Un week-end à Vienne – AUTRICHE

La visite de Vienne est un incontournable tant son passé est riche. Difficile de décrire précisément tous les magnifiques bâtiments et sublimes jardins que nous traversons : il y en aurait beaucoup trop. Il faut dire que sa situation stratégique en bordure de Danube, et son histoire mouvementée, associés à sa position à l’orée orientale de l’Europe en font une ville à l’atmosphère unique.
La vieille ville de la capitale marque encore le creuset culturel de la capitale et éblouit par son faste impérial.
La cathédrale Saint-Etienne, la résidence des Hofburg, les palais de Schönbrunn ou encore du Bélvèdère, les multiples églises baroques et les cafés multi-centenaires trahissent un passé exceptionnel.
Le long du Ring, les palais et monuments s’enfilent comme les perles sur un collier : Opéra national, Musikverein, Musée des Beaux-Arts, et hô,tels de luxe sont autant d’endroits à admirer.
Notre parcours est ambitieux avec un peu plus de 20 km de marche, mais Vienne se mérite et le nez en l’air à admirer les multiples façades fait défiler le temps et oublier la fatigue !

TOUS LES LIENS ET PODCAST SUR VIENNE ET ENVIRONS
LA VISITE Vienne Autriche
STRUDLHOF STAIRS

Le #Strudlhof Stairs (#Strudlhofstiege ) a été construit à partir de calcaire de Mannersdorf. La différence de hauteur d’environ 11 mètres est surmontée au moyen de trois rampes et de 58 marches.
L’escalier art nouveau est décoré d’une fontaine murale à bassin en deux parties (« Strudlhofbrunnen »), dont le bassin supérieur a un masque de tête en forme de gargouille sur le mur de l’escalier.
Au premier palier se trouve une niche recouverte de mosaïque avec une gargouille en gueule de poisson.
VOTIVKIRCHE

Parmi les églises les plus remarquable lors de notre visite de Vienne, il nous faut mentionner la #Votivkirche, un magnifique bâtiment néo-gothique sur la Ringstrasse construit en remerciement pour une tentative d’assassinat ratée contre l’empereur François-Joseph.
Dans l’oratoire surélevé de l’église se trouve également un musée avec des chefs-d’œuvre historiques.
Les églises votives sont généralement construites en guise de remerciement pour avoir été sauvé d’une situation d’urgence – d’où le nom.
La basilique néo-gothique à trois nefs dans le schéma de la cathédrale française est l’un des édifices les plus importants de l’historicisme européen. En raison de son emplacement sur la Ringstrasse , l’église votive s’appelait aussi la « cathédrale de la Ringstrasse ». Ses deux tours sont visibles de loin : avec une hauteur de 99 mètres, l’église votive est la deuxième plus haute église de Vienne après la cathédrale Saint-Étienne. . Ses 78 fenêtres en mosaïque de verre sont également bien connues, qui présentent également des motifs modernes depuis la restauration des années 1970.
HÔTEL DE VILLE

Autre bâtiment remarquable, ce monumental hôtel de ville (#Rathaus) de style néogothique et son parc, que l’on découvre après le Parlement en remontant le Ring vers l’ouest
C’est tout à la fois un patrimoine historique et un espace d’animation.
Entouré de jardins et précédé d’une grande place où ont lieu de nombreuses manifestations culturelles importantes, on distingue au sommet du beffroi de l’édifice, qui culmine à 98 m, le Chevalier de Fer (#Eiserne #Rathausmann), l’emblème de la ville.
Dans les jardins, des statues sont érigées en l’honneur des personnalités qui ont fait l’histoire de Vienne.
De nombreux événements et animations se tiennent devant le Rathaus dont le grand marché de Noël en décembre et la retransmission sur écran géant du concert du Nouvel An dans les jardins le 1er janvier. En janvier et février, on patine sur l’immense patinoire qui s’installe sur le parvis. En juillet et août, ce sont les projections gratuites sur grand écran du festival de films de musique avec Würtelstand et des baraques à bière dans les jardins. A noter également que c’est devant le Rathaus que s’installent les cirques pour leurs représentations ou que sont retransmis les événements sportifs de portée internationale.
FREYUNG

Depuis la place du même nom, le passage couvert #Freyung a quelque chose d’intemporel avec sa coupole à six côtés, ses escaliers ciselés en marbre et sa fontaine centrale.
Le flâneur appréciera les vitrines des boutiques et la qualité de produits proposés.
La place, elle, est ceinturée par des palais qui sont parmi les plus beaux de la ville : les palais #Ferstel, #DaunKinsky, #Harrach ou encore le #SchönbornBatthyany.
Le palais Harrach (1680) abrite une boutique de bagages de luxe. Sur la place, petit marché bio.
ÉGLISE SAINT-RUPERT (RUPRECHTSKIRCHE)

On dit qu’elle fut construite en l’an 740 puis reconstruite et modifiée à plusieurs reprises au long de l’histoire. Elle est consacrée à saint #Rupert de Salzbourg, le patron des bateliers du sel de Vienne, dont une statue est installée dans la partie nord de la tour principale. L’édifice donne sur la jetée du canal du Danube où officiaient les marchands de sel.
Cette église, érigée sur une ancienne colonie romaine, est toujours restée ouverte au culte et accueille désormais, en outre, des concerts. Elle se distingue, par ailleurs, pour abriter les cloches les plus anciennes de Vienne, datant d’environ 1280, et le plus ancien vitrail, qui dateraient de 1370 et représente un Christ crucifié et la Vierge à l’Enfant. Lorsque brille le soleil à travers, c’est un émerveillement…
Dans une petite salle à l’arrière de l’édifice, vous pourrez brûler un cierge pour attendrir une rare Vierge noire à l’Enfant.
Ce site tranche avec le baroque omniprésent par ailleurs. Il n’est pas rare, durant une visite, d’avoir le plaisir et le privilège d’entendre de la musique en live, comme ce jour-là avec une répétition d’un concerto mobilisant un piano et un violon : c’est que l’église Saint-Rupert sert d’écrin de charme pour des concerts de musique ancienne tout au long du Festival de Vienne au printemps.
#HOHERMARKT
Cette place a toujours joué un rôle majeur dans la vie de la cité et ce depuis l’époque romaine.
Marc Aurèle y mourut.
Au Moyen Age, ce fut un lieu d’exécution des condamnés, dans une ambiance bon enfant, à quelques mètres des cris des marchands de poisson et de fripes.
Les ruines romaines souterraines se visitent.
En outre, aux numéros 10-11 de la place, se trouve la #Ankeruhr (ou carillon Anker) : à midi pile, venez assister à la parade musicale de 12 figurines qui comptent dans l’histoire autrichienne dont Marc Aurèle, Marie-Thérèse ou encore Eugène de Savoie
CATHÉDRALE SAINT-ÉTIENNE (#STEPHANSDOM)

Cette ancienne basilique romane du XIIe siècle a conservé son portail central, la Porte des Géants. Les deux tours des Païens qui l’encadrent sont ornées de statuettes représentant démons et figures pieuses.
L’architecture gothique du « #Stephansdom », dont l’édification débuta en 1359, est l’œuvre de Rodolphe IV de Habsbourg, dit le « Bâtisseur ».
A l’extérieur, les gargouilles repoussent les esprits maléfiques.

