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SUR LES TRACES DE CHRISTOPHE COLOMB – HUELVA – ESPAGNE

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ALMONTE et les aventures de CHRISTOPHE COLOMB

Nous quittons Séville ce matin en direction de la frontière portugaise avec pour étape El Portil à une encablure d’Huelva.

La région est connue tout particulièrement au niveau historique , marquée par les aventures et les découvertes de CHRISTOPHE COLOMB

Toutefois, en chemin, nous ne résistons pas à l’envie de côtoyer à nouveau le parc naturel de Donana, et faisons une pause petit déjeuner à Almonte. Et tout particulièrement à déguster de bons churros accompagnés de chocolat chaud. Pour autant il ne fait pas froid, le thermomètre frôle déjà les 20 degrés à 10h ce matin de début avril

Almonte se trouve dans la province de Huelva, en Andalousie et compte 22000 habitants.

Dans ce territoire se sont installées des civilisations comme la Tartessienne, la Phénicienne, la Grecque et l’Arabe. Il bénéficie d’un emplacement unique avec la lumière d’un village andalou traditionnel et la couleur du paysage environnant.

Le village aux petites maisons blanches et aux vastes espaces piétonniers possède plusieurs édifices intéressants tels que l’église de Nuestra Señora de la Asunción, la Casa Consistorial (son apparence actuelle est due à sa reconstruction après le tremblement de terre de Lisbonne ou la mairie qui a eu ses débuts au XVIe siècle ), ou hôtel de ville (XVIe siècle), ou encore le musée de la Villa et le marché central en cours de rénovation

A noter également dans l’espace qui relie l‘église et l’hôtel de ville, la cathédrale éphémère en fer qui a été installée lors du retour de la statue de la Vierge du Rocio. Particulièrement bien éclairée la nuit

Devient une référence internationale grâce au pèlerinage de Doñana et Rocio, avec naturel et simplicité ses habitants conservent leurs idiosyncrasies. Almonte se caractérise par la tranquillité, le calme et la transmission de son mode de vie au fil des siècles.

 

Elle a également toujours été un carrefour entre les provinces de Huelva, Séville et Cadix, ce qui a sans aucun doute contribué à l’ouverture de ses habitants. Leur attachement à la terre ne se perd pas car ils vivent en relation étroite avec le milieu naturel à travers les usages traditionnels, agriculture, élevage et pêche.

Parmi l’ensemble de son patrimoine monumental, nous distinguerons le sanctuaire de la Vierge du Rocío,

où chaque année, des milliers de dévots se rassemblent pour célébrer la Romería del Rocío, qui remplit le village d’allégresse et de ferveur religieuse.

En vous promenant dans le village, vous trouverez des exemples de logements agricoles traditionnels. Pour les loisirs, la ville d’Almonte offre aux visiteurs d’agréables parcs et places comme la Plaza Virgen del Rocio ou le Parque Mayor Mojarro.

Si vous décidez de vous perdre dans les rues de ce village blanc et de profiter de ses coins, n’oubliez pas que vous pouvez pimenter votre visite avec des vins et des plats locaux typiques, que la gastronomie invite à ravir les sens avec des arômes, des saveurs et des couleurs uniques

Cet endroit est également idéal pour la pratique d’activités équestres, que ce soit dans le cadre de concours hippiques ou de promenades à cheval.

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La richesse gastronomique que l’on peut apprécier dans la municipalité d’Almonte se caractérise par sa grande variété et ses excellents vins. La cuisine d’Almonte est héritière des secrets les plus raffinés des différentes cultures qui se sont installées sur cette terre. Cuisine savoureuse et variée, typique du régime méditerranéen qui a comme produits primaires une grande variété de fruits, légumes, viandes et poissons de la côte, qui, avec les produits locaux, les vins, les huiles et le miel, permettent d’offrir aux visiteurs une cuisine traditionnelle cuisine d’une qualité exquise.

