loin de là, au Kechla, vous pourrez visiter la kasbah de Safi, qui abrite aujourd’hui le musée national de la Céramique.

 

La tradition potière de Safi remonte au XIIème siècle mais son style actuel est apparu au XIXème siècle avec l’arrivée de potiers de Fès, qui ont introduit les ateliers de porcelaine. La décoration polychrome avec la prédominance du bleu a ensuite contribué à la réputation de la ville.

 

Nous vous recommandons d’assister à la fabrication de la céramique traditionnelle de Safi et de faire vos achats dans la galerie commerciale qu’ont créé les potiers.

 

Le mirador de Biada se trouve sur la colline des potiers.

 

La ville moderne s’étend au sud de la médina, sur une colline séparée par des jardins et par le cimetière. Elle est éloignée de la côte et est constituée de larges avenues. On peut noter la place Mohammed V, présidée par un tajine géant.

 

 

 

L’avenue du même nom va jusqu’à la côte puis débouche sur la rue de l’Océan, qui traverse les quartiers populaires et se dirige vers le sud, là où se trouve la zone industrielle.

 

Le port de pêche et commercial, derrière lequel on retrouve la petite plage de la ville, se situe au nord de la médina.

ROUTE COTIERE DE SAFI A OUALIDIA

 

 

 

Passé Safi, la route côtière offre de nombreux points de vue sur ls falaises et les plages de sable fin, souvent étroites, balayées par les vagues puissantes

 

 

OUALIDIA La Plage, les dunes et les grottes

Située entre El Jadida et Safi, la petite ville n’a pas cessé de charmer les touristes nationaux et internationaux, passionnés de surf, amateurs d’huitres ou amoureux des dauphins. On y vient le week-end, souvent de loin, pour se gaver d’araignées de homards et de langoustes. ce coin est aussi réputé pour sa profusion de rougets, daurades, sars, turbots, bars et autres poissons que ramènent les pêcheurs locaux

Partons pour de longues balades au fil des plages de sable fin. Nous profitons ainsi de la tranquillité de cette belle lagune, bordée de falaises. De précieux moments de bien-être sur les bords de l’Atlantique !

 

Nous prenons la direction du sud sur la route principale et empruntons un petit sentier qui passe à côté du camping Les Oliviers sur la gauche. Nous traversons le Laguna Park et observons les magnifiques petites fleurs de toutes les couleurs, y compris des iris nains

Nous apercevons même des buissons à escargots ! Incroyable de voir autant de gastéropodes sur un même arbuste

Du haut des collines de Oualidia, la vue sur le grand bleu est imprenable.

Le sentier descend ensuite au travers des terres cultivées et nous apercevons au loin les dunes et la plage

A l’approche, les dunes sont immenses. Le sable est composé de multiples coquillages en petits morceaux de toutes les couleurs. Passé les dunes nous sommes impressionnés par les rochers au bord de la mer. Les vagues viennent s’y fracasser et forment de gigantesques geysers

 

Parmi ces rochers les fameuses grottes qui sont au nombre de six sont immanquables. mais accessibles qu’à marée basse. Les meilleures sont celles portugaises.

 

Les habitants de la ville reconnaissent qu’elles sont les plus belles. Au fin-fond des ténèbres de ces grottes, on rencontre plein de gens. Des jeunes venant jouer de la musique et jouir de l’écho unique qui s’y répète, des couples qui y trouvent un parfait refuge pour exprimer leurs sentiments…

 

OUALIDIA tient son nom du sultan saadien Al Walid Ibn Zidane (1631-1636) qui y fit construire une kasbah dont ne subsistent que quelques ruines. Mais l’emplacement de la ville fut découvert dès l’Antiquité par l’amiral carthaginois Hannon qui aurait séjourné dans une des 6 grottes. elle a gardé le nom de Ghar Hammou El Ghazi

 

Plus loin se trouve la plage des coquillages puis vous pourrez poursuivre jusqu’au marabout Sidi Karim Daïf ou jusqu’à tomato Beach, une plage réputée pour ses serres de production de tomates

Entre les falaises imposantes qui bordent l’océan se forment naturellement de petits ports de pêche. « Lamrissa », face à la plage de OUALIDIA , est le plus célèbre. Les bateaux de pêche artisanale sont parqués ici à même le sable dans un décor de belle carte postale.

