TAROUDANT « La paisible » : Une autre Marrakech – MAROC

TAROUDANT , ancienne capitale de l’état Saadien : avec ses remparts pour écrin, la ville paraît un joyau, l’un des plus beaux du Maroc qui à eux sels valent le déplacement Promenez-vous à l’ombre de ses murs chargés d’histoire et dont les tours se dressent depuis plus de cinq siècles pour protéger l’ancienne capitale des sultans Saadiens. Tout le jour, le soleil frappe ces hautes colonnes de pierre et baigne la ville d’une lumière où l’or de ses rayons le dispute à l’ocre des murailles.
Au niveau de la météo, le climat se caractérise par des températures hautes en été, pouvant atteindre les 45° et l’hiver il fait parfois frais, mais celles-ci restent malgré tout élevées, avec 24° en moyenne.
LIENS VERS LES PHOTOS
J 242 LES REMPARTS LA MEDINA ET LES SOUKS DE TAROUDANT
J243 – LA KASBAH DE TAROUDANT ET SES JARDINS
J244 – LA KASBAH-MUSEE DE CLAUDIO BRAVO
J 245 DE TAROUDANT A IMSOUANE VIA LA VALLEE DU PARADIS
En entrant dans l’enceinte de la ville par l’une des quatre portes principales, vous opérez un retour dans le passé. Taroudant a tout de ce qu’on peut imaginer d’une ville berbère du XVIe siècle, avec ses échoppes remplies de produits provenant de toute la région. Pas de monuments historiques reflétant la grandeur des Saadiens, mais une petite ville active comme une fourmilière, et des ruelles encombrées et sombres, une petite médina et des souks modestes mais intéressants, qui n’ont pas encore été marquées par l’architecture occidentale. On y trouve aussi un peu d’artisanat, même s’il n’a pas ici la créativité de celui de Marrakech. TAROUDANT recèle également une kasbah au nord-est des remparts, en face de jolis jardins.
Il se dit que ce sont les habitants de la ville qui quittèrent les lieux pour fonder Marrakech…
Ville d’histoire, idéalement située entre mer et montagne, riche d’un long passé, TAROUDANT n’est cependant pas une de ces cités musées, figées dans une grandeur révolue.
Ici, le dynamisme de la vie moderne se conjugue harmonieusement à l’héritage de la tradition.
La cité de TAROUDANT , resplendissante grâce aux précieux commerces de l’indigo, du sucre et du coton, attisa les convoitises de nombreux envahisseurs. Dans un décor aux charmes discrets, la médina semble d’un autre temps. Sur cette cité paisible planent encore les souvenirs d’un passé florissant, qu’il ait été almohade, mérinide, saadien, portugais ou français.
TAROUDANT est un lieu de repos, où le calme reflète l’image de cette ville, à l’ombrage de ses fortifications. Elle est située près des portes du désert. La couleur ocre des constructions se détache du bleu éclatant du ciel. Les couleurs se mélangent, ce qui donne une vision quasi magique du paysage. Le paradis des peintres et des photographes qui peuvent saisir l’instant présent et l’inspiration, parmi cette luminosité étincelante.
https://goo.gl/maps/2iG5rrJS4968i6Ja9
Au fil de jardins et de patios, Taroudant est une des plus belles villes du sud marocain. En voyage dans l’Anti-Atlas, profitez de cette région exquise, à l’écart des sentiers touristiques.
Ses souks foisonnent d’activité : aventurez-vous au milieu de ces allées, négociez avec les marchands, surtout, sur les étals, découvrez toute la richesse du terroir et de l’artisanat local. Les cuirs y sont particulièrement fameux ainsi que les bibelots de terre cuite et la bijouterie amazigh. Et vous serez impressionnés par les magnifiques bijoux berbères. Ils sont fabriqués en argent. n
TAROUDANT s’est également fait une spécialité de la production d’huile d’argan. Rendez-vous à l’extérieur des remparts, un peu à l’écart de la ville. Là, Vous pourrez visiter les champs d’arganiers, et serez étonnés par leurs fruits, que les chèvres n’hésitent pas à dévorer. Elles sont en forme de noix. Les coopératives en fabriquent une huile renommée pour ses nombreuses vertus, l’huile d’argan, que l’on retrouve entre autres dans les produits de beauté. L’huile est extraite des noix de l’arganier. TAROUDANT est également reconnue pour son agriculture malgré une terre sèche. Elle excelle dans la culture des arganiers bien entendu, mais également des citronniers, des oliviers et dans la production d’huile d’amande et de miel.
La ville a tous les atouts et TAROUDANT est aussi le point de départ de nombreuses randonnées. Sise au milieu des deux chaînes de l’Atlas, elle profite d’une situation favorable que prisent randonneurs et baroudeurs.