 

SUR LES TRACES DE CHRISTOPHE COLOMB – LIENS VERS LES PHOTOS

J 274 MOGUER Sur les traces de Christophe Colomb

J 274 PALOS DE LA FRONTERA

J 274 ALMONTE ANDALOUSIE ESPAGNE

J 275 HUELVA et les Choqueros

J 276 A L’OUEST D’HUELVA vers la frontière Portugaise

MOGUER et le serment de loyauté de CHRISTOPHE COLOMB

Second arrêt sur notre trajet, Moguer, dans la région de Tierra Llana, sur la rive du fleuve Tinto ; une localité liée à la Découverte de l’Amérique.

En effet, CHRISTOPHE COLOMB, prêta son serment de loyauté aux Rois Catholiques au Couvent de Santa Clara de style gothique-mudéjar, classé Monument national en 1931

Mêlant les styles gothique et mudéjar, Le tombeau des Portacarreros mérite une mention particulière : il s’agit d’un ensemble de sculptures en marbre blanc réalisées par Gian G. Della Porta et Giovanni de Pasallo. Son musée diocésain abrite une pièce remarquable : le Christ de l’Humilité, une sculpture en albâtre anglais de Martínez Sugrañes.

L’édifice est classé monument national depuis 1931.

Donc impossible de ne pas y faire un arrêt pour mieux comprendre son histoire ; Malheureusement en cette semaine sainte, le couvent était fermé
Cette localité est également le berceau du poète et Prix Nobel de littérature Juan Ramón Jiménez. Elle compte donc aussi, parmi ces monuments d’intérêt, la maison du poète aménagée en musée et le château-fort, ancienne villa romaine transformée en ferme par les musulmans.

C’est autour de ce château que s’est développé le noyau urbain de la localité. De l’ancienne construction ne subsistent que deux donjons et quelques pans de muraille.
Autre élément intéressant, l’EGLISE NUESTRA SENORA DE LA GRANADA qui dispose d’une tour semblable à la Giralda de Séville.

L’intérieur de cette église de plan basilical à cinq nefs, a une allure de cathédrale. Elle fut construite au XVIIIe siècle.

PALOS DE LA FRONTERA

 

Dernière étape sur notre trajet vers HUELVA, cette localité, capitale en quelque sorte de la fraise,  possède surtout une longue tradition marinière, et joua un rôle très important dans la Découverte de l’Amérique par CHRISTOPHE COLOMB

 

En effet, c’est au départ de son port que sont partis, en août 1492, les trois caravelles qui arriveraient deux mois plus tard au lointain et inconnu continent américain.

 

Débutons notre visite par le monastère Santa Maria de la Rabida, qui héberge une communauté franciscaine depuis le XIIIe siècle qui servit de refuge à CHRISTOPHE COLOMB

MONASTERE SANTA MARIA DE LA RABIDA

 

Il fut déclaré monument historique et artistique en 1856.

Premier monument historique des peuples hispaniques. Proposé au < Patrimoine de l’humanité » Ici, avec la participation décisive de Frère Antonio de Marchena (le moine astronome), et de Frère Juan Pérez, ancien Contador Real à la cour de Castille, s’est préparé l’un des événements les plus importants de l’histoire de l’humanité: la découverte d’un Nouveau monde. L’état actuel du bâtiment est la conséquence du séisme de Lisbonne de 1755. Selon des témoins de l’époque, CHRISTOPHE COLOMB portait la « rasposa », l’habit franciscain. Cela indique qu’il appartenait au troisième ordre fondé par Saint-François. C’est probablement lors des échanges avec ses frères franciscains de la Bétique installés aux Canaries depuis leur conquête, que CHRISTOPHE COLOMB a découvert l’existence dans ce couvent du « moine astrologue » et de l’ancien « Contador Real». Ce serait la raison de sa venue

L’édifice a été construit sur la Rábita, un petit bâtiment almohade qui lui a donné son nom. Sa fondation en tant que monastère remonte à 1261, comme le mentionne une bulle du pape Benoît XIII qui permit à Fray Juan Rodríguez et à ses compagnons d’y établir une communauté. Les franciscains ont exercé une grande influence dans cette région. L’édifice est de style gothique-mudéjar. On y vénère la Vierge des miracles, dont une statue en albâtre du XIVe siècle se trouve à l’intérieur.