A l’intérieur, la grande nef aux trois vaisseaux et voûtes cintrées culmine à environ 40 m.
Les détails gothiques voisinent avec l’exubérance baroque suite à la victoire contre les Ottomans musulmans, largement dédiée à la Vierge, car la victoire de Vienne contre les Turcs eut lieu le jour de sa fête, en 1683.
La tour de #Pummerin abrite le bourdon du même nom, le plus gros d’Autriche, qui sonne au nouvel an. Peu avant minuit, une foule envahit la #Stephansplatz. La cloche originelle avait été coulée à partir du métal des canons turcs saisis en 1683. Lors de l’incendie subi par la cathédrale, lors de la Seconde Guerre mondiale, la Pummerin se détacha et se brisa au sol. La cloche actuelle est une copie, don de la province de Haute-Autriche, en 1952.
Les tombeaux d’évêques et de plusieurs empereurs sont conservés dans les catacombes. Visites guidées uniquement, sans réservation, mais en anglais. La nef de droite abrite le tombeau de marbre rouge de l’empereur Frédéric III qui avait obtenu du Vatican le statut d’évêché indépendant pour Vienne. Moyennant quoi, en 1732, il s’y déroulait jusqu’à 150 messes par jour ! A voir, la chaire, exécutée vers 1515 par Anton Pilgram, grandement ouvragée. L’auteur lui-même y est représenté en autoportrait signature (le fameux Fenstergucker), à une fenêtre, pratique courante à l’époque. A droite de l’entrée, on accède à la crypte ducale qui abrite un retable en bois (1507) magnifiquement sculpté.
ÉGLISE SAINT-PIERRE (#PETERSKIRCHE)

Proche du #Graben, l’avenue commerçante, cette église baroque du début du XVIIIe siècle, aurait été fondée par Charlemagne en 800.
Cette célèbre église compte parmi les plus belles de Vienne.
Cette église baroque étant consacrée à la sainte Trinité, vous y trouverez des représentations et des symboles du mystère central d notre Foi, sur le Maître-autel, sur la chaire précieuse, sur les fresques remarquables de la coupole et en maints autres endroits.
La vénération de la Sainte-vierge se manifeste par la multitude de représentations de la Sainte Vierge : sur la Maitre-autel une Vierge immaculée, sur les autels latéraux un Coeur immaculé de Marie, une délicate image de Notre-Damedu bon Secours, et Notre-Dame du bon conseil, sur la fresque de la coupole le couronnement de la Sainte Vierge, et en face de la chaire la belle Vierge au dessus de la remarquable représentation du martyre de Saint Jean Népomucène
Levez les yeux vers la magnifique coupole puis baissez les lentement vers les vitraux richement enchâssés, vers les fresques en partie en relief des quatre Pères de l’église latins dans les écoinçons, et vers le blason impérial avec la devise de l’empereur Léopold 1er au dessus de l’arc de triomphe
GRABEN


L’occupation urbaine du #Graben remonte à l’époque romaine.
C’est sur ce site que le camp de Vindobona s’établit. L’enceinte du campement se situe le long de Naglergasse, bordée d’un fossé.
Au Moyen Age, un château fort prend la place de l’enceinte du castellum. Au XIIe siècle, les Babenberg agrandissent la ville avec la rançon payée pour la libération de Richard Cœur de Lion et comblent le fossé créant le Graben, artère principale de la ville. Cinq rues viennent croiser le Graben au sud et de nouvelles constructions sortent de terre.
Au début du XIVe siècle, un feu emporte tout le quartier. Lors de sa reconstruction, les bourgeois commencent à s’y installer. Durant la Renaissance, le Graben devient un lieu important de marché et de commerce. Dès la fin du XIXe siècle, les propriétaires se mettent à embellir les façades de leurs maisons d’éléments baroques. Le marché s’y installe en 1753, puis celui de Noël dès 1772. Le Graben devient un lieu de promenade. Au début du XIXe siècle, des magasins de luxe s’y installent. En 1974, le Graben devient la première rue piétonne de Vienne. La zone piétonne sera élargie aux rues adjacentes lors de la construction du métro.
La maison #Anker est construite en 1894 par Otto Wagner. Elle deviendra la résidence de l’artiste #Hundertwasser. On admire le palais baroque Bartolotti-Partenfeld (XVIIIe siècle), le Generalihof construit entre 1794 et 1795, et le Grabenhof, œuvre des architectes Thienemann et Wagner, construit en 1873. De nombreuses manifestations culturelles sont aujourd’hui programmées dans cet édifice. Au n° 21 du Graben trône le monumental bâtiment néoclassique de la Caisse d’épargne d’Autriche.
La #colonnedelaPeste trône au milieu du Graben, avec la sainte Trinité, érigée en 1679 à la demande de Leopold Ier, suite à la grande épidémie de peste qui avait ravagé la ville. Deux fontaines ornent également la rue. Celle aux quatre têtes de lion, mentionnée dès 1455, fut construite pour permettre de lutter contre les incendies. L’autre, au sud-est de l’artère, date de 1561 et arbore des statues de plomb signées Johann Martin Fischer.
A ne pas manquer. Les magnifiques WC souterrains dans un style Art nouveau, construits en 1905 par l’architecte Adolf Loos.
CRYPTE IMPÉRIALE DES CAPUCINS (#KAPUZINERGRUFT)

L’ordre religieux des capucins a été introduit à Vienne par Marco Di Aviano.

A l’instar des pharaons égyptiens, les défunts, avant de rejoindre leur dernière demeure, sont vidés de leurs viscères. Leur cœur est déposé dans une urne spéciale installée au-dessus de certains tombeaux. On peut observer les différentes influences selon les époques à travers les styles artistiques des tombeaux en bronze.
Certains sont d’une sobriété cléricale, alors que l’époque baroque a largement influencé ceux de son époque. Bien entendu, en ce lieu de recueillement religieux, le silence est de mise et une bonne tenue de rigueur. Le mieux est de participer à une visite guidée : elle vous éclairera et rendra votre visite fort intéressante.
Et vous apprendrez que pas moins de douze empereurs, dix-sept impératrices et de nombreux archiducs sont enterrés dans cette crypte.
COMPLEXE DE LA HOFBURG

A la découverte du quotidien de #Sissi l’impératrice, des dédales du palais impérial, de ses cours, de son école d’équitation…
Difficile de tout visiter en une seule journée sauf à vous précipiter. Mais cela dépendra de votre intérêt pour l’histoire des #Habsbourg.
Certains sportifs de la culture arrivent à tout visiter en deux heures ! Au programme : les appartements impériaux de Sissi et la collection d’argenterie, le trésor impérial de Vienne, l’école d’équitation espagnole riche de somptueux lipizzans, le trésor impérial, la bibliothèque nationale et sa salle d’apparat, les musées du Neue Burg, l’église des Augustins aux offices chantés réputés…
Musée Sissi, appartements impériaux et collection d’argenterie.

Au rez-de-chaussée, vous découvrez une incroyable collection d’argenterie, de porcelaine et de cristallerie des Habsbourg.
A l’étage, le musée Sissi vous invite dans son intimité en exposant certaines de ses toilettes ou son wagon privé. Visite des appartements impériaux, décorés dans le style François-Joseph (XIXe siècle).
L’école d’équitation espagnole.