 

De petites cabanes en bleu et blanc collées l’une à l’autre proposent des huîtres à 5 ou 6 MAD pièce, des moules, des Clams, des oursins, des couteaux, des palourdes et d’autres fruits de mer à déguster sur place. Nous ne manquons pas de nous y arrêter, aussi pour reposer nos mollets qui ont souffert dans le sable fin mais avouons aussi, par gourmandise

C’est donc le point de rencontre des gourmands qui viennent à la recherche du goût du poisson frais proposé sur les tables des restaurants implantés en plein air. Daurades, rougets, pageots, sardines s’ajoutent aux fruits de mer dont les célèbres huîtres considérées comme les meilleures du pays, les moules, les crabes et les langoustes…

 

Le tout forme un délice pour les papilles. Sur place, vous pouvez vous installer autour d’une table où on vous sert du pain traditionnel, une bonne salade marocaine et une grillade appétissante. Le marchand peut même vous proposer une poêle de fruits de mer cuits sur feu doux à l’huile d’olive et aux épices.

 

Connue pour ses poissons frais et de bonne qualité, Oualidia a toujours été généreuse avec les pêcheurs. En effet, la pêche demeure l’activité principale des habitants de cette ville durant toute l’année. Les hommes de la mer ne reviennent jamais bredouilles et les barques sont toujours actives, notamment, en ces moments de l’année où le climat se montre clément.

LA LAGUNE D’OUALIDIA

Séjourner à OUALIDIA implique naturellement une ballade en bateau pour l’observation des oiseaux.

 

A chaque montée des eaux, les vagues franchissent les deux passes, viennent remplir la lagune, puis la quittent. Les équinoxes bouleversent ses fonds, les démons habitent se grottes, les pêcheurs nichent dans ses rochers.

Le regard se perd devant cette masse immense d’eau turquoise qui remplit «la petite lagune». La mer calme invite à la plongée dans son eau claire et propre.

 

 

Chose qui tente les bons nageurs du coin. Premier défi: traverser à l’autre côté du rivage. Certains y vont pour bronzer tranquillement loin du regard indiscret des femmes du village, tandis que d’autres profitent du vide qui y règne pour pratiquer football, footing et autres activités sportives de la plage.

 

 

 

 

 

 

 

Sur place, il faut se faire piloter en barque et en toutes saisons par des pêcheurs chevronnés; une panoplie d’embarcations proposent aux visiteurs de faire des tours dans la lagune. Pour un prix de 150 à 200 MAD, vous pouvez vous promener à bord d’une barque, d’une péniche ou même d’un pédalo et sillonner la lagune de long et de large, longue de ses 12 kilomètres

 

On peut aussi se baigner dans son chenal et son cul-de-sac, un lagon circulaire aux eaux d’un bleu marine et vert turquoise ou s’isoler pour un moment de farniente sur les dunes et les plages de sable fin qui longent l’océan

Plus loin de la plage peuplée par ses baigneurs, le paysage défilant vous offre une vue sur les terrasses des cafés et des hôtels de la ville, un panorama sur les vestiges du palais de feu le Roi Mohammed V, sur les rochers robustes jusqu’à l’arrivée au parc des huîtres où ils vont approfondir leurs connaissances auprès des nombreux ostréiculteurs implantés sur les berges. La paix que vous offre la vue fait oublier la force de l’océan qui, elle, se manifeste, quelques mètres plus loin dans la «grande lagune». Réputé pour sa houle impressionnante venue du large, l’océan écrase ses grandes vagues blanches contre les falaises et les étendues de sable fin. Ici, c’est le spot des surfeurs et la source de vie des pêcheurs.

 

C’est à marée basse que la lagune dévoile ses trésors. quand la mer se retire, passant d’environ 5m de profondeur à 2 mètres, des îlots d’herbes verte apparaissent au milieu du chenal. Il se produit alors un spectacle des plus insolites. Des vaches franchissent la lagune à la nage pour aller paître sur ces îlots, avant de repartir à la hâte, six heures plus tard, lorsque les vagues les chassent

 

 

Dans ce cadre sauvage, la nature est omniprésente. Ce village de pêcheurs est une étape importante pour les oiseaux migrateurs. La lagune est une réserve naturelle de grande valeur écologique pour de nombreuses espèces d’oiseaux. Répertoriée comme habitat des oiseaux d’eau, la région est une étape importante dans la migraiton des oiseaux vers le reste du continent africain.