CHRISTOPHE COLOMB s’est réfugié dans ce monastère en 1490 après avoir appris que les Rois catholiques avaient rejeté sa demande d’expédition vers les Indes. Grâce à l’intervention de Juan Pérez, prieur et confesseur de la reine Isabelle, cette proposition finit par être acceptée.

Visitons ensemble ce magnifique et très intéressant monastère et débutons notre visite par le rez de-chaussée

1-HALL D’ENTREE

Les deux tableaux de cette première antichambre sont peints par Juan Manuel Núñez, né à La Palma del Condado (Huelva), et ils représentent le pape, Saint-Jean-Paul II, couronnant la Vierge des Miracles en 1993, lors du 500e anniversaire de l’évangélisation du Nouveau monde. L’autre tableau représente la conversion de Saint-François d’Assise, fondateur de l’ordre franciscain

2-SALLE DE VASQUEZ DIAZ

La première salle est consacrée à la Découverte de l’Amérique, peinte par Daniel Vázquez Díaz, né à Nerva (Huelva), La technique est celle du A Fresco, el introduit le mouvement du Cubisme en Espagne. Il a intitulé l’ensemble « Poème à la découverte de l’Amérique ». I l’a peinte entre 1929 et 1930 et elle est composée de 5 fresques

1.Le navigateur et le moine. 2.La pensée du navigateur. 3 Les conversations de La Rabida  4 ; Les marins héroïques de Palos 5. La fresque des navires

Cette peinture est considérée comme l’une des plus représentatives du muralisme du XXe siècle

3-CLOITRE DES FLEURS OU DE L’HOSPICE

 

L’architecture actuelle correspond à la reconstruction de la fin du XVIlle siècle, après les ravages du séisme. Cet espace accueillait les marins désemparés C’est donc ici que CHRISTOPHE COLOMB aurait habité lors des différentes étapes de son séjour, ainsi que son fils Diego, le « Ninico » qu’il a laissé ici sous la protection des moines entre 1485 et 1491.

Aujourd4hui dans cette pièce est exposée la «GALERÍA DE LOS PROTAGONISTAS du peintre Juan Manuel Núñez Báñez. Il s’agit d’une technique totalement novatrice qui consiste à mélanger la peinture et la sculpture: les personnages et les scènes les plus marquantes de l’épopée de la Découverte sont représentés. À côte, sur de petits encadrés, vous pourrez lire la transcription du document sur lequel a été reproduite la scène.

4-EGLISE CONVENTUELLE

 

La porte de clôture par laquelle nous entrons est probablement l’entrée du « Ribat » ou «< Rábita» almohade sur les vestiges desquels est construit le petit couvent franciscain à la fin du XIVe siècle.

L’architecture de l’église est conforme aux modèles de l’époque, après la Reconquête : gothique et mudéjar pour la chapelle principale, et l’artesa, typiquement mudéjar, dans la nef. L’artesonado (le plafond à caissons) a été reconstruit au XIXe siècle. Vous pouvez admirer sur les murs ce qu’il reste de la décoration A fresco, datant du XVe siècle. L’impressionnante sculpture du CRISTO DE LOS REMEDIOS, datant du milieu du XIVe siècle, au début du gothique. Les chapelles du mur nord datent du XVIe siècle, ainsi que le carrelage: Celle de gauche présente la fantastique sculpture de la Inmaculada, probablement issue de la gouge de Pedro Duque Cornejo. Sur la suivante, une sculpture de Saint-François d’Assise, de l’école de Grenade, du XVIIe siècle. Dix belles toiles décorent l’église, représentant des scènes de la vie de Saint-François d’Assise, ceuvre de Juan de Dios Femández, directeur de l’école des Beaux-Arts de Séville en 1793, époque à laquelle il a peint ces toiles, de l’école de Murillo.