Ici évoluent les fameux lipizzans espagnols de la cour.
Il est possible d’assister aux reprises matinales.
Pour les spectacles, réservation recommandée.
Trésor impérial de Vienne.
C’est la plus grande salle du trésor au monde présentant couronnes impériales, trésor du Saint-Empire romain germanique avec la Couronne impériale et la Sainte Lance, trésor de l’ordre de la Toison d’or, bijoux de l’impératrice Élisabeth ou encore la plus grosse émeraude taillée du monde.
Salle d’apparat de la bibliothèque nationale.
Un chef-d’œuvre de pièce baroque d’un faste incomparable, ancienne salle de la bibliothèque de la Cour, avec sa coupole, ses putti et ses statues regardant au ciel.
Bibliothèque nationale.
Ses salles de lecture sont grandioses. Elle abrite le musée du Papyrus, plus grande collection au monde de papyrus, et celui de l’Esperanto.
Musées du Neue Burg.
Le bâtiment abrite 3 musées : la Collection impériale d’Armes et d’Armures de Maximilien II (1527-1576), celle des Instruments de musique historiques et l’Ephesos Museum, musée antique avec des vestiges grecs d’Ephèse.

La chapelle de la Hofburg.
Ici jouaient les musiciens de la Cour, Mozart, Salieri ou Bruckner. Messe chantée le dimanche matin (sauf l’été) par les Petits Chanteurs de Vienne, l’un des chœurs les plus anciens au monde fondé en… 1498.
Augustinerkirche.
L’une des plus importantes églises de la Cour impériale, à l’intérieur richement paré. Réputée pour sa musique durant la messe dominicale. On y accède depuis l’extérieur du complexe de la Hofburg.
Vous pourrez aussi faire du shopping dans deux boutiques et vous attabler au café Hofburg.
OPÉRA NATIONAL

L’empereur François-Joseph en personne était présent à cette première représentation de « l’Opéra de la Cour impériale et royale ».
La visite guidée, très instructive et en anglais, dure environ 40 minutes.
Assister à un opéra au #Staatsoper est une expérience unique et presque incontournable au cours d’un séjour viennois. Mais pour cela, il vous faudra acheter vos billets longtemps à l’avance car l’opéra est toujours comble. L’alternative est de vous rendre à l’Opéra avant la représentation (1h30 maximum) pour acheter des places debout pour quelques euros.
Mais de nombreuses autres possibilités de voir un opéra vous seront proposées, la plupart du temps dans des palais ou des églises et à des prix plus abordables (compter malgré tout 70 € par personnes, mais hors période les prix sont bradés pour le jour même à 49 €)
NASCHMARKT

Lui-même abrite des halles et des stations de métro signées Otto Wagner…
Il aligne des stands de fruits et légumes, de produits orientaux et slaves, d’autres où manger et boire.
On s’y promène toute la journée, on vient y prendre un petit-déjeuner, un encas, un apéritif… Marché aux puces le samedi avec de très belles pièces vintage.
ÉGLISE SAINT-CHARLES-BORROMÉE
Vota men reddam in conspectu timentium deum
« Que j’accomplisse le voeu que j’ai formé au rgard de ceux qui craignent Dieu »
L’inscription sur la façade du temple renvoit à l’histoire de la construction de l’église en 1713, lorsque la peste sévissait et a emportée plus de 8000 personnes

Sur le fronton triangulaire du portail on aperçoit un ange vengeur qui tient une épée au dessus de la ville que l’on reconnait à la tour de la cathédrale Saint-Etienne. Au premier plan de smorts sont emportés et la opulation éprouvée implore la fin du fléau…C’est cette année là que l’Empereur Charles VI forma le voeud ‘ériger une église en l’honneur du Saint de la peste Charles #Borromée
A l’intérieur s’ouvre l’un des plus grandioses espaces religieux du monde : de colossaux pilastres de marbre portent l’entablement et forment la transition vers une fresque de joyeuses couleurs qui nous montre le ciel ouvert
Un ascenseur installé temporairement le temps de la rénovation de la fresque de la coupole permet de s’en approcher offrant une vue unique sur celle-ci .
L’église est à elle seule une « histoire mondiale de l’architecture ». Elle réunit des éléments styllistiques des époques et cultures les plus diverses : un temple gréco-romain comme portique, les traversées des clochers en forme d’arc de triomphe romain, au dessus des toits de pagode asiatique, une coupole baroque de 74m de haut, les grandes colonnes et une multitude de coupoles et de tours évoquant l’architecture byzantine et ottomane. tout cela intégré dans une pyramide structurée en larges couches.

Le front principal extérieur peut être vu comme un crescendo : d’abord la révélation divine (l’ange), suivie de l’antiquité (le temple et ses colonnes), et de Byzance (le narthex, le hall transversal de l’entrée.
Au dessus s’élève un espace baroque central avec la coupole, couronnée d’une croix dorée irradiant l’ensemble
Un escalier permet d’accéder sur une plate forme qui permet de bénéficier d’une superbe vue sur les environs et d’apprécier les détails des colonnes
BELVÉDÈRE

Ce magnifique ensemble architectural se compose de deux bâtisses, le Haut et le Bas Belvédère, reliées entre elles par un jardin à la française.
En haut des escaliers du grand hall se trouve la salle où, en 1955, les Alliés et les représentants de l’État autrichien signèrent le fameux « Staatsvertrag », marquant le début de la seconde République autrichienne et le retrait des troupes d’occupation.
Le Belvédère supérieur est plus baroque que le Belvédère inférieur. Du grand hall de marbre, la vue sur les jardins est magnifique. Récemment repensé et réaménagé, le Belvédère supérieur abrite la plus grande collection d’art autrichien du Moyen Âge à nos jours, complétée par les œuvres d’artistes étrangers dont Claude Monet, Vincent Van Gogh et Max Beckmann. Il abrite surtout la plus grande collection au monde de peintures de Gustav Klimt, dont le célèbre Baiser, et plusieurs chefs-d’œuvre d’Egon Schiele et d’Oskar Kokoschka. Enfin, l’art de l’entre-deux-guerres et de l’après-guerre est présenté au deuxième étage.

Le Belvédère inférieur et l’ancienne orangerie accueillent quant à eux des d’expositions temporaires de qualité sur l’art autrichien dans un contexte international, telle que définie dans sa mission originale en 1903. Les jardins du Belvédère sont un haut lieu du paysagisme baroque. Le Jardin alpin, dans le parc du château, est le plus ancien d’Europe. C’est que si le Belvédère supérieur était réservé à la représentation, le Belvédère inférieur était le lieu réel de résidence du prince.

Le Belvédère 21, pavillon original de l’exposition universelle de 1958, est dédié à l’art autrichien des XXe et XXIe siècles. Enfin, le cinéma Blickle Kino, également au sein du Belvédère 21, est aujourd’hui le seul cinéma viennois resté intact depuis les années 1950.
MAISON HUNDERTWASSER

Cette maison d’habitation collective est un exemple humaniste et écologique de conception réalisé par le visionnaire #Hundertwasser.
Rien ici n’est conforme : l’architecte joue avec les couleurs, les matières, les formes pour surprendre le visiteur.