Le patrimoine naturel du complexe lagunaire, Sidi Moussa OUALIDIA , est exceptionnel. Ses précieux habitats accueillent de nombreuses espèces, parfois rares et menacées. Il abrite un peuplement d’oiseaux d’eau très varié, composé de 114 espèces. Le complexe est réputé en tant que site d’escale et d’hivernage de plusieurs espèces d’oiseaux, qu immigrent entre l’Europe et l’Afrique. Il héberge également une riche faune de limicoles reproducteurs.

 

Au gré des saisons il est possible d’observer hérons cendrés, spatules, cormorans, flamants roses et cigognes…Plus de 50 espèces passent l’hiver à OUALIDIA en provenance d’Europe. La meilleure période pour admirer les oiseaux est le mois de janvier

 

Mais des espèces restent à OUALIDIA pour nicher d’octobre à Mai, permettant le développement d’un tourisme régulier de Bird Watching

4X4 ROAD AU MILIEU DE LA LAGUNE ET VISITE DU PARC OSTREICOLE

 

 

Cette dernière journée à OUALIDIA reste concentrée sur la magnifique lagune et ses occupants privilégiés : aigrettes garzettes, flamants roses et échasses blanches

 

Nous bifurquons au bout de la lagune et empruntons un sentier traversant les marais salants pour arriver côté océan.

 

Tout autour de nous de petites échasses blanches aux pattes rouges s’agitent dans les bassins. L’Echasse blanche présente une large distribution mondiale ; elle niche surtout dans le complexe de Sidi Moussa-OUALIDIA

 

A notre grande surprise certains bassins sont teintés de rose. La coloration rose de l’eau est liée à la prolifération de micro-organismes du type algues microscopiques, appelées « dunaliella salina ».

 

 

 

La piste se poursuit longeant la côte atlantique. Praticable par tout véhicule il est néanmoins préférable de s’y aventurer en 4×4. Tout au long vous pourrez apprécier les différentes formes de rocher, laissant tantôt penser à une tortue, ou encore à une tête de singe.

 

Un autre site intéressant en amont de la lagune, mais côté océan, est le marabout Sidi Daoud dot le tombeau a été construit sous forme de dôme blanc et perché sur une dune. C’est la tombe d’un saint vénéré à qui on prête le pouvoir de guérir les nourrissons et de remédier au célibat prolongé des jeunes filles

 

 

 

 

 

Plus loin, après un pont naturel en pierre, la piste se termine sur une plage de sable

Nous rebroussons chemin et empruntons juste après les salines le premier chemin à droite

 

Il est là , indispensable d’être équipé de 4 roues motrices pour franchir les nombreux passages boueux et zones marécageuses.

 

Mais le spectacle en vaut la peine.

 

Tout près de vous, vous observerez des aigrettes garzettes.

L’AIGRETTE GARZETTE

L’aigrette garzette est une des espèces d’hérons au plumage blanc immaculé présente à travers le monde. Mais chez elle, le morphe sombre est extrêmement rare. Comme toutes les autres aigrettes, elle présente un corps élancé et élégant. Le bec noir est une véritable dague. Il est long et fin, très légèrement incurvé vers le bas. Les lores sont de couleur variable suivant l’état physiologique. En période inter-nuptiale, ils sont de couleur jaune à verdâtre, en phase avec l’iris lui même jaune. Mais en période de reproduction, les adultes nicheurs voient leurs lores virer au rose bleuté ou au violet. Les longues pattes noires sont munies de doigts jaunes, exceptés chez les sous-espèces d’Océanie où elles peuvent être toutes noires, ou alors avec le sole jaune. Lors de la reproduction, des plumes ornementales apparaissent, filiformes à l’arrière de la tête, plumeuses et duveteuses au bas du cou, à l’arrière du bras et sur le dos, participant au plumage nuptial spécifique.