5-CHAPELLE DE SANTA MARIA DE LA RABIDA

L’architecture s’inscrit dans le bas de la tour almohade de « Ribat ». Elle est intégrée au XIXe siècle comme chapelle de l’église. L’icône de la Vierge est une sculpture en albâtre. Elle est datée de la fin du XIlle siècle. Elle s’inscrit dans le gothique de Bourgogne. Il s’agit probablement d’une icône de bataille ». C’est la SEULE qui est couronnée par un Pape parmi celles qui sont vénérées en Espagne (14 juin 1993). « Je viens vous rendre grâce pour les cinq siècles de christianisme en Amérique, dont vous êtes à l’origine ». C’est avec ces mots que Saint-Jean-Paul II l’a invoquée. L’orfèvrerie et la peinture murale datent du XXe siècle, de Marmolejo et Seco, la première et de Juan Manuel Núñez, la seconde.

6- CLOITRE MUDEJAROU CLAUSTRAL

 

Merveilleuse illustration du mudéjar populaire ou franciscain. Il est resté debout après le raz de marée. Nous nous faisons, grâce à lui, une idée de l’aspect de l’ensemble avant le séisme. Pour cette version du mudéjar populaire, les murs sont décorés A fresco, technique certainement plus facile à obtenir que la glaçure. C’est dans ce patio que la reine Maria Cristina (12 octobre 1892) a signé le décret afin que le douze octobre devienne une fête nationale.

7 – REZ DE CHAUSSEE SALLE DES CONFERENCES

Appelée Belén d’Amérique ». C’est probablement ici que les conversations en puridad» ont eu lieu entre CHRISTOPHE COLOMB et le Frére Juan Pérez. Au cours de ces révélations, de CHRISTOPHE COLOMB à l’ancien Contador Real, l’Aventure s’est préparée.

8- REFECTOIRE CONVENTUEL

 

Tel qu’il apparait, il s’agit d’une. reproduction de l’époque par Farchitecte Feducci au milieu du XXe siècle. Face à l’entrée, nous observons une chaire d’où étaient faites les lectures pendant les repas Un Christ du XIVe siècle préside la salle et plusieurs tableaux complètent la décoration.

Nous montons au 1er étage par les escaliers du XVe siècle ou par ceux du XXe.

9 – CELLULE DU PERE MARCHENAT

Dans ces deux salles, nous contemplons l’impressionnante figure du Découvreur sur un tableau du XVIlle siècle de l’école française, présentant la Terre qu’ils cherchaient à ses hommes.

Dans la suivante, nous sommes émus par les reproductions du Testament et du Codicille d’Isabelle la Catholique, ainsi que dix documents colombins des Archives de Simancas et d’autres documents des Archives des Indes de Séville.

10 11 SALLE DU CHAPITRE

C’est probablement ici que ce sont déroulées les « Conversations de La Rábida » à l’occasion desquelles Frère Juan Pérez a convoqué au monastère les leaders de Palos, principalement les Pinzón et les physiciens, pour faire face à la résistance de la population. qui n’avait pas confiance en CHRISTOPHE COLOMB« Parce qu’il n’avait pas prouvé être quelqu’un ». C’est lors de cette rencontre qu’est résolu le dernier défi rencontré par CHRISTOPHE COLOMB avant de débuter son Aventure.

12-13 GALERIE DES CARAVELLES

Nous sommes absorbés ici par les maquettes des trois navires, selon les recherches en archéologie navale les plus fiables. La Nao Santa Maria et les caravelles Pinta et Niña. Nous découvrons également une série de toiles de grande taille (la collection en compte DIX-HUIT). Elles sont réparties entre l’Eglise, le réfectoire et cette galerie. Elles retracent la vie de Saint-François d’Assise, fondateur des franciscains. Elles sont signées J. de Dios Fernández et correspondent à la dernière étape de l’école de Murillo, à la fin du XVIIe siècle. QUATRE toiles signées Cabral Bejarano décorent les murs de la galerie sud, avec des scènes de Christophe Colon au Monastère. Il y a aussi une toile de grande taille, signée José María R. Losada, datant du XIXe siècle, autour de la mort de CHRISTOPHE COLOMB à Valladolid.