L’objectif est ici de mettre l’Homme et la nature au centre de ses recherches.
Rien de régulier ni de symétrique, rien d’entendu dans l’immeuble Hundertwasser, mais des courbes, de la végétation, des espaces communs pour la convivialité, des clins d’œil à la nature et de l’imprévu.
Ce Village Hundertwasser continue à attirer des étudiants et des architectes du monde entier.
Ce village est une réalisation à l’image d’Hundertwasser qui expliquait :
« C’est grand et petit à la fois, structuré et anarchique, capable d’englober le style viennois pour mieux s’en éloigner, on y est accueilli par de l’eau, des arbres, la couleur, la vie… ».
Un musée quelques rues plus loin est dédié à l’architecte et à ses oeuvres
PRATER DE VIENNE ET GRANDE ROUE

Et sa spectaculaire grande roue qui se dresse à 65m de haut est son point d’orgue !
La vue depuis son sommet sur l’ensemble de la ville est tout simplement magique

Mais en cette période de l’année, (entre le 26 Septembre et le 11 Octobre 2022 exactement), c’est aussi la Wiener Wiesn-Fest qui se chargera de l’ambiance : bières autrichiennes, cuisine locale, stars de musique traditionnelle et populaire ! Et avec tenues traditionnelles pour tous. incroyable !

A l’entrée du parc d’attraction, la #granderoue se dresse à près de 65 m de haut depuis 1897, date à laquelle elle fut érigée à l’occasion du 50e anniversaire du règne de l’empereur François-Joseph. Alors que le parc d’attraction aligne les stands de forains et les haltes gastronomiques, les espaces verts, les allées et les sentiers offrent aux Viennois un terrain de choix où venir pratiquer le jogging et les randonnées en vélo.
Cet parc géant s’étend entre le canal et le Danube, sur plus de 1 300 ha, en alternant les prairies, les points d’eau et la forêt. Autrefois réservé à la chasse impériale, propriété de l’empereur depuis le règne de Maximilien II (XVIe siècle), le Prater fut longtemps réservé à la noblesse jusqu’en 1766 où il s’ouvrit au public. Il fallut toutefois attendre le développement des transports en commun, à la fin du XIXe siècle, pour que le Prater devienne un site véritablement populaire.
Le Prater abrite le grand stade Ernst-Happel, une piscine extérieure, un bowling, le parc des expositions de la ville, deux hippodromes, un planétarium (inauguré en 1964), l’un des plus grands sex-shops du pays, de nombreux clubs de sport, des terrains de foot et de tennis, des installations spéciales pour les rollers-skaters et quelques établissements gastronomiques réputés. Un lieu de vie et de loisirs.
LE CHATEAU DE SCHÖNNBRUN
À la fin du XVIIe siècle, l’empereur Léopold Ier chargea Johann Bernhard Fischer von Erlach, un architecte baroque formé en Italie, de la construction d’un pavillon de chasse impérial destiné à l’héritier du trône qui allait devenir plus tard l’empereur Joseph Ier. C’est ainsi qu’au cours du XVIIIe siècle, l’ancien château de plaisance, construit en 1642 pour l’impératrice douairière Éléonore de Gonzague, fit place à un magnifique palais d’été avec jardins somptueux et appartements fastueux.
L’un des bijoux viennois, avec ses lumineux jardins à la française aux vues merveilleuses, l’austérité versaillaise à l’extérieur et l’opulence impériale dans les appartements. Ce palais d’été éblouit par son faste, aux styles très tranchés entre la période de Marie-Thérèse et celle de Sissi. Quant aux jardins savamment ouvragés et impeccablement entretenus, ils constituent une promenade impériale par beau temps.
VISITE INTERIEURE DU PALACE


La visite débute par la salle des gardes où vous retrouverez les figurines représentatives des diverses unités de gardes à la cour de Vienne
Les gardes les plus haut gradés étaient le Kaiserlich-Königliche Erste Arcièrenleibgarde et le Königlich Ungarische Leibgarde, qui étaient formés exclusivement d’officiers. Ces deux unités de sauveteurs, ainsi que le Kaiserlich-Königliche Trabantenleibgarde dans la portée immédiate du monarque, étaient responsables de la sécurité et de l’ordre à la cour.
La tâche de garde et de sécurité à l’extérieur des palais incombait au Kaiserlich und Königlicher Leibgarde-Reitereskadron, un escadron de cavalerie, et aux gardes non montés de la Leibgarde-Infanterie-Kompagnie, connus sous le nom de « Burggendarmen » (« gendarmes du palais »). ).

La salle de billard: Pendant la journée, la salle de billard servait de salle d’attente pour les invités qui avaient obtenu une audience privée avec l’empereur François-Joseph.
Le billard installé au centre de la salle offrait un divertissement aux messieurs qui se réunissaient ici avant les soirées.
Aux murs sont accrochés trois grands tableaux. François-Joseph se considérait avant tout comme un officier de son armée. À juste titre, le sujet des peintures grand format de cette salle est l’Ordre militaire de Marie-Thérèse, l’ordre de mérite militaire le plus élevé de la monarchie des Habsbourg.

La salle d’audience : Ici, l’empereur recevait des personnes qui avaient obtenu une audience privée avec le monarque. Des membres du gouvernement, des officiers militaires de haut rang et des fonctionnaires de justice étaient également convoqués ici plusieurs fois par semaine pour remettre leurs rapports.Le décor rocaille doré, les grands miroirs et les magnifiques boiseries en noyer sont des éléments typiques du style rococo, qui atteint son apogée sous le règne de Marie-Thérèse.
Le bureau de l’empereur : Avec son mobilier et sa décoration sobres, le bureau reflète le caractère plutôt austère de François-Joseph.. Franz Joseph était un individu très discipliné et sa routine quotidienne était régie par un emploi du temps strictement réglementé. Il se considérait comme le premier fonctionnaire de son État, réalisant une énorme charge de travail, jour après jour. Sa maxime était : « Il faut travailler jusqu’à ce qu’on tombe d’épuisement !

La chambre Ketterl : La porte dissimulée dans le fond du bureau donne sur la chambre du valet. Comme celle de l’empereur, la journée du valet de chambre commençait très tôt. A 3 h 30, Ketterl réveilla l’Empereur en lui disant : « Je tombe à vos pieds, Votre Majesté, bonjour ! », et aida l’Empereur à s’habiller. A 5 heures du matin, il a servi le petit déjeuner. Tandis que l’Empereur commençait alors à travailler sur ses dossiers et ses papiers, Ketterl s’occupait de la garde-robe de Sa Majesté. A 9 heures du matin, les audiences de la journée et les réunions avec les officiels commencent, interrompues par le déjeuner, que Ketterl sert au bureau de l’empereur. Le soir, le valet de chambre prépare la garde-robe de l’Empereur pour les réceptions. Quand l’Empereur se couchait, il aidait le monarque dans ses ablutions du soir.

La chambre de François joseph: Ici encore, dans la chambre de François-Joseph, il est évident que l’empereur n’accordait aucune valeur au somptueux ameublement de ses appartements privés. Le lit simple dans le coin de la pièce témoigne également du style de vie spartiate préféré par l’empereur. C’est dans ce lit que François-Joseph mourut à l’âge avancé de quatre-vingt-six ans, le 21 novembre 1916, au milieu de la tourmente de la Première Guerre mondiale. En lui, la monarchie des Habsbourg a perdu une importante figure d’identification. La peinture exposée sur le chevalet montre l’empereur sur son lit de mort.
Armoire de terrasse occidentale: Cette petite pièce mène aux appartements de Sissi
Armoire d’escalier: Le cabinet des escaliers servait à l’impératrice Elisabeth de salle d’écriture. Ici, elle a écrit ses lettres, ses journaux et sa poésie. La bibliothèque contient une partie de sa bibliothèque personnelle. Jusqu’à la fin de la monarchie, cette pièce contenait un escalier en colimaçon qui menait aux appartements de jardin d’Elisabeth au rez-de-chaussée.