Nature et culture, modernité et tradition, TAROUDANT ne manque décidément pas d’attraits ! Perdez-vous dans ses rues, sillonnez ses alentours et peignez votre séjour de toutes les couleurs du Maroc.
Deux œuvres architecturales accentuent la prestance de cette ville. La grande muraille qui s’étend sur 7,5 kilomètres, avec des remparts mesurant plus de huit mètres de hauteur.
À TAROUDANT , il faut donc commencer par faire le tour des remparts qui enserrent la médina pour découvrir les neuf portes de la cité. en calèche – une option d’autant plus intéressante que le tarif est modique (150 MAD)
Elle est composée de 130 beffrois et 19 citadelles qui sont postées aux angles de la muraille. Cinq portes permettent de pénétrer dans l’enceinte. Leurs noms commencent tous par Bab : Bab Targhount, Oulad Bounouna, El Khemis, al-Kasbah et Zorghan. La plus impressionnante est celle de al-Kasbah. Elle est flanquée de deux bastions imposants, projetés en avant par rapport à la muraille. Les portes Zorgane, Khemis et Oula Bounouna disposent d’une entrée à ciel ouvert, alors que les deux autres sont surplombées par des citadelles et un sentier de rondes.

La plus ancienne, celle de Bâb El Kasbah, offre une belle vue sur la kasbah du Pacha, et sur les jardins de TAROUDANT . Une promenade aux milles parfums, idéale pour attendre le coucher du soleil.
Autre lieu saisissant, la Kasbah de TAROUDANT . La Kasbah occupe le versant nord est, et elle est dotée de tours aux formes carrées, qui sont nettement moins hautes que celles qui dominent la grande muraille. Elle est empreinte de toute l’histoire, et des nombreux bouleversements que cette ville a subis. Elle est située au croisement de la vallée du Souss, et des montagnes du Haut Atlas, et c’est un point de vue magnifique vous permettant d’apercevoir le Sud du Maroc.

Elle a été construite au XVIe siècle par les Saadiens afin de les défendre des Portugais. Bien que situé dans l’enceinte de la casbah, l’hôtel Palais Salam n’est accessible que par l’extérieur des remparts. Le reste de la casbah se résume principalement à des ruines sans intérêt particulier si ce ne sont les restes des vieux ryads en cours de restauration qui reprennent vie au cours des discussions avec les habitants Ils nous expliquent alors combien la méthode de construction de l’époque (murs épais en pisé) est bien plus agréable à vivre que le parpaing qui protège nettement moins bien de la chaleur et du froid… !
Avec ses créneaux et ses teintes ocre, elle est absolument superbe au moment du coucher du soleil. A côté de la casbah, vous pourrez voir l’une des nombreuses résidences royales, le palais Dar el-Baroud, qui ne se visite pas.
Face à la kasbah, de l’autre côté du boulevard séparant le palais de la mosquée, le magnifique parc Brahim Roudani propose un peu de fraicheur. Il doit sa création au « Capitaine Denat », premier officier des affaires civiles affecté à TAROUDANT , en octobre 1929, correspondant à Joumada II 1348 de l’Hégire.