14-15-16 SALLE DES DOCUMENTS

 

Vestiges archéologiques découverts aux alentours, qui retracent le passage de populations et de cultures par ces contrées, à travers l’histoire. Épée appartenant à Gonzalo de Sandoval, capitaine de Hernán Cortés, mort au monastère et enterré dans l’église.

Reproductions, avec toutes les versions des signatures de Christophe Colon, et des documents des archives de la Couronne d’Aragon. Provenant également des mêmes archives: le transfert des CAPITULATIONS, les accréditations et les sauf-conduits du Roi.

17 SALLE DES DRAPEAUX

 

Les drapeaux de tous les pays d’Amérique latine et des Philippines. Coffres avec de la terre de chaque pays, « La découverte de l’Amérique, l’événement le plus important de l’histoire de l’humanité, après la naissance du Christ » (López de Gómara) << Sept ans je me suis langui en Castille…je n’ai reçu de faveur de personne, après celle du Dieu éternel, sauf de Frère Antonio de Marchena » (CHRISTOPHE COLOMB, Memoriales de agravios).

 

Dans cette salle figure une reproduction de la carte peinte par Juan de la Cosa, en 1500. L’original se trouve au musée naval de Madrid.

 

Après le déjeuner, nous retournons ensuite au centre du village qui porte de nombreuses traces encore de l’aventure de la Découverte

 

EGLISE SAN JORGE

Aussi, sur le petit monolithe situé en face de la porte mudéjar de l’église de San Jorge, du XIVe siècle, sont  gravés les noms des soixante marins de Palos (parmi eux, les frères Pinzón) qui participèrent à la Découverte.

 

La grande rue du village renferme la maison restaurée de la famille Pinzón, qui porte leur blason. En outre, dans les environs, nous visitons « la Fontanilla », fontaine mudéjar classée Monument national, qui fournit l’eau pour le long voyage de Colomb

 

Mais c’est à l’emplacement du vieux port que nous avons trouvé un musée consacrée à cette histoire maritime qui fait la réputation de la région : le MUELLE DE LAS CARABELAS

MUELLE DE LAS CARABELLAS

Avant le 500e anniversaire de la découverte de l’Amérique, l’État espagnol a réalisé un projet scientifique, culturel, éducatif, économique et social avec deux objectifs fondamentaux : répéter le premier voyage colombien, en reproduisant fidèlement l’itinéraire suivi par les marins espagnols au cours des mois de août, septembre et octobre de l’année 1492, et promouvoir la recherche sur les trois navires de découverte – le nao Santa María et les caravelles Pinta et Niña – ainsi que la connaissance avancée de la construction navale, de la navigation et de la vie quotidienne des hommes de la mer dans les XVe et XVIe siècles.

Le musée Muelle de las Carabelas abrite aujourd’hui des reproductions de La Niña, La Pinta et La Santa María, construites en 1992 pour célébrer le V centenaire de la découverte de l’Amérique.

En dehors de la visite de ces répliques dans lesquelles nous pouvons accéder à l’ensemble des parties des navires, nous trouvons tout autour un quartier médiéval, une reproduction d’une plage de l’Île de la Réunion,  une salle d’exposition, une salle de projection audiovisuelle

HUELVA et les chicoros

Toute entourée de marais et de joncs, Huelva est au sein d’un paysage fluvial où débouchent les fleuves Tinto et Odiel, qui lui confèrent un microclimat particulier.

La ville a toujours été liée aux événements liés à la découverte et la conquête de l’Amérique, et reste encore aujourd’hui la plus grande ville andalouse à vocation latino-américaine, comme en témoigne le Festival du film latino-américain.

Huelva a un passé très lointain qui en fait l’un des plus anciens établissements du sud de la péninsule. Les Tartessiens y ont vécu entre 3000 et 2500 av.J.-C. Puis les Phéniciens la surnomment comme Onoba (vers 1000 av. J.-C) mais ensuite remplacés par les grecs, les puniques et les romains.