Le Vestiaire: Immédiatement adjacent à la chambre, le dressing était la pièce la plus intime et la plus privée des appartements de l’impératrice. La loge d’Elisabeth était consacrée aux soins de beauté.
Elisabeth était considérée comme l’une des plus belles femmes de son temps et était bien consciente de cette renommée. La routine quotidienne de l’impératrice était dominée par des soins de beauté et des programmes d’exercices conçus pour préserver sa silhouette élancée. L’habillage de sa magnifique chevelure occupait plusieurs heures par jour.
La porte dissimulée sur le mur avant de la pièce s’ouvrait à l’origine sur un escalier étroit menant à la mezzanine au-dessus où se trouvaient les armoires, la salle de couture et les salles de travail de son personnel personnel.
La chambre du couple impérial: Le mariage eut lieu à Vienne le 24 avril 1854, après que la jeune épouse de l’empereur ait été soumise à une sorte de programme de bachotage accéléré en vue de son futur rôle d’impératrice. Les premières années de mariage ont été une expérience traumatisante pour Elisabeth. Elle se sentait réduite au rôle de fournir le plus rapidement possible de nombreux descendants sains et de préférence mâles. La jeune impératrice enfanta trois enfants coup sur coup. Au début, elle a eu deux filles, Sophie (née en 1855) et Gisela (née en 1856). Elisabeth a réagi par une phase d’épuisement et de dépression, qui a été exacerbée par la mort subite de son premier enfant Sophie, décédée en 1857 avant son deuxième anniversaire. En 1858, elle donna naissance au fils et héritier tant attendu, qui s’appelait Rudolf. À l’âge de vingt et un ans, Sisi avait eu trois enfants. Dix ans plus tard, en 1868, elle donne naissance à sa plus jeune fille, Marie Valérie.

Salon de l’impératrice Elisabeth: Ce salon était la pièce la plus importante des appartements de l’impératrice.Après une importante restauration, le salon contient aujourd’hui l’ensemble original du mobilier de l’époque où il était utilisé par l’impératrice Elisabeth. Des parties de l’ameublement textile avaient été conservées, permettant de reconstituer les tissus de soie aux motifs riches. Le salon est maintenant restauré dans sa magnifique opulence originale du XIXe siècle.
L’impressionnant décor textile n’est pas la seule caractéristique remarquable de cette chambre. Elle se distingue également par l’étonnante quantité de mobilier – attestée dans les inventaires de cour – qui témoigne de l’importance cérémonielle de la salle.
Elisabeth ne s’est pas conformée aux attentes placées dans une impératrice à la cour de Vienne. Très intelligente, sensible et peu encline à observer les extérieurs de l’étiquette de cour, l’impératrice a de grandes difficultés à s’habituer à la vie de cour, dominée par des conventions rigides.

Chambre Marie-antoinette: A l’époque où Elisabeth occupait ces appartements, la salle Marie-Antoinette était la salle à manger familiale, utilisée pour de petits dîners dans le cercle familial immédiat et auxquels assistaient le couple impérial et leurs enfants, puis leur fille et leurs gendres et petits-enfants.
Les dîners en famille se composaient de trois à six plats. Alors que dans les occasions officielles, la cuisine française était servie, Franz Joseph préférait les plats viennois traditionnels lorsque la famille dînait ensemble. Ces plats pour les réunions de famille n’étaient pas préparés dans la Cuisine de la Cour mais dans une cuisine séparée réservée exclusivement à la famille. François-Joseph aimait particulièrement le célèbre plat viennois appelé Tafelspitz (boeuf bouilli garni), tandis qu’Elisabeth préférait les huîtres françaises, les poissons, les rôtis et les légumes, avec des glaces en dessert.
La salle Marie-Antoinette tire son nom d’une tapisserie qui était accrochée dans cette salle jusqu’à la fin de la monarchie. La tapisserie est arrivée à Schönbrunn en cadeau de Napoléon III à François-Joseph et a été tissée d’après une peinture de Marie-Antoinette et de ses deux enfants par l’artiste française Élisabeth Vigée-Le Brun de 1787. Aujourd’hui, un portrait de Franz est suspendu à sa place. Joseph comme jeune empereur au début de son long règne.

Salon des portraits de l’archiduchesse: Cette chambre au décor néo-rococo appartenait autrefois aux appartements occupés par l’impératrice Elisabeth. Aujourd’hui, elle contient la célèbre série de portraits des filles de Marie-Thérèse, et est donc aussi parfois connue sous le nom de Chambre des enfants.
Salon Petit-déjeuner: Cette petite pièce d’angle doit son caractère agréable aux tableaux de fleurs en textile incrustés dans les boiseries murales dans des cadres dorés.
Les médaillons de fleurs colorées sont un exemple de la façon dont les membres de la famille de Marie-Thérèse ont contribué au décor du palais.
Des sources contemporaines indiquent que ces images de couture ont été réalisées par l’impératrice Elisabeth Christine, la mère de Marie-Thérèse. Les tableaux ne sont pas peints mais réalisés à partir de petits morceaux de tissu appliqués sur un fond de moiré de soie. Ils déploient un étonnant plaisir de détail : on y distingue des insectes s’ébattant sur les feuilles.

Salon Jaune: Le salon jaune est la première pièce des appartements donnant sur les jardins du palais. Depuis les fenêtres de ces pièces, on a une vue imprenable sur le parterre principal avec la Gloriette comme la haute fin de la vue. Le décor et l’ameublement du Salon jaune ont changé au cours de l’histoire de Schönbrunn et sont ainsi un bel exemple des traces laissées par les différentes époques et occupants du palais. Les lambris aux couleurs blanc et or si typiques de Schönbrunn datent du milieu du XIXe siècle. Il a remplacé les tentures murales en papier chinois coloré et tissus de soie de l’époque de Marie-Thérèse et de ses successeurs. Les assises datent de l’époque vers 1770. Ses formes reflètent la transition entre le style rococo et le style Louis Seize. Les couvertures en soie reconstituées donnent une impression de la conception textile originale du mobilier du règne de Marie-Thérèse.
Une caractéristique notable de la salle est l’ensemble de portraits au pastel de Joseph Pierre Lion avec leurs représentations réalistes d’enfants des classes moyennes. La salle contient également le pastel d’une Fille à la poupée, œuvre du célèbre artiste Jean-Étienne Liotard, peintre particulièrement apprécié de Marie-Thérèse. Ces images contrastent fortement avec les portraits de cour classiques des enfants de Marie-Thérèse qui ornent les murs de nombreuses pièces du palais.