Le capitaine avait conçu le jardin, selon le goût et au lieu voulu, juste en face de son lieu de travail. A l’époque, le jardin a été baptisé « Jardin Denat » en hommage à son créateur. après l’indépendance, à l’instar d’autres institutions, on a rebaptisé le site pour devenir le jardin Ibrahil Roudani
En 2004, il a été classé patrimoine national vu la diversité des espèces qu’il recèle
Un peu plus loin le long des remparts également, le musée en plein air de Claudio Bravo attire le regard

La Médina de TAROUDANT est contemporaine. Elle est peu étendue et la meilleure solution pour s’y rendre est encore la marche. Une balade dans ces ruelles vous permettra d’apprécier les murs peints, les expositions des artistes. Elle sont soumises au bon vouloir du temps et sont donc éphémères. Mais d’autres prennent le relais. Des petites places sont éparpillées tout le long de la Médina. C’est l’endroit où l’on trouve des magasins divers, des souks, des cafés, des restaurants, des hôtels, des services bancaires et autres, une concentration de cultures anciennes et de services modernes. La Mosquée, quant à elle, se trouve à l’est de la cité, sa superficie est de 3 215 m² et elle peut accueillir jusqu’à 4 000 pratiquants.

Son minaret carré est d’une hauteur de 27 mètres, et c’est un des plus importants du Maroc. La mosquée n’est pas seulement un lieu de culte, mais également un lieu de culture, et elle possède une bibliothèque. C’est un lieu qui est préservé pour sauvegarder toutes les richesses qu’elle conserve.
Visitez les souks de TAROUDANT , et découvrez les petits trésors que cachent les ravissantes échoppes de la médina. Vous trouverez bien entendu tous les étals de fruits, de légumes, d’épices diverses, des vêtements berbères, des fleurs, mais vous serez impressionnés par les magnifiques bijoux berbères. Ils sont fabriqués en argent.
En effet les mines d’argent proches de la ville fournissent la matière première. On retrouve également l’argent sur les manches des poignards et sur les crosses des fusils, mélangé à de la nacre.
Le souk arabe s’étend le long de la rue Bin-Anzarane : près du marché des antiquaires, vous trouverez des bijoux superbes, et des objets en argent d’une grande finesse. Au bout de cette rue se situe le souk berbère, sur la Place An-Nasr, où l’on trouve toutes sortes de produits de l’artisanat local. À découvrir absolument : les herboristes, les marchands d’olives et de miel.
Vous découvrirez également un grand choix de céramiques, son marbre tendre et calcaire qu’il est possible de sculpter, ou bien encore ses tapis aux dessins superbes, dont la laine provient des montagnes. Un spectacle coloré, aux multiples fabrications artisanales.
La vallée de Souss est réputée également pour ses cultures de primeurs et d’agrumes.
De nombreuses coopératives d’Argan ont vu le jour. En effet, les arganiers ne se développent que dans le sud ouest du Maroc. Vous pourrez visiter les champs d’arganiers, et serez étonnés par leurs fruits, que les chèvres n’hésitent pas à dévorer. Elles sont en forme de noix. Les coopératives en fabriquent une huile renommée pour ses nombreuses vertus, l’huile d’argan, que l’on retrouve entre autre dans les produits de beauté. L’huile est extraite des noix de l’arganier. TAROUDANT est également reconnue pour son agriculture malgré une terre sèche. Elle excelle dans la culture des arganiers bien entendu, mais également des citronniers, des oliviers et dans la production d’huile d’amande et de miel.
TAROUDANT , c’est un lieu troublant qui permet de se glisser au cœur d’un Maroc calme, impressionnant et déconcertant. Après avoir visité la ville, admiré les monuments, fait un tour dans les ruelles du centre et de la Médina, vous serez surpris par la couleur des vêtements des femmes.
En effet, leurs vêtements sont de couleur d’un bleu indigo, comme ceux que portaient les hommes du désert qui côtoyaient la ville pendant la période des caravanes. Puis au mois de novembre, ce sera la couleur orange qui surpassera le bleu indigo, au moment du Festival du Safran. Cette fête fait partie de la continuité de la culture berbère. Cette épice rare et très chère, entre dans la composition de nombreux plats marocains, mais elle est également la base essentielle dans la fabrication des maquillages les jours de fêtes.