Ce sont ces plumes particulières qui ont valu à ces oiseaux leur nom générique

Suivant les circonstances, l’aigrette garzette peut être silencieuse ou vocale.

 

 

 

Lorsqu’elle est dérangée ou confrontée à un contexte d’interaction agressive, elle peut pousser un cri râpeux « raaah » isolé ou répété « krah krah krah ». C’est le cri qu’on entend quand on la dérange sur ses lieux de pêche par exemple. Dans les colonies de nidification, elle devient beaucoup plus bavarde lorsque sa territorialité est source de tensions avec ses voisines de la colonie. Souvent, ses cris se mêlent aux cris des autres espèces présentes, les colonies étant souvent pluri-spécifiques, et le concert peut être sonore.

Les jeunes au nid quémandent avec des « ke ke ke » typiques de la famille.

 

 

L’aigrette garzette fréquente une large gamme d’habitats, mais avec une constante : la présence d’eau libre, douce ou saumâtre, dans laquelle elle trouve sa nourriture.

C’est ainsi qu’on la trouve à l’intérieur des terres à la faveur du réseau hydrographique et des plans d’eau naturels ou artificiels, et en zone côtière, dans les eaux peu profondes des lagunes, estuaires, rizières et autres marais salants, beaucoup moins sur le littoral lui-même. D’un autre côté, il lui faut des boisements aptes à accueillir sa reproduction arboricole et coloniale.

 

C’ est une espèce commune et grégaire. On la trouve le plus souvent à proximité immédiate des eaux où elle vient pêcher, le plus souvent en petits groupes.

 

Elle cherche ses proies activement en eau peu profonde, en parcourant le milieu d’un pas rapide, sans faire d’ombrelle de ses ailes pour les attirer comme le font d’autres espèces, simplement en les entrouvrant dans certaines circonstances pour réduire la réverbération du soleil. En revanche, elle peut agiter le fond d’une patte pour débusquer les proies enfouies qu’elle capture alors d’un rapide coup de bec. Elle effectue aussi des courses précipitées à la poursuite de certaines proies très mobiles.

Entre les séances de pêche, elles se reposent en groupes, soit au sol en milieu ouvert, au milieu d’un champ ou d’un marais par exemple, soit perchées sur un bosquet ou une lisière forestière proches de l’eau.

Les déplacements de longue distance, entre la colonie et les zones de pêche éloignées, ou alors migratoires, se font en petits groupes relativement inorganisés.

 

Les ailes longues, larges et arquées de l’aigrette garzette lui procurent un vol souple, ample et un puissant, avec de lents battements. Elle pratique peu le vol plané.

 

Un peu plus loin ce sont des flamants roses qui attirent le regard

 

Nous reprenons ensuite la piste en direction de la ferme ostréicole d’OSTREA

 

Créé en 1955 sur le site privilégié de la lagune de OUALIDIA , le parc 007 Ostréa s’est rapidement développé et équipé pour devenir aujourd’hui l’un des parcs à huîtres les plus modernes du Maroc.n

LES PARCS OSTREICOLES

Des parcs ostréicoles sont ouverts à la visite, à l’achat et à la dégustation d’huîtres dans la lagune. C’est le cas d’Ostra II, un parc ostréicole, réputé pour être le premier au Maroc, qui accueille également des chambres d’hôtes et un restaurant. C’est Pierre Bachir Pinscloux venu pour des travaux de génie civil dans les années 50 qui a eu l’idée d’importer des naissains d’Europe

 

Avec 6 stations d’élevage et 4 d’épuration dispersées sur 25 km de berges, OUALIDIA est le second producteur d’huîtres du Royaume derrière Dakhla, grand producteur national qui jouit de conditions climatiques favorables notamment le soleil et le vent nécessaires à l’élevage

 

La visite des parcs ostréicoles datant des années 50 fait partie intégrante des attractions touristiques. Le site produit plus de 250 tonnes d’huîtres par an. Les marocains viennent de tout le pays pour les déguster. Et selon un producteur local, les huîtres de OUALIDIA seraient les meilleures du pays, voire du monde grâce notamment à la présence d’algues, le phytoplancton dont se nourrissent les huîtres. En somme, il faut un an de croissance pour les naissains importés de France pour se transformer en huîtres succulentes

Créé en 1955 sur le site privilégié de la lagune de OUALIDIA , le parc 007 Ostréa s’est rapidement développé et équipé pour devenir aujourd’hui l’un des parcs à huîtres les plus modernes du Maroc.