Chambre balcon: Les nombreuses photos de la salle du balcon montrent Marie-Thérèse et ses enfants. Les portraits proviennent de l’atelier du peintre de la cour Martin van Meytens.
Galerie des glaces: La Galerie des Glaces avec son magnifique décor rococo doré est un exemple classique d’une salle d’apparat de l’époque de Marie-Thérèse.
Grande chambre Rosa: Les trois chambres Rosa portent le nom de l’artiste Joseph Rosa, qui a exécuté quinze peintures de paysage pour l’ensemble à la demande de Marie-Thérèse dans les années 1760.Les peintures grand format représentent des paysages idéalisés, tout à fait dans le goût du XVIIIe siècle.
Le portrait au milieu du mur avant de la grande salle Rosa représente Franz Stephan de Lorraine, époux de Marie-Thérèse. Alors qu’elle régnait sur les terres héréditaires des Habsbourg en tant que reine de Hongrie et de Bohême, archiduchesse d’Autriche, etc., Franz Stephan régnait sur le Grand-Duché de Toscane. En 1745, il est élu empereur du Saint Empire romain germanique. Néanmoins, on se souvient de Franz Stephan non pas en tant qu’homme politique ou commandant militaire, mais en tant qu’expert financier et mécène des sciences. Il fonde la ménagerie de Schönbrunn, le plus ancien zoo encore en activité en Europe. Franz Stephan était également chargé de la rénovation du parc du palais. A juste titre, les fenêtres de cette pièce offrent une vue splendide sur les jardins.
Le portrait en pied de l’empereur montre le monarque debout à une table entouré de divers artefacts et objets de collection qui font allusion à ses intérêts artistiques, historiques et scientifiques.

Deuxième petite chambre Rosa : Constituées d’une grande salle et de deux salles plus petites communicantes, les chambres Rosa forment un ensemble au décor homogène.
Salle de la lanterne : Située à côté de l’escalier bleu, la salle des lanternes est l’antichambre de la salle de cérémonie du palais, la grande galerie.
La grande galerie : D’une longueur de 43 mètres et d’une largeur de près de dix mètres, la Grande Galerie était le cadre idéal pour les événements de cour. Le magnifique intérieur avec sa décoration en stuc doré et ses fresques au plafond représente la quintessence de l’art rococo.
Au milieu de la salle se trouve une statue de Marie-Thérèse montrant la monarque vêtue de ses robes de couronnement hongroises à l’âge de vingt-trois ans. Dotée d’une énergie exceptionnelle, Marie-Thérèse est toujours considérée comme l’une des souveraines européennes les plus populaires.
Réalisées par l’artiste italien Gregorio Guglielmi , les fresques du plafond suivent un programme important. Au centre de la fresque du milieu trônent Marie-Thérèse en tant que dirigeante de la monarchie des Habsbourg et son mari Franz Stephan en tant qu’empereur du Saint Empire romain germanique. Ils sont entourés des vertus personnifiées d’un dirigeant, notamment la justice, la clémence et la munificence. Un élément de modernité est introduit par les représentations de genre des terres de la couronne des Habsbourg et de leurs produits qui font allusion au programme de réformes initié par Marie-Thérèse dans le domaine de l’administration et de l’économie.

La fresque du plafond ouest symbolise la pax austriaca : à son zénith se dresse Concordia (Concord), qui permet aux Terres de la Couronne de s’épanouir. Entourée d’Abondance et de Pax (Abondance et Paix), elle se dresse au-dessus des trois dieux Cérès (dieu tutélaire de l’agriculture), Bacchus (dieu de la viticulture) et Mercure (dieu tutélaire du commerce). Une quatrième divinité, Apollon, se dresse encerclée par les personnifications des arts et de la science.
La fresque du plafond oriental est une allégorie de la puissance militaire des armées de Marie-Thérèse. Au centre, le dieu de la guerre Mars galope à travers les cieux sur un cheval blanc, tandis qu’un génie recommande un groupe d’officiers de haut rang sur une hauteur imposante à Minerve, déesse de la guerre. Cette dernière est simultanément intronisée en tant que patronne au-dessus d’un rendu animé d’une session d’instruction à l’Académie militaire Marie-Thérèse, fondée par le monarque à Wiener Neustadt en 1752.
Cette fresque a été victime d’une bombe larguée en avril 1945, dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale. Il a été remplacé par une copie peinte par Paul Reckendorfer et Carl Krall en 1947/48.
La lumière qui tombe à travers les hautes fenêtres est efficacement dupliquée par les miroirs placés sur le mur opposé. Avec les lustres du plafond et les appliques murales, la lumière de leurs bougies se reflétant dans les surfaces polies du mur, ils veillent à ce que cette magnifique salle soit baignée de lumière. Au centre du décor se trouvent les deux grands lustres en bois sculpté et doré , qui portaient à l’origine soixante-douze bougies. L’électricité a été installée dans le palais en 1898, lorsque la rangée supérieure d’appliques murales a été ajoutée. Dès lors, la Grande Galerie est éclairée par un total de 868 ampoules. Lors de la dernière restauration complète de la Grande Galerie en 2011/2012un système innovant a été installé, qui reste néanmoins fidèle au cadre historique : des lumières LED en forme de bougies avec des cristaux intégrés qui imitent le scintillement de la lumière des bougies.

Après la fin de la monarchie, la Grande Galerie a continué à être utilisée par la République d’Autriche comme cadre pour les réceptions officielles de l’État . En conséquence, c’était le lieu de la réception organisée à la suite de la signature du traité d’État autrichien le 15 mai 1955 au palais du Belvédère supérieur.
La petite galerie : La combinaison de surfaces blanches brillantes et de dorures opulentes est encore aujourd’hui associée dans l’esprit du public au règne de Marie-Thérèse. Ce schéma décoratif a évolué vers le milieu des années 1750 et a atteint son apogée dans les salles d’apparat du château de Schönbrunn.
Les panneaux muraux en technique blanc poli évoquent l’impression d’une surface de marbre lisse. Ces surfaces ont été reconstituées dans le cadre de la restauration entreprise en 1999/2000. La base est formée de plusieurs couches de gesso qui doivent être poncées jusqu’à ce qu’elles soient complètement lisses. Ensuite, un pigment blanc (blanc de zinc) est appliqué qui est ensuite poli à la main avec de l’agate jusqu’à ce qu’un brillant élevé soit atteint – un processus qui nécessite un grand degré d’habileté et de patience.
Un élément notable du décor de la Petite Galerie qui a été créé en même temps que le remodelage de la Grande Galerie vers 1760 est la fresque du plafond de Gregorio Guglielmi. Le sujet de la fresque reprend le programme des peintures du plafond de la Grande Galerie avec une représentation visuelle de la prétention à la domination des Habsbourg. Aeternitas (Eternité) offre la couronne à la Maison d’Autriche. Les origines romaines de l’idée d’empire sont évoquées, ainsi que le moyen âge, comme des attestations de vénérabilité antique. L’histoire culmine dans le couple régnant, qui assure la continuation de la dynastie Habsbourg-Lorraine. Les allégories de Justitia (Justice) et Clementia (Clémence) font allusion à la devise de Marie-Thérèse : « Par le biais de la justice et de la clémence ».