La vieille-ville abrite de nombreuses curiosités : à l’extrémité ouest de la ville près de la porte Bâb Targhount, vous pourrez visiter la tannerie de TAROUDANT , et découvrir tous les secrets de la fabrication du cuir. Les ateliers communiquent avec des petites boutiques où les prix sont intéressants !
Très originale, ne manquez pas la boutique Chez Baba, où vous trouverez sandales et sacs à mains de toutes les formes et de toutes les couleurs.
SOUKS HEBDOMADAIRES

Moins touristiques que ceux de l’intérieur des remparts. Un emplacement leur est réservé, à l’extérieur des remparts, tous les jours de 8h à 20h30. Toutefois, nous recommandons d’arriver tôt pour profiter du spectacle. En effet, les hommes des montagnes et des villages environnants descendent avec leur marchandise qu’ils vont troquer ou vendre avant de faire leur marché hebdomadaire. C’est un lieu d’échanges important dans la région, particulièrement intéressant vers 10h du matin, quand l’activité est à son comble, et que les moutons et agneaux courent dans tous les sens au milieu des épiciers et des marchands de tapis…
TALIOUINE
Taliouine est à une grosse heure de route de TAROUDANT mais sa visite vaut le détour. De plus la route magnifique qui la relier ne demande pas d’efforts particuliers.

En provenance de Ouarzazate et en direction de TAROUDANT , il faudra par contre compter deux bonnes heures, la route traversant des paysages lunaires de montagnes noires jusque Tazenaght, capitale du tapis. Puis le paysage change et vous traverserez une steppe sauvage aride avant de retrouver les contreforts de l’Atlas et sa pierre tantôt rougeâtre, tantôt couleur sable si caractéristique

Taliouine n’est alors plus très loin et c’est tout juste si déjà vous ne sentez pas l’odeur du safran….
A Taliouine, vous trouverez la Kasbah du Glaoui qui, jusqu’en 1956, servait de siège du pouvoir dans cette région .Il faut dépasser la petite ville de Taliouine puis tourner à droite au point (30.523333, -7.900617) . Continuez la route, la Kasbah de Taliouine est devant vous (30.523439, -7.905960). Il ne faut pas manquer le souk hebdomadaire également, mais reconnaissons que le clou de la visite est bien la visite d’une coopérative de safran, nous avons choisi celle de Souktana
Evidemment, dans l’idéal, c’est au moment de la récolte qu’il faut venir, c’est à dire entre fin octobre et mi-novembre
LA KASBAH DE TALIOUINE
La bourgade de Talioune, malgré sa taille réduite, a joué un rôle important dans l’histoire administrative du pays en raison de sa position sur l’axe stratégique TAROUDANT -Ouarzazate. Le Pacha Glaoui avait donc décidé d’y construire une grande Kasbah .
Le Glaoui était un personnage politique important du 20e siècle. Chef de la tribu Glaoua du sud-est de l’Atlas, il accéda au rang de Pacha de Marrakech avant de disparaître de l’échiquier politique pour avoir trop collaboré avec les Français pendant la période du Protectorat.