Depuis l’installation de sa station d’épuration en 1995, huîtres et coquillages répondent à toutes les normes sanitaires marocaines et européennes. une garantie essentielle pour les consommateurs.

 

Entre l’arrivée des naissains dans la lagune de OUALIDIA et les huîtres sur votre table il faut compter deux années de soins attentifs.

L’huître creuse d’Ostréa, Crassostrea Gigas pour les scientifiques, est du type « Marennes-Oléron » Les naissains sont importés par Ostréa directement de cette région de production, premier grand cru qui fournit les claires, les fines de claires.

 

DES MILLIONS D’OEUFS A LA POUSSE

C’est seulement lorsqu’elle a trois ans que l’huître peut se reproduire.

Très prolifique, elle peut pondre jusqu’à deux millions d’œufs ! Au bout de trois semaines, la larve d’huitre devient un naissain qui, pour survivre, a besoin d’un support sur lequel se fixer.

Ostrea utilisait par le passé des collecteurs déposés en milieu naturel dans la baie de Marennes -Oléron, en Charente Maritime. Depuis les années 2000, Ostrea importe ses naissains de Vendée produites dans des écloseries, de taille de six millimètres trois mois après leur naissance et déjà séparées.

Les naissains sont installés dans des casiers, et c’est la deuxième partie de leurs croissance.

Surveillées comme des nouveaux-nés, elles passeront là encore une a deux années avant de pouvoir être consommées.

Pendant cette période nous devons tenir compte que pour commercialiser 20 huîtres nous devons cultiver 100 naissains car l’huitre est un coquillage très fragile, fragilité qui s’amplifie avec les changements climatiques qui génère des mortalités a tous les stades de la croissance.

LES BASSINS D’EPURATION

La pollution bactérienne représente un risque majeur pour les cultures en milieu marin.

On peut s’en prémunir par la purification en immergeant les coquillages dans une eau correctement traitée et les procédés couramment utilisés pour cela sont de trois types: traitement chimique, à l’ozone, ou aux ultra-violets; c’est de dernier procédé qu’a choisi Ostréa, pour son caractère naturel, son efficacité, sa fiabilité (suppression des problèmes de dosage en chlore ou en ozone), et son absolue sécurité en matière d’utilisation.

A leur sortie de la lagune, les casiers d’huîtres sont déposés dans les bassins d’épuration de la station et y séjournent au moins 48 heures.

 

Les coquillages sont alors débarrassés des germes qu’ils pourraient éventuellement contenir. Selon les normes en vigueurs l’autocontrôle est assuré par le laboratoire de l’institut PASTEUR de Casablanca.

 

CALIBRAGE ET ETIQUETAGE

Avant même leur épuration, les huîtres sont lavées extérieurement et calibrées. Le calibrage est effectué selon le poids.

Ostréu peut se flatter d’une grande vigilance sur le calibrage, préférant souvent aller au-delà des normes en vigueur pour satisfaire sa clientèle.

 

Après leur séjour dans les bassins d’épuration, les huîtres sont rangées manuellement dans des bourriches de 50 ou 100 pièces(selon leur grosseur) et chaque bourriche est soigneusement étiquetée avec dates d’emballage et de péremption.

 

TRANSPORT REFRIGERE

Sitôt étiquetées, les bourriches sont chargées dans une camion- nette réfrigérée d’Ostréa et acheminées vers les principaux revendeurs.

RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT

Depuis toujours, le principal souci d’Ostréa est la salubrité des coquillages qu’elle commercialise.

 

C’est pourquoi, dès 1996, bien avant l’ouverture de l’Institut Nationale de Recherche Halieutique est chargé du suivi de la qualité sanitaire du milieu lagunaire pour le classement de la zone de son propre réseau d’évacuation et de traitement des eaux usées, recyclant celles-ci dans l’arrosage des jardins, dans un respect total de l’environnement dont dépond l’avenir ostréicole de Oualidia.

 

 

 

 

VIDEO OUALIDIA

 

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