Les deux bustes sur les côtés les plus courts de la salle représentent les deux filles de Marie-Thérèse devenues reines par mariage : à droite Marie Karoline, reine de Naples et de Sicile, et à gauche Marie-Antoinette, reine de France.
Armoire chinoise ronde : Dans les boiseries peintes en blanc et richement décorées de rocailles dorées, se trouvent des panneaux de laque de formes et de tailles variées. Peintes selon la technique maki-e avec de l’or dissous dans la laque, ces œuvres représentent l’architecture et les paysages, les motifs de la mythologie chinoise et les scènes de genre. Le riche décor de la salle est complété par des personnages, des vases et d’autres récipients en porcelaine, dont des recherches récentes ont confirmé qu’ils provenaient de la Chine et du Japon.
Armoise chinoise ovale : Le magnifique décor témoigne de l’admiration pour les laques, soieries et porcelaines de Chine et du Japon qui ont de plus en plus marqué les intérieurs des palais princiers européens au XVIIIe siècle.
Les deux cabinets comptent parmi les pièces les plus intimes et pourtant les plus magnifiques de Schönbrunn. Ils ont été utilisés par Marie-Thérèse et son cercle d’intimes pour des rassemblements sociaux au cours desquels des cartes ont été jouées.
L’amour de Marie-Thérèse pour les objets exotiques ne se limitait pas à l’Extrême-Orient. Pendant son règne, les relations avec l’Empire ottoman ont subi un changement. Autrefois connue comme un adversaire dangereux, la Turquie était désormais au centre du renforcement des contacts économiques et culturels. C’était l’époque des opéras « turcs » comme l’Enlèvement de Mozart au sérail. Conformément à la mode de l’époque, des bals masqués en costume turc ont lieu à la cour de Vienne. Il existe plusieurs représentations de Marie-Thérèse en costume ottoman, dont l’une est exposée dans cette salle.
Salle du carroussel : La salle du carrousel ou première antichambre servait de «zone tampon» entre la grande galerie et les appartements occupés par le couple impérial Marie-Thérèse et Franz Stephan dans l’aile est du palais.

Salle des crémonies : À la cour de Marie-Thérèse, la salle des cérémonies servait de deuxième ou grande antichambre. Ici, intronisée sous le dais de l’État, la monarque recevait ses invités en audience. Aujourd’hui, cette place est occupée par le portrait probablement le plus célèbre de Marie-Thérèse, la montrant comme la « Première Dame d’Europe » dans une somptueuse robe de dentelle de Brabant.
Chambre des étalons : Au XIXe siècle, la salle des étalons servait de salle à manger. C’est pourquoi une table festivement dressée est exposée ici, copiant fidèlement une vue de la salle datant du milieu du XIXe siècle.
Salon chinois bleu : Le Salon bleu chinois marque le début des appartements occupés par Marie-Thérèse et son mari Franz Stephan – une suite de pièces qui se distinguent par leurs intérieurs particulièrement somptueux.

Chambre des millions :L’intérieur de la Millions Room est particulièrement extravagant et somptueux. Dans la séquence cérémonielle des salles prescrites pour la cour de Vienne, Marie-Thérèse utilisait cette salle, connue à l’origine sous le nom de salle des miroirs, pour recevoir des invités pour des audiences privées. Cette chambre montre également le plaisir de Marie-Thérèse pour l’exotisme. Cependant, ici, il ne s’exprime pas dans des objets en provenance de Chine; l’intérieur tire son atmosphère caractéristique de soixante collages de miniatures indo-persanes insérés dans des cartouches rocaille richement dorés dans les boiseries murales. Les miniatures à l’aquarelle représentent des scènes de la vie des souverains moghols en Inde aux XVIe et XVIIe siècles.
Les panneaux muraux élaborés offrent un cadre approprié pour les peintures miniatures. Il est fait d’un bois de palissandre exotique qui était historiquement connu sous le nom de «Feketin» ou «Vicatin» – d’où le nom de Feketin Room sous lequel cet intérieur majeur de l’époque de Marie-Thérèse est également connu. Ce n’est qu’après la fin de la monarchie qu’elle a été répertoriée comme la salle des millions dans les guides du palais.

La salle des Millions ou Feketin possède également un esprit ludique typique de l’époque baroque avec son amour de l’illusion d’optique : le jeu des formes et les couleurs vibrantes des collages à l’aquarelle sont démultipliés par des miroirs.
Deux des miroirs sont placés directement l’un en face de l’autre, se reflétant et suggérant ainsi l’illusion de l’infini.
Chambre riche : Commandé par Marie-Thérèse, ce magnifique lit d’apparat en velours rouge orné de précieuses broderies appliquées aux fils d’or et d’argent est un chef-d’œuvre de l’art textile baroque. Il est remarquable que non seulement le lit d’apparat lui-même ait survécu, mais aussi l’ensemble des textiles qui meublent cette pièce, y compris les rideaux et les tentures murales aux éléments architecturaux brodés.
Cet ensemble unique a été achevé au moment du mariage de Marie-Thérèse avec François-Étienne de Lorraine en 1736. Il a été installé à l’origine dans leurs appartements de l’aile Léopoldine de la Hofburg de Vienne, le palais d’hiver des Habsbourg, où il ornait le so- appelée ‘Rich Room’, la chambre partagée par le couple impérial.
A côté du lit se trouvent deux portraits représentant Marie-Thérèse et son mari Franz Stephan.
Le portrait de l’impératrice mérite une attention particulière puisqu’il a été peint par Jean-Étienne Liotard, artiste particulièrement apprécié de Marie-Thérèse.
Ses portraits donnent une impression particulièrement réaliste du monarque.
VISITE DU PARC
En 1779, le parc du château ouvrit ses portes au public. Depuis, il est devenu un espace de récréation très apprécié de la population viennoise et présente également un grand intérêt culturel et historique pour le public international. Le parc du château s’étend sur 1,2 kilomètre d’est en ouest et sur environ 1 kilomètre du nord au sud. En 1996, il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en même temps que le château.
L’ORANGERIE
Dès l’époque de l’impératrice douairière Wilhelmine Amalie, un jardin d’orangerie a été créé à Schönbrunn, qui comprenait une serre pour l’hivernage des tendres citronniers. En 1754, Franz I Stephan est à l’origine de la construction de l’Orangerie par Nikolaus Pacassi, probablement sur des plans de Nicolas Jadot.

Longue de cent quatre-vingt-neuf mètres et large de dix mètres, l’Orangerie de Schönbrunn est l’une des deux plus grandes orangeries baroques du monde, l’autre étant à Versailles.

La façade sud est articulée par une alternance de grandes et petites baies en plein cintre séparées par des pilastres bossagés décorés de mascarons. L’intérieur a une séquence rythmique de voûtes peu profondes et est chauffé par un système d’hypocauste sous le sol qui assure une température à laquelle les agrumes et autres plantes en bac peuvent hiverner. La Citron House semi-circulaire attenante à l’extrémité est du jardin de l’Orangerie était probablement utilisée pour cultiver des plantes tropicales moins adaptées aux conditions climatiques de la salle allongée de l’Orangerie.
L’Orangerie était également utilisée pour les festivités scintillantes de la cour. Joseph II aimait particulièrement organiser des banquets dans l’Orangerie végétalisée, imitant ceux qu’il avait connus lors de son voyage en Russie dans le jardin d’hiver du palais impérial de Saint-Pétersbourg. L’une de ces occasions était la «fête du printemps un jour d’hiver le 6 février 1785».
LE LABYRINTHE – IRRGARTEN