La présence des Arabes a été plus durable. Ils la nomment alors comme Güelbah. En l’an 713, elle est prise par le chef militaire Muza. La colonie fut longtemps divisée en deux noyaux bien différenciés : celui de la ville actuelle et celui de l’île de Saltés (anciennement Xaltis). Toutes les deux furent fortifiées et plus tard, à Güelbah, des chrétiens construisirent leur château sur la citadelle

Depuis 1492, Huelva joue un rôle important dans le contexte de la Découverte et de la Conquête du Nouveau Monde. De nombreux marins étaient originaires de Huelva, tels que Juan Álvarez, “El Manquillo” de Huelva, Esteban Rodríguez et, surtout, Alfonso Pérez Nizardo, découvreur de l’Île de la Trinité.

À la fin du XVIe siècle et surtout au siècle suivant, la ville cesse de se développer et subit de nombreuses fluctuations qui réduisirent considérablement sa démographie et son influence. La poussée d’autres villes andalouses telles que Cadix et Séville relègue Huelva à une place secondaire. En outre, la peste et les conflits avec le Portugal déciment et affectent la population. En 1650, une épidémie de peste se détache et tue la moitié des habitants. Il y eut tellement de morts que Philippe IV, en 1658, déclare la ville libre de l’enrôlement des hommes dans l’armée et la marine.

En 1755, le terrible tremblement de terre de Lisbonne fut ressenti dans la ville. La majeure partie des bâtiments de Huelva disparaissent. Cependant, au cours du même siècle, elle s’assure comme ville portuaire et maritime, bénéficiant du déménagement de la Casa de Contratación à Cadix (Institution pour gérer le trafic avec les Amériques).

 

MARISMA D’ODIEL

 

L’accès au marais est par le pont qui relie Punta Umbria avec la capitale.

 

Vous pouvez trouver des oiseaux et des caméléons, l’une des plus grandes colonies d’oiseaux du sud de l’Europe.

VISITE DE LA VILLE

Les Choqueros, c’est le surnom donné aux habitants d’Huelva, tiré de sa spécialité culinaire les chocos , la seiche
Nous profitons du soleil levant et de la lumière particulièrement belle pour traverser les marais et apprécier une fois de plus les colonies de flamants roses

Du riche passé d’Huelva, il ne reste malheureusement plus grand-chose, et la ville d’Huelva manque cruellement d’intérêt touristique à nos yeux. Si il reste des incontournables, il vous faudra jongler entre les différents horaires de fermeture, parfois improvisées, en tout cas très variable en période sainte. De quoi décourager à vrai dire….

Ayant subi de nombreuses destructions lors des guerres et des tremblements de terre, il ne reste donc que très peu du centre historique de Huelva parmi les lieux recommandés.

NUESTRA SENORA DE LA CINTA

À environ deux kilomètres du centre-ville, sur l’avenue de la Cinta, se trouve le plus bel édifice de la ville, très aimé par les gens de Huelva, le blanc Sanctuaire de Nuestra Señora de la Cinta (Mudéjar, XVe-XVIe siècles) dédié à la patronne de la localité. Il a comme atout historique que CHRISTOPHE COLOMB, lors de son séjour à Huelva, devint très dévot de cette image.

Lors d’une tempête mettant en danger son navire, il se confia à la Vierge de la Cinta, venant prier devant elle dès son arrivée en Espagne en remerciement pour son intercession. Dans un intérieur gothique, la fresque de la chapelle centrale avec l’image de la Vierge assise est remarquable.

A noter également la grille forgée du presbytère et la série de carreaux de sujets religieux et marins, œuvres de Daniel Zuloaga.

CASA COLON

La Casa Colón (1883), un ancien hôtel de style anglais, est actuellement un site pour la culture, siège de l’important festival du film ibéro-américain.

À la périphérie, à Punta del Sebo, où se joignent les rivières du Tinto et de l’Odiel, se trouve le Monument à la Fe Descubridora (1929), œuvre de Gertrude Vanderbilt Whitney.

– Columbus Monument : De 36 mètres de hauteur. C’était un cadeau des États-Unis. Situé sur l’Avenida Francisco Monténégro, populairement connu sous le nom de Punta del Sebo.