De cette époque, le Glaoui a laissé une magnifique kasbah à Taliouine, aujourd’hui en état de ruine . En forme de carré massif, la Kasbah et ses détails architecturaux mériteraient une rénovation urgente. On ne visite pas l’intérieur car il y a un risque d’éboulis.
La maison d’hôtes attenante permet d’avoir la meilleure vue sur la Kasbah.
LE SOUK DE TALIOUINE
Une fois par semaine, les habitants de la région se rendent au Souk pour s’approvisionner et faire leurs courses.
Un marché en plein air qui regroupe tous les corps de métier indispensables. Que ce soit, viande, poisson, gâteaux mais également des stands hétéroclites où vous pourrez trouver de l’artisanat, du matériel de bricolage et des objets du quotidien.
Tradition et modernité se complètent et on trouve au détour d’une allée un porteur d’eau, qui vous permettra de vous abreuver en vous offrant un bol d’eau.
LA CULTURE DU SAFRAN A TALIOUINE
Après une visite de la Kasbah et du souk de Taliouine, allons visiter une coopérative de safran et en apprendre un peu plus sur sa production et sa récolte.
Les bulbes de safran sont plantées en juillet et récoltées en octobre et novembre.
LA RECOLTE
Le safran est une plante délicate et exigeante. Récoltée à l’aube par les femmes des producteurs qui ramassent à la main, les fleurs mauves de safran appelées crocus.
Pourquoi à l’aube ? Car à ce moment de la journée, les fleurs sont encore fermées. Si le jour se lève, les fleurs s’ouvrent, et les filaments rouges à l’intérieur des fleurs risquent de tomber et il est impossible de les ramasser.
De plus le soleil altère son arôme.
La récolte du safran est un véritable travail d’orfèvre. Les safranières effectuent la récolte à la main. Au final, les milliers de fleurs ramassées ne produiront que quelques centaines de grammes de safran.
C’est à l’intérieur des crocus que l’on trouve l’or rouge. Un filament long de quelques centimètres.
LE TRI
Une fois leurs paniers remplis, les femmes transportent leurs récoltes à leur domicile, et là, tout le monde participe au tri, du père de famille en passant par les enfants. Le tri s’effectue à l’abri de la lumière. Le filament rouge est mis de côté et les pétales sont donnés aux animaux.
LE SECHAGE
Les filaments récoltés sont enveloppés dans un grand drap et déposés dans un endroit sec de la maison. Ils vont sécher une semaine, se recroqueviller et donneront le safran cet épice au goût subtil et délicat qui parfume nos plats.
LES BENEFICES DU SAFRAN
Le safran apporte beaucoup à la santé;
Il favorise notamment la perte de poids. Un apport quotidien en huile de safran permet de couper court aux fringales. Elle encourage la sérotomine dans le corps
Depuis la nuit des temps, le bain de lait et de safran permet de rehausser la beauté du teint féminin
Une étude a permis de mettre en avant son potentiel pour prévenir et réduire les signes de la maladie d’Alzheimer. dans la tradition persane il est utilisé comme antidépresseur et s’est avéré efficace contre la démence. Dans des études in vitro, l’un de ses composés, la crocine, s’est avérée réduire l’effet de la perte de mémoire induite par l’éthanol ou l’alcool
Par ailleurs il inhibe et réduit la progression des tumeurs dans le corps. L’application topique est efficace pour réduire le risque de cancer. Il aide également à contrer les effets secondaires de la chimiothérapie comme la perte de poids, la baisse du nombre de leucocytes et des tau d’hémoglobines dans une certaine mesure. La consommation de safran augmente également le niveau de carotène et de vitamine A
Le safran aide aussi à renforce l’estomac. Ses propriétés analgésiques soulagent les coliques et les problèmes de gaz. Il facilite la digestion et prévient l’accumulation de gaz dans le tractus intestinal, réduisant la tension de l’estomac. Il réagit également contre les spasmes et soulage les crampes d’estomac. Il est très efficace pour réduire les symptômes de la dysenterie et prévient l’inflammation du foie
Il améliore également le taux de bon cholestérol dans le sang et baisse le mauvais.
PALAIS CLAUDIO BRAVO
Le Palais Claudio Bravo est un endroit magique, encore baigné de la présence de Claudio Bravo, grand peintre hyperréaliste qui l’a construit. Depuis 1972, l’artiste, d’origine chilienne, avait fait du Maroc son lieu de vie et de créativité.

Il en vantait la lumière exceptionnelle si présente dans ses toiles et qu’il a su garder dans ses différentes demeures : à Tanger, où il avait réussi à capturer la clarté de la Méditerranée, puis à Marrakech et définitivement à TAROUDANT où il termina sa vie.
Le palais qui s’étend sur 75 hectares à 8 Kms de TAROUDANT , au pied du Haut-Atlas, est désormais ouvert à la visite. Le corps principal est séparé en plusieurs ailes et structures, reliées les unes aux autres par des cours intérieures et des passages couverts. Ces ailes séparées accueillent des salons et des chambres, ainsi que les suites privées et l’atelier de Claudio Bravo où sont nées plusieurs de ses œuvres.