Constitué de chemins entre de hautes haies étroites avec des impasses et les faux virages d’un labyrinthe classique, il se voulait un cadre invitant à la douce flânerie.
Reconstruit sur la base de plans historiques, le Labyrinthe est aujourd’hui une passionnante invitation à un voyage plein de découvertes.
Sur une surface totale de 2 700 m², des jeux et des divertissements pour tous les âges attendent d’être expérimentés. Par exemple, vous pouvez explorer différents types de labyrinthes avec vos doigts ou maîtriser des jeux de sauts simples. Vous pouvez déformer votre réflexion de tous les côtés dans un kaléidoscope géant. Les types athlétiques peuvent monter un poteau et sonner la cloche au sommet. Une énigme mathématique attend ceux qui recherchent un défi mental : les chiffres sur les dalles vous indiquent le nombre de pas que vous êtes autorisé à faire, et vous devez vous retrouver exactement au milieu de la partie. Mais il existe aussi des variantes plus difficiles à essayer !
Le Labyrinthe est un lieu de jeux et de loisirs – amusant pour les visiteurs de tous âges.
LA FONTAINE DE NEPTUNE
Conçue comme le couronnement du Grand Parterre, et située au pied de la colline derrière le palais se trouve la fontaine de Neptune, qui a été conçue dans le cadre de la conception globale des jardins et du parc commandée par Marie-Thérèse dans les années 1770.

Au centre, le mur est interrompu par un socle semi-ovale en saillie d’où s’élève un paysage rocheux peuplé du dieu marin Neptune et de son entourage.
Mur de soutènement et socle sont articulés par des panneaux aveugles, ceux du socle étant décorés de mascarons, tandis que les éléments verticaux qui les séparent sont agrémentés de guirlandes.

Au centre du groupe figuratif au-dessus d’une grotte rocheuse se tient Neptune dans un char en forme de coquillage, son trident à la main.
A sa gauche se trouve une nymphe, tandis qu’à sa droite s’agenouille la déesse de la mer Thétis, suppliant Neptune de favoriser le voyage de son fils, Achille, parti à la conquête de Troie.
Au pied de la grotte gambadent les Tritons, créatures mi-homme mi-poisson appartenant à l’entourage de Neptune. Ils tiennent des trompettes en conque avec lesquelles ils peuvent inspirer la peur à la fois à l’homme et à la bête, et retiennent les hippocampes ou hippocampes qui tirent le char de Neptune à travers les mers.
Neptune traversant les mers en domination sur l’élément aquatique est un motif courant dans l’art du XVIe au XVIIIe siècle, utilisé comme symbole pour les monarques contrôlant le destin de leurs nations.
LA GLORIETTE

La Gloriette à colonnades du début du classicisme a été construite selon les plans de Hohenberg sur la crête de la colline en 1775. Les conceptions de Fischer von Erlach avaient inclus un belvédère pour la colline de Schönbrunn destiné à couronner l’ensemble baroque palatial, mais ce n’est que lorsque Johann Ferdinand Hetzendorf von Hohenberg a remodelé le parc que ce projet a finalement été réalisé.
La structure se compose d’un corps central en forme d’arc de triomphe, flanqué d’ailes à arcades en plein cintre. La section centrale, qui a été vitrée au cours de la dernière année de la vie de Marie-Thérèse, est couronnée d’un puissant aigle impérial perché sur un globe et entouré de trophées. Le toit plat avec sa balustrade de retenue servait déjà de plate-forme d’observation au début du XIXe siècle. On y accède aujourd’hui par un escalier.

Le grenier sous le toit porte l’inscription JOSEPHO II. AVGVSTO ET MARIA THERESIA IMPERANTIB. ÉRIGER. CI)I)CCLXXV .
Outre la volée de marches extérieure menant à la partie centrale vitrée, qui abrite aujourd’hui le Café Gloriette, il y a des volées de marches latérales supplémentaires qui sont bordées de trophées sculptés massifs.

Ce sont des arrangements composés d’armures romaines antiques avec des boucliers, des étendards et des lions, et ont été exécutés par le sculpteur Johann Baptist Hagenauer.
Le motif central de l’aigle et les autres décorations sculpturales ont été exécutés par Benedikt Henrici.
La majorité des colonnes jumelles, des chapiteaux, des arcs en arcade et des entablements provenaient du palais Renaissance de Neugebäude, commencé par Maximilien II en 1568. Les bucranes ou crânes de taureaux qui ornent la frise à l’intérieur de la partie centrale provenaient également du Neugebäude. Jamais achevé, le palais est cédé à l’armée en 1774 pour servir de poudrière. Marie-Thérèse donna ensuite l’ordre de démonter les précieux éléments architecturaux et de les réutiliser pour réaménager le parc et les jardins de Schönbrunn.
Au XIXe siècle, la salle intérieure vitrée de la Gloriette servait fréquemment de salle à manger. Une cuisine a été construite à proximité pour que la nourriture puisse être fraîchement préparée, mais elle a été démolie vers 1925. Un an plus tard, le vitrage a également été enlevé. En 1945, une partie de l’aile est a été détruite par une bombe, mais a été reconstruite dans les années qui ont suivi la guerre. La Gloriette a subi une restauration complète en 1994/95 au cours de laquelle la partie centrale a été revitrée.
La vue sur le château est tout simplement magique

JARDIN PRIVE
Jardins privés de Meidling : jardin du prince héritier et jardin de la cave – Datant d’environ 1745/50, les plans d’aménagement des jardins privés de Meidling ont probablement été élaborés par le paysagiste lotharingien Louis Gervais.

L’un de ces plans montre quatre sections placées le long d’un axe central, une structure de base qui a été simplifiée à plusieurs égards au cours du XIXe siècle.

Sur la façade est du palais se trouve une zone en contrebas avec des sections de parterre bordées de parterres qui est connue sous le nom de jardin du prince héritier depuis 1865. Comme il est à l’abri du vent, pendant les mois d’été des spécimens de la précieuse collection d’arbres d’agrumes appartenant à l’Autorité fédérale autrichienne des jardins sont placés ici dans des bacs.
Jouxtant le jardin du prince héritier se trouve le jardin sur la cave, son nom assez curieux dérivant de son emplacement surélevé au-dessus des caves, qui ont probablement été construites vers 1700 et existent encore aujourd’hui. Cette partie du jardin est bordée d’une pergola en forme de fer à cheval incorporant cinq pavillons en treillis. Le pavillon central au milieu du fer à cheval a été démoli en 1950 et remplacé par un pavillon moderne avec une plate-forme d’observation basée sur le modèle original en 2001.
Érigés vers 1750, ces pavillons en filigrane sont construits en lattes et minutieusement sculptés. Il est possible que le peintre Johann Wenzel Bergl s’en soit inspiré pour les peintures murales qu’il a réalisées dans les appartements-jardins de Marie-Thérèse au rez-de-chaussée du palais vingt ans plus tard. Vers 1770, le treillis de la pergola est remplacé par une construction en fer nettement plus résistante aux intempéries qui est plantée de vigne vierge au XIXe siècle.

Au centre de cette partie du jardin aux magnifiques plantations, un parterre de broderie tripartite disposé autour d’un bassin octogonal, un dessin qui n’a été mis au jour qu’à la fin des années 1990 et a été reconstitué depuis. Ses motifs complexes se composent de buis et de plantes à massif entrecoupés de sables grossiers de couleurs variées. Vers 1770, le parterre de broderie est remplacé par un parterre à l’anglaise, comme dans le Grand Parterre, probablement en raison de l’évolution de la mode dans la conception des jardins
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