EGLISE DE LA CONCEPCION

Dans la zone piétonnière se trouve l’église de la Concepción (XVIe et XVIIIe siècles) où sont exposées des toiles de Zurbarán et de belles stalles de bois.

EGLISE DE SAN PEDRO

L’église de San Pedro, temple de style mudéjar (XVIIIe siècle) est la plus ancienne de la ville, comme en témoignent certains vestiges de structures murales datant même du début du Moyen Age . La silhouette de son clocher est l’un des jalons marquants de la ville.

Le retable principal (XVIIIe siècle) et l’image de San Pedro (XVIe siècle) sont les plus frappants de son intérieur.

EGLISE DE LA SOLEDAD

L’Église de la Soledad (XVIe-XVIIe siècle) est un élément important de la semaine sainte de Huelva, car on y conserve à l’intérieur un fameux Santo Entierro.

CATHEDRALE DE LA MERCED

Au centre se trouve la Cathédrale de la Merced, bâtiment de la Renaissance et baroque de style colonial construit en 1616, mais qui ne sera consacrée qu’en 1953.

 

Il faut y contempler l’image de la Virgen de la Cinta du grand artiste Martínez Montañés et l’image du Cristo de Jérusalem.

 

Sur la Plaza de la Merced,  l’ancien couvent de la Merced, date de la même époque, et abrite actuellement l’Université de Huelva.

JOUR 3 A L’OUEST DE HUELVA VERS LA FRONTIERE ESPAGNOLE

 

Nous partons ce matin à la découverte de la côte à l’ouest d’Huelva en direction de la frontière portugaise

Passé les zones humides de marais, nous empruntons des routes forestières de pins typiques de notre région provençale.  Puis nous arrivons dans une vaste zone plainière où foisonnent les serres , principalement de fraises mais aussi de cassis et autres plants

Nous faisons un arrêt sans grand intérêt à Islantilla au mirador del Cameleon. Une promenade sympathique mais qui n’ouvre sur aucun point de vue intéressant

Puis nous poursuivons jusqu’à Isla Cristina une localité moderne qui possède une longue tradition marinière, paradis des salaisons et des conserves de poisson.

ISLA CRISTINA

Elle compte quelques centres d’intérêt touristique, comme ses magnifiques plages ou complexes touristiques, dont Islantilla, la Plage du Centro ou la Plage de la pointe de Caimán, mais aussi son célèbre carnaval et son Festival de chorales de l’Atlantique.

Ses plages sont le refuge des pêcheurs de coquillage et de couteaux à marée basse offrant un spectacle qui n’est pas sans rappeler nos côtes du nord

Le territoire de sa commune abrite le site naturel des estrans d’Isla Cristina, qui possède des habitats de différente salinité. Ces habitats comptent de nombreuses espèces végétales et une riche avifaune.

Nous profitons également de cet arrêt pour arpenter les rues du marché hebdomadaire. Nous sommes étonnés par les prix, extrêmement intéressant pour les vêtements et en profitons pour refaire un peu le plein de nos valises…

AYAMONTE

Située sur la rive du Guadiana, à proximité de la frontière avec le Portugal, Ayamonte a toujours été un village de pêcheurs tranquille, dont les maisons blanches déferlent jusqu’au port.

Les grecs la baptisèrent Anapotaman (« sur le fleuve »), s’où provient le nom actuel. Le Parador de Tourisme se dresse sur la partie la plus élevée de la ville, sur les ruines d’un château romain, offrant une splendide panoramique du village et de l’embouchure du fleuve Guadiana.

Parmi les édifices d’intérêt, signalons les églises de Nuestra Señora de las Angustias et de San Francisco, toutes deux du XVIe siècle ; l’église paroissiale del Salvador, du XVe siècle ; et les maisons des émigrants revenus d’Amérique après avoir fait fortune.

À cinq kilomètres de la localité, se trouvent les plages Canela et Moral, très fréquentées surtout à l’époque estivale.

Nous retrouvons ensuite l’ambiance de la semaine sainte avec la traditionnelle procession qui attire les foules, tant dans les rues que sur les terrasses de cafés et tables de restaurant

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