Tout autour du bâtiment, les œuvres et toiles de Claudio Bravo et de ses amis (tels que Pablo Picasso) s’offrent au regard , donnant l’impression que l’artiste vient juste de sortir.
Le mausolée de Claudio Bravo abrite également une collection unique et impressionnante de vases et de céramiques marocaines anciennes. A l’autre extrémité du domaine se trouvent les écuries qui hébergent encore des chevaux. Dans le Parc, la multitude de sentiers vous invitent à découvrir des sculptures et une sélection de plantes exotiques.
Ce palais est devenu un extraordinaire musée. Vous aurez en prime une pause thé face à une reconstitution de la Ménara et les sommets enneigés de l’Atlas en décor de fond.
TIOUTE
TAROUDANT n’est que la partie visible de la richesse de la région de Souss.
A 30 kilomètres au sud-est de TAROUDANT , découvrez la beauté de la Palmeraie de Tiout
Avec ses innombrables palmiers et ses cultures vivrières , la Palmeraie de Tiout ressemble à une oasis. Une source en amont et l’oued ont favorisé l’apparition de cette zone agricole dynamique, alors que la région est plus qu’aride. Les habitants des hameaux de la Palmeraie cultivent principalement des céréales (blé, orge et maïs).
nNous démarrons notre visite en empruntant les pistes qui nous mènent tout d’abord à l’ancien village puis à la vieille kasbah en ruine en traversant une forêt d’arganiers, occasion de surprendre les chèvres grimper en haut des arbres pour déguster le fruits

La piste est parfois difficile, très caillouteuse et déformée par les ravinements, nous obligeant par moment à utiliser les 4 roues motrices pour passern

Puis après un bon repas au restaurant de la kasbah, qui offre depuis sa terrasse une vue magnifique sur la palmeraie, promenade à dos d’âne au milieu de l’oasis en compagnie d’Hamid. Hamid est aussi célèbre peut-être que Jamal à Fint. Lui aussi a eu l’honneur de recevoir une équipe de télévision française, en l’occurrence c8 ‘Les animaux de la 8″
Au gré des canaux d’irrigation (seguias), fleurit un beau jardin fruitier où poussent des orangers, des dattiers, des grenadiers et des caroubiers. Un peu plus loin, le promeneur découvre une vue dégagée sur les champs de maïs, d’orge et de blé. Surnommé le « jardin des délices », Tiout est une merveille de fraîcheur et de lumière ! Tiout doit son nom à la forme des montagnes en arrière-plan qui évoque la bosse du dromadaire

Deux bassins ont été aménagés dans cette zone. Le premier pour vous rafraîchir par les temps de chaleur, et l’autre pour les besoins des terres.
Nous reprenons la route avec Hamid qui veut nous faire la visite de la coopérative pour femme, la première au Maroc, financée par le Prince Albert de Monaco nous dit-il. visite passionnante où nous pouvons apprécier chacune des étapes du traitement de l’argan avec la chance de voir les femmes assisses en groupe en train de casser les noix pour en récupérer l’amande.
Nous demandons à Hamid si il est possible de faire don d’une quantité de livres scolaires en français que nous avons récoltés en France lors de notre dernier retour. En quelques instants, il a réussi à réunir des enfants autour de lui, tous plus huereux les uns que les autres des livres, cartables, cahiers et crayons que nous avons distribués !
Vous pouvoir les photos de cette distribution sur notre page Facebook https://web.facebook.com/newdealforanotherworld
LA KASBAH DE TIOUTE

Tioute est aussi un carrefour de l’histoire avec sa charmante Kasbah datant de la dynastie sâadienne qui, même en ruines, offre une silhouette de toute beauté. Le restaurant qui s’y trouve offre une vue panoramique impressionnante sur la demi douzaine de villages composant la palmeraie .
Jetez également un coup d’œil au mausolée de Sidi Abdel-Kader, et sa magnifique porte ouvragée
VIDEO DE L’ETAPE
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